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      9 min

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      MP3 (20.98 Mo)

      Directeur général de L’Eau Vive depuis le 1er janvier dernier, Baptiste Cotte dévoile les perspectives de développement de son enseigne de magasins bio et revient sur les valeurs de l’entreprise.

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      Transcription du podcast

      Baptiste Cotte, bonjour, vous êtes directeur général de l’enseigne de magasins bio L’Eau Vive. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Merci à vous!

      L’Eau Vive est un groupe familial dont vous avez repris la direction générale depuis le 1er janvier. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur cette étape dans la vie de l’entreprise?

      Oui, c’est une étape qui a été préparée depuis un certain temps, une transmission qui est planifiée et qui s’est déroulée en tout début d’année. Après avoir occupé plusieurs postes dans l’entreprise, j’ai l’honneur d’avoir entre les mains la direction de l’entreprise depuis le 1er janvier 2021.

      Et quel est l’impact de la crise sanitaire que nous traversons sur l’activité du réseau?

      Un impact assez fort, d’abord très positif sur la partie chiffre d’affaires, notamment au début du confinement de l’année dernière. Et puis des impacts sur la logistique, des impacts sur l’approvisionnement puisque ça a été très compliqué de livrer en temps et en heure. Mais les choses se sont malgré tout avec l’effort de tous, l’activité a pu se poursuivre sans trop d’encombres et on en sort aujourd’hui plutôt renforcé avec des acteurs à l’intérieur de l’entreprise qui ont tous vraiment répondu présent et qui nous ont permis de traverser cette crise en des circonstances relativement bonne.

      Est-ce que vous avez été amené à faire évoluer votre savoir faire afin de vous adapter au contexte sanitaire, justement?

      Les principales évolutions, comme je vous l’ai dit, ont touché la partie logistique et notamment les approvisionnements. On vient de finir, il y a quelques semaines, la digitalisation, si je puis dire, de notre entrepôt avec l’informatisation de notre plateforme logistique. Mais pour ce qui est plus visible pour le client, c’est la partie digitale. On va sortir à l’été un site de vente en ligne. Ce n’est pas le premier. C’est même le troisième. Donc, on a capitalisé au cours de ces quasiment six ans, l’activité en ligne pour sortir un site tout beau, tout neuf, qui va prendre en compte le client avant tout avant de prendre en considération des aspects beaucoup plus techniques et liés au système d’information. Donc, oui, le savoir faire a évolué et on a décidé de se doter d’une arme de vente en ligne digne de ce nom, si je puis dire, avec des ambitions importantes sur l’aspect digital.

      Et donc, ce seront des actions qui seront maintenues et même amplifiées une fois la crise sanitaire passée ?

      Tout à fait !

      On pense que les ventes en ligne ont, comme tout le monde a pu le constater, ont progressé à peu près dans tous les secteurs, pendant cette crise. Les consommateurs vont avoir plaisir à retourner dans des boutiques. Ils ont continué à le faire d’ailleurs chez nous, pour le contact et le conseil. Mais on pense aussi que le commerce en ligne à le vent dans le dos, si je puis dire, et qu’il faut qu’on soit meilleur sur cet aspect-là des choses et on a, à nouveau, des ambitions en la matière avec un site sur lequel on a passé beaucoup de temps à construire et on va passer beaucoup d’énergie à le lancer et à le faire prospérer.

      Où en est le développement de votre réseau de magasins, pour cette première partie de l’année?

      On n’a pas mis le curseur sur le développement du réseau au cours des dernières 18-24 mois, un peu par la force des choses, compte tenu du contexte sanitaire, de nos projets en interne. Mais depuis quelques mois, on revoit, on renoue avec un flux de candidats à la franchise importants et des dossiers immobiliers qui reviennent en nombre. Les dernières ouvertures ont eu lieu en Guadeloupe.

      On a ouvert un deuxième magasin en Guadeloupe. C’était au tout début de l’année et celui d’avant, c’était à Reims. Pour ce qui est des ouvertures à venir, je vous ai dit on a bon espoir de renouer avec des ouvertures. On vise 3 à 5 ouvertures par an pour le réseau franchisé et on vise entre 2 et 3 ouvertures par an pour le réseau intégré, avec d’ores et déjà un magasin qui devrait ouvrir à la rentrée de septembre dans la région Grenobloise.

      Quels sont les critères à respecter pour devenir franchisé L’Eau Vive, rejoindre le réseau?

      Les critères à la fois sont nombreux, sont toujours les mêmes depuis que la franchise existe, mais ce sont un peu resserrés à certains niveaux. On cherche d’abord des gens qui ont le sens du commerce. Nous avons également à coeur de nouer des partenariats avec des gens qui sont des gestionnaires puisque des gestionnaires, des chefs d’entreprise, puisque dans la franchise, c’est ça dont il s’agit, donc, on aime parler de nos franchisés partenaires, qui ont toute latitude pour conduire leurs affaires en cohérence avec le réseau de franchises.

      Et on cherche aussi des managers puisque un point de vente Eau Vive, c’est une équipe entre six et dix ou douze personnes. C’est également une compétence recherchée chez nous.

      Quelles sont les valeurs de l’entreprise? Est ce que les franchisés doivent adhérer à une philosophie particulière ?

      Les valeurs de l’entreprise, alors là aussi, on y est très attaché, comme en tant qu’entreprise familiale et indépendante des grands groupes, ont à cœur de mettre la relation humaine au centre des relations qu’on noue avec nos partenaires franchisés. Les valeurs, je dirais, c’est des valeurs d’écoute, de collaboration. Je pense que notre franchise est assez tournée sur l’attention qu’elle peut porter aux franchisés, écouter leurs besoins, écouter les remontées du terrain, puisque les franchisés sont vraiment en contact avec les clients.

      Ils sont ceux qui connaissent le marché et leur apport est très valorisé à mes yeux et on essaye de travailler dans la collaboration autour d’un certain nombre d’outils et notamment autour de la politique commerciale, puisque on a créé des groupes de travail qui leur permettent de s’exprimer. Et on essaye, dans la mesure du possible, d’aller dans le sens de ce qui est demandé. Donc une franchise, je dirais assez tournée sur la collaboration, mais aussi tournée sur des valeurs très simples de respect et à nouveau d’écoute, je l’ai dit et avec, on l’espère, beaucoup de bienveillance dans la façon dont elle est transcrite sur le terrain.

      Comment se déroule le recrutement et la formation de vos nouveaux franchisés dans le contexte actuel?

      Comme toujours, j’ai envie de dire, on n’a pas changé vraiment nos méthodes. On est bien obligé d’accueillir et de former les franchisés sur le terrain et c’est ce qu’on fait. Un franchisé qui nous rejoint ou qui veut nous rejoindre passe par plusieurs étapes. Il y a un certain nombre d’étapes qui sont les étapes de sélection ou de recrutement, alors je précise juste ici, et avant de répondre complètement à la question que, ce qu’on appelle cette étape de recrutement, c’est une validation dans les deux sens.

      Moi, je pense que se lancer dans la franchise, c’est un vrai projet. C’est un projet de vie. C’est un projet entrepreneurial aussi. Et du coup, nous, autant on valide des candidats, mais on attend aussi des candidats de valider le projet entrepreneurial qu’on leur propose de valider le concept et l’enseigne. Cette validation, elle va vraiment dans les deux sens,j’insiste là-dessus, parce que c’est quelque chose de très, très important à mes yeux.

      Une fois cette étape passée, les étapes suivantes ont trait à la formation et se déroule dans nos magasins avec le respect des mesures sanitaires, évidemment. Mais ça, pour le coup, ça, ça n’a pas changé. On est toujours très, très attachés à ce qu’il y a un maximum de temps passé sur le terrain.

      Quelles mesures spécifiques vous avez prises pour accompagner vos franchisés, depuis le début de la pandémie?

      Écoutez nous, on a la chance d’avoir une activité qui s’est poursuivie. On n’a pas eu, comme d’autres dans d’autres secteurs, des fermetures ou des obligations d’arrêter notre activité. Donc, les mesures d’accompagnement c’est surtout d’essayer de faire le job comme on le faisait auparavant et de le faire encore mieux aujourd’hui. Il n’y a pas de mesures particulières qui ont été mises en place, eu égard au fait que les magasins sont restés ouverts en continu pendant la crise.

      Quel conseils, vous pourriez donner à des personnes qui veulent créer leur entreprise et qui envisagent de se lancer dans le secteur de l’alimentation bio?

      Peut-être le conseil que je pourrais apporter, c’est de bien regarder quelle est l’ambition? Et quelle est la stratégie de l’enseigne avec laquelle ils veulent nouer un partenariat? Avec quelles valeurs? Avec quelle manière? Ce projet d’entreprise sera développé, qui concerne le secteur du bio, il y a vraiment une polarité qui est en train de s’opérer entre deux types d’acteurs, des acteurs qui sont historiquement présents dans l’univers du bio et qui ont les valeurs qui vont avec dont on fait partie. Et il y a des acteurs plus opportunistes, qui ont aussi un projet de développement fort de réseau de magasins bio, qui ont recours à des méthodes qui sont plus celles de la GMS, que avec les outils et avec les valeurs qui vont avec.

      Donc, une question de fond que je me poserais, moi, si j’étais en réflexion autour d’un projet de création de magasins bio, ce serait est-ce que je veux contribuer à un système qui est celui de la GMS à travers une enseigne bio? Où est ce que je veux donner du sens à mon activité? Je dirai jusqu’au bout du projet en portant des valeurs d’indépendance et en portant les valeurs d’une entreprise comme la nôtre, qui a plus de quarante ans d’expérience dans le métier et qui ne fait pas ça par opportunisme. Mais qui fait ça par conviction. La question qu’un entrepreneur doit se poser aujourd’hui, c’est quel est le projet auquel je veux adhérer et dans quelle mesure il est cohérent jusqu’au bout avec la distribution de produits bio.

      Bapiste Cotte, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes directeur général de l’enseigne de magasins bio L’eau vive et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

      Merci Vincent Poupougnac.

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