Fermer
Secteurs / Activités

      Speedy, Jean-Pierre Barnier
      7 min

      Retrouvez l’interview de Jean-Pierre Barnier, Directeur international et Business Développement de Speedy.

      Cet échange a été réalisé avec Patrice Matagne, lors du salon de la Franchise en mars 2023.

      70 000 €
      Apport personnel
      25 000 €
      Droit d'entrée
      Voir la fiche

      Jean-Pierre Barnier, bonjour.

      Bonjour.

      Comment pourriez-vous présenter l’enseigne Speedy à quelqu’un qui ne la connaîtrait pas encore ?

      Ceux qui ne connaissent pas Speedy sont assez rares parce que nous avons une notoriété de 95 %. Mais pour celui qui aurait échappé à notre enseigne, j’aurais envie de dire qu’on est un réseau de garages multimarques pour l’entretien de l’automobile et pas que, puisque nous faisons aussi des deux roues maintenant, présent sur l’ensemble du territoire français et aussi à l’international depuis 40 ans.

      Comment avez-vous réussi à vous adapter à la conjoncture actuelle, je pense notamment à l’inflation ?

      Effectivement la conjoncture on l’a subie, tous. L’augmentation des matières premières, on l’a subie. De l’énergie on la prend de plein fouet et donc on a plusieurs actions. On a des actions internes déjà pour économiser, se mettre en position d’économiser l’énergie. C’est une première façon de travailler. La deuxième, c’est aussi de préserver le porte-monnaie des Français, en tout cas de nos clients. Comment on préserve ce porte-monnaie ? C’était lancé un petit peu avant la crise et heureusement, on avait anticipé avec des boitiers E85 pour les véhicules, ce qui permet de diviser par deux le coût du carburant. Quand on divise par deux le coût du carburant, ça fait du bien au porte-monnaie, surtout quand on est à 2€ et plus du litre. On a aujourd’hui plus de 11 000 boitiers vendus dans l’ensemble du réseau Speedy. On doit être parmi les premiers dans ce domaine-là. C’est une de nos façons de répondre à la crise en essayant de préserver à la fois, et nos marges, mais aussi le porte-monnaie de nos clients.

      Est-ce que le réseau Speedy continue à se développer aujourd’hui ?

      Oui, il continue et il va continuer à se développer. On a une ambition, ce qui n’est qu’une ambition, c’est une vision d’aller vers 700 centres aux horizons 2025, 2026. Donc effectivement, ça va faire un rythme. Aujourd’hui, on est à un peu plus de 500. On va continuer à se développer pour aller vers cette vision et on va se développer en franchise, bien entendu, parce que c’est notre fer de lance.

      De quels outils, de quels moyens, de quels services disposent particulièrement les membres du réseau Speedy ?

      Le premier outil c’est l’enseigne. C’est la force de l’enseigne, c’est son nom, c’est sa marque que l’on protège, que l’on bichonne on va dire. Il y a une multitude d’outils. Il y a des outils métiers qui sont notre centre de formation, par exemple. Nous sommes en capacité aujourd’hui de former 100% de notre personnel, y compris bien sûr de nos franchisés, et surtout d’ailleurs de nos franchisés, pour les qualifier au métier de l’automobile. Le deuxième outil c’est tous nos outils de communication digitaux. Troisième outil c’est tous les partenariats qu’on a pu ouvrir autour de la franchise automobile Speedy. Nous avons beaucoup de clients pour l’accompagner parce que c’est un entrepreneur un franchisé, donc il ne faut pas oublier qu’il a aussi de la comptabilité, qu’il a aussi du juridique, qu’il a aussi tous les aspects qui ne sont pas du métier de l’automobile avec lequel nous avons travaillé avec des partenaires pour pouvoir l’accompagner sur toute la vie de son entreprise.

      Est-ce que vous mesurez la satisfaction de vos clients ?

      Tous les jours. Tous nos clients sont interrogés systématiquement. La remontée se fait aussi systématiquement, aussi bien sur chaque centre, toutes les semaines. On a une note, ce qu’on appelle le NPS, le Net Promoter Score, qui est noté. Ce qui nous intéresse aussi, c’est le verbatim, c’est ce que nous disent nos clients. Parce qu’au-delà d’une note, ce qui compte, ce sont les mots qui sont utilisés. On a un outil national qui nous permet de remonter les verbatims des clients à l’ensemble des centres et ils sont animés et commentés par nos équipes région, de façon à ce que le franchisé puisse s’améliorer sur le traitement de ses clients. Et pour nous c’est extrêmement important. On n’est pas neuf fois service client de l’année pour rien.

      Est-ce que vous mesurez également la satisfaction des membres du réseau Speedy ?

      On ne le fait pas encore sous forme d’un baromètre. On le fait par l’intermédiaire de notre CCF, donc en fait un comité consultatif de la franchise, qui nous remonte la voie du réseau. On a ensuite plus d’une trentaine d’animateurs et directeurs régionaux qui rencontrent nos franchisés au quotidien et qui effectivement nous remontent là aussi des verbatims, des irritants, des points à améliorer, des réussites aussi. Et un franchiseur comme n’importe qui ne fait pas tout bien, il faut le reconnaître, mais on essaye de s’améliorer. Nous n’avons pas encore de baromètre. On a des indicateurs, mais l’idée d’un baromètre peut être intéressante.

      Pour finir, quelles qualités recherchez-vous chez un candidat à l’adhésion au réseau Speedy ?

      La première qualité c’est qu’il ait l’envie d’entreprendre. Mais au-delà de cette qualité, il faut des outils. Il faut venir avec des armes quelque part pour réussir. Ce qui compte pour nous, c’est le premier point, on va dire, avoir un profil de mécanicien n’est pas forcément un prérequis, parce que ça on sait former, on sait le faire et on a l’outil pour le faire. Par contre, il faut le sens du commerce, il faut le sens du client. Ça je dirais, c’est ce qu’on mettra en premier, c’est ce qu’on va aller rechercher dans les profils qui vont être nos meilleurs candidats. Tout le monde ne l’a pas, mais ça fait partie des premiers points. Le deuxième point, ça va être la rigueur dans la gestion. On va avoir aujourd’hui un réseau automobile qui est en mutation, qui est en évolution forte et on a besoin d’avoir, pour être solide, des entrepreneurs solides, donc qui soient fins sur leur gestion et qui sachent gérer. On peut les accompagner là aussi, mais il faut qu’au départ, il y ait des bases. Ça, c’est extrêmement important. Le troisième point, c’est le management de l’homme. Gérer un centre Speedy c’est gérer des hommes, les manager, les animer, les motiver de façon à ce que derrière, il y ait une belle réussite. La réussite se fait toujours par les hommes et jamais par les outils.

      Jean-Pierre Barnier, merci.
      Merci à vous.

      Miniature Interviews Vidéos Regardez les interviews
      des franchiseurs en vidéo
      Demander une
      documentation

      Pour plus d'informations sur SPEEDY

      Recopiez le mot dans le champ ci-dessous :

      Je suis intéressé par la franchise SPEEDY