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      Philippe Peyrard, directeur général - Interview du 2 novembre 2010

      Interview
      2 novembre 2010

      Près de 70 % des magasins du réseau sont en croissance. Certains rencontrent des difficultés. Nous devons construire un avenir pérenne et une croissance solidaire pour chacun de nos 635 adhérents.

      Fondée en 1970, l’Association des Techniciens Opticiens Lunetiers (ATOL), dans le Top 5 des enseignes d’optique, fête son quarantième anniversaire. Où en est le groupement en termes de développement ? Quels sont vos objectifs en la matière ?
      Le parc Atol atteint aujourd’hui 745 magasins, soit 31 unités supplémentaires depuis le début de l’année. Vingt pour cent des points de vente sont situés en centre commercial ou en zones d’activités commerciales.
      Le cap des 700 unités nous a permis d’atteindre la masse critique nécessaire pour asseoir notre développement. Nous souhaitons désormais finaliser notre maillage avec l’objectif, à terme, d’atteindre les 1 000 magasins pour être présents sur tout le territoire français, notamment en région parisienne et dans certains centres-villes de grosses métropoles régionales où une chaîne à forte notoriété comme la nôtre se doit d’être plus visible. S’agissant de la capitale et de la première couronne, nous comptons 50 magasins et misons sur une centaine de nouvelles adresses potentielles.
      Globalement, nous avons identifié encore bon nombre d’opticiens indépendants basés dans des villes où Atol n’est pas implanté. Notre enseigne peut les aider à se développer et à renforcer leur position. J’en veux pour preuve nos résultats : à fin septembre, le réseau a enregistré une croissance d’activité de +4,5 % à périmètre constant.

      Maturité avancée des parcs, contraction de la demande : l’optique entre dans une phase plus incertaine. Quels grands axes stratégiques sont mis en place par Atol pour faire valoir son concept et se différencier de la concurrence ?

      Un certain nombre d’acteurs opèrent sur une offre entrée de gamme. De notre côté, nous estimons qu’il y a un marché pérenne pour du moyen/haut de gamme, notre positionnement originel.
      Atol est une marque différenciante pour le consommateur. Nous devons communiquer sur la qualité de nos services. Atol est la seule enseigne d’optique à avoir la certification ISO 9001 (ndlr : un ensemble de normes relatives à la gestion de la qualité publiées par l’Organisation internationale de normalisation). Il faut aussi appuyer notre message de développement durable, par exemple la priorité accordée aux produits fabriqués en France.
      Avec Eric Plat, notre nouveau président, nous souhaitons surtout renforcer l’esprit coopératif à travers un plan de croissance solidaire. C’est notre ADN. Près de 70 % des magasins sont en progression. Certains rencontrent des difficultés. Nous devons construire un avenir pérenne pour chacun de nos 635 adhérents. Sur le dernier exercice, 60 % des nouveaux points de ventes sont le fait d’un adhérent Atol. C’était plutôt l’inverse jusqu’alors. Ceci est une volonté politique : quand on a créé une petite famille, autant que la prospérité lui profite !
      Enfin, une autre priorité est de mettre en place une relation juste et équitable avec les assureurs et complémentaires santé.

      Comment procède Atol pour recruter ses adhérents ? Quels services et quelle assistance leur apportez-vous ?
      Il y a plusieurs formes de recrutement. Bien entendu, nous ciblons les opticiens indépendants. Nous nous appuyons également sur notre institut de formation « Sup d’Optic », créé il y a quinze ans et qui nous a permis de former près d’un millier d’élèves dont certains s’installent plus tard sous enseigne Atol.
      La croissance numérique du réseau s’articule également autour du projet « Archipel », une société à capitaux entièrement coopératifs. L’objectif est d’aider de jeunes opticiens à se mettre à leur compte en rachetant des affaires existantes auxquelles ils ne pourraient pas aspirer seuls. Cela peut représenter 5 à 10 projets annuels.
      En interne, nous avons inventé un métier, celui d’opticien animateur. Nos adhérents sont ainsi encadrés et suivis sur le terrain par des opticiens diplômés qui parlent le même langage qu’eux, au-delà des simples aspects de gestion et de marketing.

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