Une immense révolution est devant nous, qui va bouleverser les usages automobiles. Les franchisés Ucar doivent y prendre part.
Votre enseigne, Ucar, enclenche une nouvelle stratégie. Pourquoi ?
Parce qu’il est probablement temps de faire évoluer le rôle de nos franchisés, de les faire entrer dans ce que je perçois comme la grande révolution à venir dans le monde de l’automobile, celle de l’autopartage. Notre réseau a grandi sur le terreau de la mobilité partagée ; maintenant que la technologie permet de louer des véhicules connectés sans intervention humaine et de manière sûre, il doit passer à la vitesse supérieure.
Comment va évoluer l’offre Ucar, précisément ?
Dès cette année, certains de nos franchisés vont pouvoir louer des véhicules connectés en dehors de leurs horaires d’ouvertures. Quand nous nous serons assurés que le système fonctionne, nous entrerons dans la seconde phase de notre stratégie : développer autour de nos agences des réseaux communautaires d’autopartage. Les franchisés Ucar joueront alors un nouveau rôle au cœur de la cité : celui de superviseurs de ces communautés. Ce qui me semble très enthousiasmant.
Vos agences physiques gardent-elles leur raison d’être dans ce contexte ?
Je ne crois pas au tout digital dans le domaine du 
véhicule partagé. Une intervention humaine sera toujours nécessaire pour garantir la fiabilité des véhicules et des transactions. Nos agences assureront ce rôle de supervision. Elles vérifieront l’état des voitures et la qualité des locataires, comme elles le font déjà dans leur activité traditionnelle. Une activité qu’elles n’abandonneront d’ailleurs pas, notamment car les loueurs particuliers n’auront jamais toute la gamme nécessaire à satisfaire la demande, côté utilitaires en particulier. Nos agences franchisées auront donc au contraire un rôle supplémentaire à jouer à l’avenir. Et elles bénéficieront des nouveaux revenus liés à ce rôle.
Votre réseau continuera donc à se développer ?
La bannière Ucar flotte à ce jour sur environ 150 agences franchisées et corners en France. L’objectif de 300 me paraît le minimum à atteindre. Nous avons la certitude que la franchise Ucar reste une opportunité formidable pour les entrepreneurs, en se positionnant au carrefour du digital et de la proximité. En particulier pour des profils dotés d’une vraie sensibilité technique, du goût des nouvelles technologies et de qualités morales fortes. Car il en faut pour jouer les régulateurs au sein de communautés de plusieurs centaines d’individus.
