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      Miniature-Alexandre-Thuillier-1400×1400-Juillet2025

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      Alexandre Thuillier, Responsable développement réseau France de la franchise Ecocuisine : “Nous sommes une enseigne en développement constant, avec un modèle économique qui réussit plutôt très bien.”

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      70 000 €
      Apport personnel
      15 000 €
      Droit d'entrée
      Voir la fiche

      Alexandre Thuillier, bonjour. Vous êtes Responsable Développement Réseaux France de la franchise ECOCUISINE. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Bonjour Vincent, ravi d’être avec vous aujourd’hui.

      Pouvez-vous nous présenter votre enseigne, son activité, on devine un peu d’après le nom et les grandes étapes de son développement depuis sa création ?

      Tout à fait. ECOCUISINE est une enseigne de cuisine, en effet, comme le nom l’indique, qui a été créée par Olivier François et son papa en 2005. Ils ont créé plusieurs magasins en propre, jusqu’à sept magasins. Et en 2013, le groupe ECOCUISINE s’est ouvert au modèle de la licence de marque pour atteindre aujourd’hui un petit peu plus de 100 magasins, 100 points de vente sur la France, avec également un magasin au Portugal et un magasin au Maroc. On est une enseigne qui est en développement constant. On a un modèle économique qui réussit plutôt très bien et pour lequel nos adhérents y adhèrent et gagnent de l’argent également par rapport à leur exploitation. Ils sont contents de porter l’ancienne ECOCUISINE. Donc, on porte ce développement à bout de bras.

      Et précisément, quels sont vos objectifs d’ouverture pour 2025 ?

      Sur la fin de l’année 2025, on va arriver certainement à environ entre cinq et six créations. On a un objectif d’atterrissage, je dirais entre 110 et 115 points de vente sur la fin de l’année 2025 et un objectif à 150 points de vente d’ici l’année 2028.

      Et quelles sont les régions ou les villes que vous ciblez en priorité pour étendre votre réseau ?

      Aujourd’hui, la particularité, c’est qu’on a un maillage du territoire. Nous, d’après une étude, on a quand même un potentiel de magasin qui est relativement large sur le territoire puisqu’on peut positionner entre 280, voire 300 magasins sur le territoire. On a encore beaucoup de zones sur la France qui ne sont pas occupées. On n’a pas forcément de villes cibles. Bien évidemment, il y a des territoires où on n’est pas forcément très présents sur des grandes agglomérations. Je pense à Bordeaux, je pense à Marseille, je pense au nord de la France également. On a ces villes cibles, bien évidemment, dans notre périmètre de développement, mais on se base surtout par rapport à nos porteurs de projets, par rapport à nos zones qui sont disponibles sur le territoire.

      Précisément, pour votre recrutement, quels sont vos critères de sélection parmi les candidats qui se présentent à vous ?

      Je dirais que majoritairement, on a quand même des candidats qui viennent du monde de la cuisine. Ça peut être des directeurs de magasins d’autres enseignes, des concepteurs-vendeurs de notre enseigne, mais aussi d’autres enseignes, ou alors des porteurs de projets qui viennent d’une activité tout à fait différente pour un changement de profession, un changement de métier. Dans ce cadre-là, nous, on est tout à fait ouverts puisqu’on en parlera un petit peu plus par la suite, mais on a également un centre de formation qui nous permet d’accompagner ces porteurs de projets qu’on appellera, nous, dans notre jargon, « hors univers ». Mais majoritairement, je dirais qu’à 80, 90%, nos futures créations sont réalisées avec des adhérents qui sont issus du monde de la cuisine.

      Comment se déroule la formation de vos nouveaux adhérents ?

      En fonction du profil d’adhérent, et c’est aussi notre force de modèle de licence de marque, c’est qu’on sait tout à fait s’adapter aux qualités qu’auront nos futurs adhérents dans notre réseau. On peut proposer des formations sur mesure par rapport à ça et par rapport à leur qualité, par rapport à leur point fort et éventuellement leur axe d’amélioration. Nous avons un CFK qui est présent sur la région de Metz, qui accompagne à la fois les porteurs de projets dans leur formation, mais qui accompagne également toute la formation de nos vendeurs futurs ou de nos vendeurs qui sont déjà présents au sein de notre réseau pour justement essayer d’améliorer leurs compétences.

      Quel type d’emplacement et quelle surface faut-il pour ouvrir un magasin ECOCUISINE ?

      Aujourd’hui, on est revenu sur des modèles, je dirais, un petit peu plus humains puisqu’on a encore des gros magasins sur le territoire. Maintenant, on est beaucoup plus sur des formats structurels, donc sur des superficies entre 250 et 400 mètres carrés de surface de vente. On va viser principalement des emplacements, ce qu’on va appeler des emplacements « numéro un », qui sont situés dans des zones commerciales avec une très bonne visibilité et surtout une très bonne accessibilité pour justement faciliter la clientèle de de notre enseigne à venir chez nous.

      Quels sont les investissements à prévoir pour se lancer ?

      Pour se lancer, le modèle de la licence de marque, encore une fois, il est bien différent de celui de la franchise puisqu’il est nécessairement moins coûteux. Il y a deux points, je dirais, sur le phénomène de la licence de marque. On a une redevance sur le chiffre d’affaires qui est de 1,6% du chiffre d’affaires et un droit d’entrée de 15 000 €. Si on ajoute à cela l’investissement concret d’un magasin aujourd’hui, d’un magasin ECOCUISINE sur une taille entre 250 et 400 mètres carrés de surface de vente, on demande un apport auprès des porteurs de projets de 70 000 € et un investissement global tout compris. Quand j’entends le tout compris, on est évidemment sur toute la partie travaux, enseignes, droit d’entrée, formation. On est sur un investissement global autour des 250 000 €.

      Quel est le délai au moyen entre la signature d’un contrat et l’ouverture d’un magasin ? Combien de temps il faut pour mener à bien son projet ?

      C’est très aléatoire puisqu’on a pas mal de conditions qui peuvent justement aléatoires. Je dirais que la condition la plus longue, celle qu’on maîtrise le moins, c’est justement trouver l’emplacement puisqu’on cible justement des emplacements qui sont les plus qualitatifs possible. À partir de là, c’est vraiment la décision et le fait qu’on trouve le local le plus juste possible qui nous permettra de trouver le projet le plus sympathique et le plus porteur de projet pour qu’on ait un magasin qui soit rentable et efficace. Je dirais dans un délai plutôt cohérent, on va être sur des délais entre cinq mois pour les plus courts pour aller jusqu’à une bonne année.

      Combien de temps faut-il à franchiser pour amortir l’investissement dont vous nous avez parlé ?

      Globalement, le ROI (le retour sur investissement), en fonction de la taille du magasin, en fonction de la volumétrie de chiffre, entre quatre et cinq ans, c’est un magasin qui peut tout à fait être sur un retour sur investissement.

      D’accord. Il y a combien de salariés par point de vente en moyenne ?

      Sur un point de vente classique d’une surface de 400 mètres carrés, on est sur à peu près trois vendeurs, le porteur de projets et une assistante des ventes.

      D’accord. Et une dernière question, le positionnement de l’enseigne sur son marché, à quelle cible de clientèle vous vous adressez plus particulièrement ?

      Justement, c’est notre force aussi, c’est la force du modèle ECOCUISINE aujourd’hui, c’est que nous, aujourd’hui, on arrive à proposer des cuisines sur des prix ultra agressifs et qui sont tout à fait cohérents par rapport, je dirais, à la modalité structurelle de la cuisine. On va proposer des prix à partir de 2 590 € pour une cuisine : meubles et électroménagers. Et on va pouvoir justement, derrière, gapper ce prix sur des montants beaucoup plus importants. On a construit aussi notre modèle sur ce marché-là. Donc, je dirais que notre clientèle principale peut se situer sur des budgets entre 2 500 € et beaucoup plus. On sait faire des cuisines à 15, à 20, à 25, encore une fois, sur des modèles très agréables avec encore une fois cette force du prix par rapport à nos concurrents qui est vraiment notre point fort.

      Alexandre Thuillier, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes responsable de développement Réseaux France de la franchise ECOCUISINE et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchises magazine et AC Franchises.

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