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      Le marché du meuble reprend des couleurs, la franchise en profite

      Soutenu par le redémarrage de la construction neuve et la relance des transactions dans l’ancien, le marché de l’ameublement renoue avec la croissance. Mais tous les segments, et tous les circuits de distribution, ne sont pas logés à la même enseigne.

      Un marché en croissance, à plus de 9 milliards d’euros

      Le meuble a bel et bien retrouvé des couleurs. Après avoir déjà regagné 2,4 % en 2015, mettant ainsi fin à trois années de crise, le marché a confirmé en 2016, en progressant de 2,3 %, pour s’établir à 9,56 milliards d’euros*. Cette embellie s’appuie notamment sur le redémarrage de la construction et la relance des transactions immobilières (pointée notamment par la franchise Guy Hoquet). Elle est particulièrement sensible sur les deux segments moteurs du secteur, la cuisine et la literie. Et s’accompagne d’une nouvelle progression des parts de marché des leaders de la grande distribution.

      Ikea, Conforama et But trustent 48 % du marché

      En tête de ceux-ci Ikea. Avec 33 mégastores seulement, le Suédois truste désormais 19 % (contre 18,3 % en 2015) des ventes de meubles en France. Le n°2 Conforama est pour sa part passé de 15,7 à 16,1 % (avec quelque 200 points de vente, presque exclusivement détenus en propre). Et But de 13,1 à 13,4 %, grâce notamment au web, canal sur lequel son chiffre d’affaires a progressé de 33 %, mais aussi, souligne la tête de réseau, à la proximité entretenue avec le terrain par ses 303 magasins (dont 117 franchises). But qui, fort de son rachat par le géant autrichien Lutz et le fonds d’investissement CD&R bouclé en novembre, entend bien passer un nouveau palier cette année.

      Fortunes diverses chez les généralistes

      Derrière les trois mastodontes, qui ensemble totalisent 48 % de parts de marché, les fortunes chez les autres acteurs de la grande distribution sont plus diverses. La bonne santé de Maisons du Monde, qui totalisait 203 succursales en France à fin 2016 (dont 10 ouvertes sur l’année), pour un chiffre d’affaires de 881,8 millions d’euros (en hausse de 26,1%) réalisé à près de 20 % on-line, ne se dément pas.

      C’est plus compliqué pour Alinéa qui a réalisé l’année dernière 500 millions d’euros de CA avec 30 magasins (dont une petite poignée de franchises), contre 520 M€ en 2015 (avec 26 magasins). L’enseigne serait d’ailleurs en passe d’être cédée par Auchan Holding, qui annonce vouloir se concentrer sur ses autres activités.

      Fly de son côté, peine à retrouver ses marques, face à des concurrents plus solides, et à décoller sur le web, où l’enseigne (39 points de vente en propre et 21 franchises), ne réalisait encore qu’1 % de ses 200 millions d’euros de chiffre d’affaires à fin 2015.

      Habitat, enfin, a annoncé un nouveau repli de ses ventes (déjà en baisse de 7 % en 2015, à périmètre courant) sur le premier semestre de son exercice en cours, durant lequel ses 89 magasins, pour près de la moitié franchisés (France et étranger) ont totalisé 66,3 millions d’euros, contre 69,7 M€ un an plus tôt. Le réseau du Groupe Cafom mise notamment sur une nouvelle plateforme logistique, partagée avec Vente-unique.com, pour soutenir sa « reconquête commerciale ».

      Des réseaux franchisés qui tiennent bon

      Les enseignes d’ameublement milieu de gamme, telles Monsieur Meuble (130 magasins) et Meublena (35), propriétés de la coopérative Ucem (qui a aussi repris en 2016 l’enseigne Crozatier), ou le Néerlandais H&H (63 concessions chez nous), totalisent 10,6 % de parts de marché et « restent en croissance », souligne l’Ipea. Tout comme leurs homologues haut de gamme, à l’image d’un Roche-Bobois qui affiche pour 2016 un chiffre d’affaires, « en très légère progression », de 184 millions d’euros en France (où il fédère 87 magasins dont 50 franchises).

      A mi-chemin entre ces deux segments, citons des réseaux comme le Danois design BoConcept (34 magasins dont 2 en propre) qui reste, souligne son président Lars Hovang, sur une « très bonne dynamique », ou l’ex-spécialiste de la chambre d’enfant converti au meuble pour toute la maison Gautier qui continue de surfer sur le « made in France » et réalise environ 97, 5 M€ de CA via ses quelque 60 points de vente répartis sur le territoire.

      Cuisine et literie aiguisent les appétits

      Côté familles de produits, ce sont une fois de plus la literie (+ 5,5 %) et la cuisine (+ 3,7 %) qui s’en sortent le mieux. D’où les bonnes performances des enseignes spécialisées dans l’un ou l’autre des domaines, majoritairement déployées en franchise, groupement ou concession, de Mobalpa à Schmidt en passant par Arthur Bonnet, Comera ou Ixina ; et de La Compagnie du Lit à France Literie, en passant par Grand Litier.

      Un succès qui ne manque pas d’aiguiser l’appétit des généralistes, qui tous tendent à étoffer leur offre dédiée. Tandis que But revendique une « expertise sans cesse réaffirmée » dans la cuisine, Fly (via sa marque propre FlyBed) et Habitat (via son offre Bedding) mettent le paquet sur les sommiers et matelas. Quand, avec plus d’audace encore compte-tenu de son positionnement d’origine, Darty développe de son côté avec beaucoup d’ambition l’un comme l’autre de ces deux fructueux rayons.

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