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      Olivier Mermuys, directeur des opérations de la franchise Cavavin - Interview du 18 novembre 2016

      Interview
      18 novembre 2016

      Mes objectifs sont relativement simples : renforcer le réseau en France et conduire l’ouverture de l’enseigne à l’international.

      Vous venez d’être nommé à la tête de Cavavin. Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
      Je suis le gendre de Michel Bourel, fondateur et dirigeant depuis 30 ans du groupe Witradis, tête du réseau caviste Cavavin. Michel Bourel, qui, par ailleurs, est devenu au printemps dernier président de la Fédération française de la franchise, réfléchissait depuis plusieurs années à sa succession. Je suis en effet amené à assumer progressivement la direction du groupe. Pour l’heure, j’ai été nommé directeur des opérations et de l’international du groupe Witradis-Cavavin.
      Il s’agit pour moi d’un premier pas professionnel dans l’univers du vin. Après avoir obtenu un diplôme de maîtres de sciences économiques en Management des entreprises à l’Université de Picardie, et un autre de management global à Thunderbird Phoenix (Arizona), j’ai effectué l’essentiel de ma carrière dans des groupes techniques et industriels. Je suis entré chez Legrand, un groupe spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, en 1995 en tant que responsable régional des ventes et commercial Grands Comptes. De 2002 à 2005, j’y ai eu la charge du marketing au niveau européen. Les cinq années suivantes, je suis devenu directeur marketing et stratégie de Legrand. Ensuite, entre 2010 et 2016, j’ai assumé la fonction de directeur marketing de Socomec, un groupe industriel indépendant basé à Strasbourg, spécialisé dans la disponibilité, le contrôle et la sécurité de l’énergie électrique basse tension pour l’industrie et le tertiaire.
      Désormais j’ai donc la mission d’assurer la consolidation des fondements du groupe Witradis. Pour cela, il me faut, bien sûr, me familiariser avec le monde des cavistes. Je compte m’appuyer sur l’équipe de cadres compétents, qui sont aujourd’hui en place et ont contribué au développement de Cavavin.

      Quels objectifs vous fixez-vous ?
      Cavavin a été fondé en 1985 par Michel Bourel, à une époque où personne ne pensait qu’il était possible de regrouper  des cavistes sous une enseigne commune. Pourtant, c’était la seule solution pour résister face à la grande distribution. Il a successivement mis sur pied une centrale de référencement et une centrale d’achat. Il a aussi développé un véritable concept de boutique spécialisée dans la distribution des vins et spiritueux, d’abord en concession, puis en franchise. C’est ainsi que Cavavin est devenu un réseau qualitatif reconnu de tous les professionnels et regroupe aujourd’hui 152 boutiques. L’expansion se poursuit : en 2016, 16 ouvertures devraient avoir lieu au total. Cet été, le réseau s’est ainsi enrichi de plusieurs magasins à Nanterre, Paris-16ème et Mauguio, près de Montpellier. Le recrutement de nouveaux franchisés va se poursuivre, d’autant que Cavavin étant un réseau déjà ancien, chaque année un certain nombre de partenaires partent en retraite, et qu’il faut donc les remplacer.
      Par ailleurs, le réseau hexagonal a atteint une taille déjà conséquente et la question de se tourner vers l’export s’est posée assez naturellement, d’autant que nous avions déjà une unité en dehors de l’Hexagone, à Cayenne (Guyane), ce qui nous a permis de mesurer les problèmes de logistique. Nous allons d’ailleurs inaugurer, début 2017, une deuxième implantation outre-mer, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

      Qu’en est-il précisément des projets de l’enseigne à l’international ?
      Une autre de mes missions est de  piloter le développement du groupe à l’international. Cela devrait se faire selon deux axes. D’une part en saisissant les opportunités qui se présentent, comme ce fut le cas pour l’ouverture récente de Lausanne. Depuis le premier septembre, Cavavin est en effet présent au cœur de la métropole de Suisse romande, sur un espace de 120 m² et y propose un choix de plus de 900 références.
      Mais dans les pays européens limitrophes, le marché est largement saturé, et il y existe nombre d’intervenants de qualité. C’est pourquoi nous entendons plutôt privilégier une démarche active en direction de l’Asie du Sud-est, une région en plein essor avec une grande sensibilité pour le vin. Nous avons déjà des contacts avancés sur le Vietnam. L’Inde devrait suivre. Nous n’excluons pas non plus l’Europe centrale et orientale. Il faut évoquer aussi d’autres marchés plus compliqués comme les USA et l’Afrique où, à cause de l’histoire, les marques et enseignes françaises reçoivent un accueil favorable. Nous ouvrons ainsi un point de vente à Abidjan (Côte d’Ivoire) le 15 décembre prochain.
      Michel Bourel et moi-même étions présents à Cannes sur le récent salon Mapic, le rendez-vous international professionnel de l’implantation commerciale et de la distribution. Notre objectif est de trouver les bons partenaires, capables de développer un réseau mais aussi de maitriser la logistique et les contraintes légales, de trouver le bon positionnement en terme de prix, etc. Nous souhaitons des partenaires qui s’engagent dans un contrat de master-franchise de 10 ans et qui soient à même de développer ensuite un réseau de 10, 15 voire 20 unités dans leur pays. Mais nous n’excluons pas des synergies avec des sociétés déjà existantes, pour implanter des corners par exemple. Tout sera question d’opportunité. De notre côté, nous comptons étoffer en interne une structure chargée d’accompagner ce développement à l’export. Mon expérience personnelle devrait être utile.

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