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      Plus Que Pro, Grégory Regouby
      6 min

      Retrouvez l’interview de Grégory Regouby, Fondateur de la franchise Plus Que Pro.

      Cet échange a été réalisé avec Vincent Pompougnac, lors du salon de la Franchise en mars 2023.

      5 000 €
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      56 000 €
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      Bonjour Grégory Regouby.

      Bonjour Vincent.

      Vous venez de remettre les premiers Trophées des Meilleures Franchises de France aux franchiseurs les mieux notés par leurs franchisés eux-mêmes. Pouvez-vous nous en dire plus ?

      Une nouvelle fois, on est très heureux de cet événement. On est très heureux de la manière dont ça a été reçu, non seulement par les réseaux de franchise, mais par les franchisés eux-mêmes. Et bien évidemment, et on le dit souvent en tant qu’Indicateur de la franchise, en tant que Plus Que Pro, la preuve est la monnaie du 21ème siècle. Et donc de comprendre que le franchisé, c’est le premier client de l’enseigne et qu’un réseau sain se mesure par la satisfaction de son réseau, c’est la démonstration que l’on a pu faire et les trophées qui méritaient d’être distribués aux enseignes l’ayant compris. Et d’être associé, que ce soit aux banques ou bien évidemment aux avocats, a permis de mettre en lumière à quel point il était important désormais d’être dans cette fameuse preuve, dans ces éléments sans équivoque et non dans la promesse.

      L’indicateur de la franchise fait partie du groupe Plus Que Pro. Quels sont les liens entre ces deux activités ?

      Toujours le même, celui de la preuve, celui de ne plus être dans la promesse de valeur. Je l’ai exprimé d’ailleurs lors de la remise des prix. Aujourd’hui, on a à peu près 40% des Français qui sont déçus entre la promesse de départ et le résultat délivré par le professionnel. Cette dichotomie existant entre les deux n’est pas acceptable. Quand on dit que le franchisé est le premier consommateur, on est sur l’un des achats les plus anxiogènes qui soit. Je pense qu’après la maison, ou peut être à l’équivalence de la maison, c’est la décision la plus difficile à prendre pour un professionnel. Remettons-nous dans le contexte. Un salarié, un ancien cadre qui, du jour au lendemain, n’est plus force de proposition mais force de décision, qui, du jour au lendemain, met l’ensemble de ses économies dans un projet, et aujourd’hui, on a mis en lumière des succès. Mais rappelons aussi que la franchise, ça n’est pas que du succès, ça n’est pas que de la lumière. Donc pensons aussi à tous ces franchisés qui, malheureusement, ont été trompés sur la marchandise, sur la promesse de valeur. Et en remettant au centre du débat, que ce soit la satisfaction du consommateur final ou la satisfaction du franchisé, on remet l’essentiel sur la table. Qu’est-ce que je donne ? Qu’est-ce que je reçois ? Le soleil brille pour tous, mais on ne doit pas créer de l’ombre à l’autre au détriment de sa propre lumière ou de la lumière de la personne qui vient d’acquérir quelque chose. Donc, on est le pont entre deux personnes qui s’aiment mais qui ne se comprennent plus toujours, un franchiseur/ un franchisé, un franchisé/ un consommateur final. Et pour finir, si on se donne énormément de mal pour que les gens soient satisfaits, si on a un bon bulletin, pourquoi ne pas le montrer ? C’est ça le lien entre l’Indicateur de la franchise et Plus Que Pro, la preuve au centre du débat, la preuve, la monnaie du 21ème siècle. Quand on est bon, on le montre. C’est ce qui a été fait aujourd’hui.

      Les Trophées sont organisés en partenariat avec une banque et un cabinet d’avocats. Pourquoi est-ce que c’est important ?

      De la même manière, et mes excuses d’être répétitif, mais on tourne évidemment autour de ce sujet central, c’est que la banque a besoin de preuves sur le bon fonctionnement du réseau, parce que la banque va accompagner cet ancien cadre désireux de monter son projet, désireux de voler de ses propres ailes en étant accompagné. Mais quelle garantie la banque a, indépendamment de la qualité du porteur de projet, que le projet dans lequel il va se lancer est un projet de qualité ? Quelle garantie la banque a en prêtant de l’argent que non seulement le franchisé, mais la banque elle-même, aura son retour ? Par le paiement, par la continuité, par le développement de l’entreprise. Sans parler au nom des banques, je pense qu’il est évident que quand ils prêtent de l’argent lors du lancement d’un projet, ça n’est pour eux que le démarrage d’une relation. Ils veulent évoluer avec leurs clients. Ils veulent grandir avec leurs clients. Mais si les projets ne sont pas des projets de qualité ou si les projets ont été hypertrophiés par des promesses, en fait, la banque va vivre avec un échec tel que l’ancien salarié qui devra peut-être le revenir. Quand tout démarre sur une analyse de la satisfaction actuelle, par une analyse saine, sans équivoque du réseau, la banque est plus à l’aise pour accompagner ou non le porteur de projet. La Caisse d’épargne le comprend parfaitement, le valide, le met en valeur, de la même manière que l’avocat se retrouvera un jour dans l’obligation de défendre son client, parce que la vie des affaires, c’est aussi une gestion des contentieux et il y aura encore besoin, article 1315 du Code civil, la charge de la preuve, d’une démonstration sans équivoque. Donc, en conclusion, que ce soit le candidat à la franchise désireux d’avoir des preuves, que ce soit la banque désireuse d’avoir effectivement des preuves, qu’un jour ce soit le juge en demande d’éléments probants, tout le monde va demander des éléments factuels, des éléments sans discussion possible, tels que le retour du réseau. C’est aujourd’hui ce qui a été mis en valeur, c’est cet alignement des intérêts entre un cadre juridique, un cadre financier et l’avenir effectivement d’un ancien salarié. C’est ça le succès du Trophée des meilleurs réseaux de franchise de France. C’est quelque chose qui manquait. Trop de trophées, indépendamment de leurs qualités et sans les critiquer, sont remis par des jurys certainement de grande qualité, mais aussi bons que l’on puisse être en tant que jury. On n’aura jamais le poids d’un franchisé ayant mis son argent, ses économies et vivant cette aventure au quotidien. Donc entre celui qui le vit depuis de nombreuses années, celui qui l’a éprouvé, celui qui parfois l’a subi, qui peut se permettre d’avoir un meilleur retour que celui-là ?

      Merci Grégory Regouby.

      Merci Vincent.

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