Codifrance, Stéphane Vailleau & Michel Farinha

4 min Publié le 16 mai 2023

Stéphane Vailleau, Michel Farinha, bonjour.

Comment présenteriez-vous le réseau Codifrance à quelqu’un qui ne le connaîtrait pas encore ?

Codifrance c’est le spécialiste du commerce alimentaire de proximité depuis 50 ans. Nous sommes une filiale du groupe Colruyt en France, Colruyt qui est le premier distributeur alimentaire en Belgique. Aujourd’hui, nous approvisionnons 1 500 clients sur le territoire français, qu’ils aient une enseigne ou non. Pour les magasins qui ont une enseigne aujourd’hui, nous distribuons sur les enseignes Coccinelle, Coccimarket et Panier Sympa. Codifrance c’est 250 collaborateurs, c’est un entrepôt de 25 000 mètres carrés et c’est 80% du territoire français distribué depuis le site de Châteauneuf sur Loire.

Avez-vous réussi à vous adapter à la conjoncture actuelle ? Je pense bien sûr notamment à l’inflation.

En ce qui concerne l’inflation, on a réussi à trouver une adéquation entre nous, franchiseurs, et entre nos clients, de façon à pouvoir adapter et ne pas répercuter l’intégralité des hausses tarifaires sur nos clients. En quelque sorte, on a pris sur nos marges et faire en sorte de trouver une adéquation et un équilibre entre nous et nos clients. En ce qui concerne le reste du contexte économique, puisqu’il n’y a pas que l’inflation sur les produits alimentaires, il y a bien entendu l’inflation pour nous distributeurs, également, en termes de charges, tout ce qui concerne les pénuries de marchandises, tout ce qui concerne le transport, donc on a travaillé pour trouver des solutions qui soient plus économiques pour nous. Et d’une certaine façon, on a continué à en gagner en agilité de la même manière que l’on avait gagné durant le Covid.

Est-ce que vos enseignes continuent à se développer aujourd’hui ?

Oui, nous nous développons sur toute la France. Nous continuons à ouvrir nos parcs en Seine entre 20 et 30 magasins à l’année. Nous n’avons pas d’objectif quantitatif précis. Nous misons sur du qualitatif et du pérenne. En parallèle de nos ouvertures, nous continuons à faire grandir nos clients existants par du merchandising et un accompagnement au quotidien.

De quels outils, de quels moyens disposent spécifiquement vos franchisés ?

Nos exploitants de magasins disposent d’une présence humaine et professionnelle, d’une expertise métier. On a actuellement quatre directions commerciales réparties sur l’ensemble du territoire. On a 30 animateurs de réseau et responsables de région qui s’occupent de faire un accompagnement dédié et personnalisé auprès de nos clients. On a également un contrat d’affiliation qui est relativement simple. Pas de droit d’entrée, pas de rendement sur CA, une cotisation mensuelle fixe, statut libre, horaire libre, des prix de vente conseillés et non imposés et un plan de communication pour venir soutenir le point de vente et accompagner tout ça d’un site B2B pour avoir une relation H24 avec notre exploitant. Ce que nous préconisons chez Codifrance, c’est la liberté d’entreprendre et une gestion vraiment autonome et indépendante du point de vente.

Est-ce que vous mesurez la satisfaction de vos clients ?

Aujourd’hui, on mesure à la fois la satisfaction des consommateurs et de nos clients. En ce qui concerne nos clients directement, on les implique de plus en plus dans une co-construction, que ce soit au niveau des assortiments, que ce soit au niveau de la promotion, au niveau des prospectus. Et on a une approche très dynamique et très rigoureuse avec nos exploitants. Et de la même façon, nos exploitants, eux, s’orientent plutôt sur la partie consommateur, de façon à nous remonter les attentes des consommateurs et surtout les changements d’habitude et d’attitude de consommation.

Pour finir, quelles qualités recherchez-vous principalement chez un candidat à l’adhésion à vos réseaux ?

Un candidat doit être un passionné du secteur alimentaire, une sensibilité produit, le sens de l’entrepreneuriat, le sens du commerce et surtout à l’heure actuelle, un bon gestionnaire.

Stéphane Vailleau, Michel Farinha, merci.

Merci à vous.