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      Miniature-Cesar Bothier-1400×1400

      7 min

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      MP3 (16.89 Mo)

      Cesar Bothier, responsable commercial la marque de vêtements de rugby pour homme Otago, nous explique ses objectifs d’ouvertures de boutiques à l’enseigne.

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      Transcription du podcast

      Cesar Bothier. Bonjour, vous êtes responsable commercial de l’enseigne Otago. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Merci à vous pour cette invitation.

      Pouvez vous nous en dire plus à propos du concept Otago ?

      C’est une marque de vêtements homme spécialisée dans la thématique rugby, comme son slogan le dit c’est « sport chic et dynamique ». Des collections plutôt colorées avec une gamme de tailles qui va du S jusqu’aux 4 voir 5 XL. Nous avons actuellement seize magasins dans le sud ouest. C’est une marque qui a 30 ans. C’est une marque familiale qui a été créée par mon père. On est deux enfants à travailler dedans. Moi, je m’occupe commercial. J’ai un autre frère qui s’occupe de toute la partie RH. On a eu un réseau de franchises il y a déjà quelques années où on n’avait pas eu trop de critères de sélection. Donc, au bout de quelques années, on s’est rendu compte que ça correspondait pas aux critères qu’on avait. Et du coup, on a racheté toutes les franchises qu’on avait, on a refait un circuit de magasins en propre et depuis le début de l’année, on s’est dit qu’on allait relancer un réseau de franchises avec un nouveau concept de magasins qu’on a mis en place et qu’on a installé dans une grande partie de nos magasins depuis 2019, avec une charte de franchises qui est beaucoup plus élaborée que ce qu’on avait eu, avec des critères de recrutement qui sont par ailleurs beaucoup plus précis qu’auparavant.

      Donc on a beaucoup appris de nos erreurs dans la franchise et donc là on repart sur des nouveaux contrats de franchises qui sont en commission affiliation. Mais comme ça, il n’y a pas de gestion de stock pour le franchisé. Il y a juste des travaux à financer pour installer le concept de magasin dans le local qu’il aura choisi, dans le local qu’il a si il veut le transformer. Et après nous on s’occupe de tout. On fait passer un architecte qui lui dessine le concept adapté à son magasin. On lui fournit des artisans à moins qu’ils veulent choisir les artisans. Pendant toute la durée, il y a la possibilité de faire une formation sur la période que le franchisé souhaitera. Le temps de formation obligatoire est d’une semaine. Après, il peut aller à quinze jours, trois semaines, comme le souhaite le franchisé, on peut former plusieurs personnes. Et après, la fin de formation se fait pendant l’implantation du magasin. Donc on fait l’implantation avec eux, on leur fait un complément de formation, on leur explique les produits en détail. Comment ça taille, comment ils sont faits, quels sont les entretiens à avoir sur ces produits, etc. On fait tout une présentation de collections. On refait une formation sur le logiciel de caisses qui avait déjà été fait et on les accompagne sur la première semaine d’ouverture où on reste avec eux.

      Puis après, il y a un suivi quotidien par téléphone et on y passe au moins une fois par mois leur rendre visite, voir comment ça se passe, voir si le magasin correspond aux critères qu’on souhaite en terme de tenue, en terme d’accueil, en terme de présentation de produits et en terme de cohérence sur les produits mis en avant. Toutes les vitrines sont charter, sont changées tous les mois. Ils sont vraiment guidés dans toute la vie et le fonctionnement du magasin.

      Et sont les principales caractéristiques de votre nouveau concept magasin. Quel positionnement il traduit sur votre marché ?

      On a voulu sortir un peu de cette image rugby qu’on a depuis le départ, parce que la marque est une marque de rugby à l’origine. Parce qu’Otago, c’est le nom d’une province en Nouvelle-Zélande. Pour s’étendre une clientèle un peu plus vaste et ne pas être catégorisé comme juste une marque en rugby, on a souhaité faire un concept plus dans le thème Nouvelle-Zélande, voyage, avec du bois, avec des affiches colorées, plus sur le thème de la Nouvelle-Zélande avec des suspensions pour donner un aspect cosy dans le magasin. Sur les deux derniers magasins qu’on a fait, on a amené des pièces plutôt originales. On a mis un triporteur dans un des magasins à Sarlat, on l’a adapté pour s’en servir de présentation pour des vêtements. Et dans le dernier qu’on a fait, on a découpé le derrière d’une 4L pour s’en servir à présenter des vêtements qu’on a accroché sur un mur.

      Quels sont vos objectifs de développement en commission filiation pour 2022 ?

      Pour 2022, on n’a pas de gros objectifs. On pourrait faire à deux, ça serait très bien. On a surtout un objectif de qualité. On a décidé de ne pas en faire énormément mais bien de choisir, de faire des contrats sur la durée, des contrats qui nous correspondent, qui vont correspondre à part ce qu’on va choisir, présenter ce qu’on recherche, ce qu’est la marque, ce qu’est le travail au quotidien, comment on veut que ça fonctionne. Si ça correspond à la personne, c’est très bien. Si la personne nous correspond aussi, c’est très bien. Parce que nous, on souhaite des contrats sur la durée, donc on n’a pas envie d’en faire une dizaine ou une vingtaine par an. On en a pas besoin surtout. Déjà si on en fait deux pour commencer, sur cette année 2022, ça sera très bien et après on verra comment ça vase passer cette année, on aura sûrement des objectifs d’ouverture sur les années suivantes plus élevés mais jamais à gros volume. Je pense qu’on va en faire nous deux en propre, en succursale. Et si on pouvait faire 2 franchisés, c’est très bien.

      Quelles sont les régions, les villes où vous souhaitez étendre votre réseau qui, on l’a compris, est originaire du Sud-Ouest ?

      On est implanté en Grand Sud-Ouest pour une question de pratique, parce que ça nous permet d’avoir des circuits pour les personnes qui tournent dans les magasins qui sont plus pratiques. Mais après sur toute la France avec grand plaisir, dans des zones ou on serait pas allé en succursale. S’il y a des gens qui veulent aller en Bretagne, dans le nord de la France, dans l’Est, toute la France est ouverte. A part les villes ou on a déjà des boutiques implantées.

      Quels sont les critères pour devenir franchisé Otago ? Quels profils de partenaires vous recherchez ?

      Le profil de partenaires qu’on recherche, c’est quelqu’un qui a déjà une connaissance dans le commerce. c’est le première critère qui est plus important, que la personne sache comment fonctionne un commerce, qu’est ce qu’est la vie quotidienne dans un commerce. Parce qu’on a déjà eu plusieurs franchisés qui étaient là pour des reconversions, qui n’avaient pas de notion du commerce et de la vente et qui se sont rendu compte, au bout de plusieurs années que finalement le commerce n’était pas si facile que ça où c’était pas simplement jouer au marchand. Il y avait plein d’autres choses à faire derrière. On veut des personnes qui connaissent le métier. Si il a déjà percé dans le textile, c’est un plus, on a déjà eu une expérience dans le textile. Mais après, voilà ce qu’on veut c’est des personnes motivées qui ont un réseau sur la ville ou qui sont connues dans la ville dans laquelle ils vont s’implanter.

      Et quel budget il faut prévoir pour ouvrir un magasin Otago ?

      Pour un magasin, il y a un droit d’entrée de 5 000 € et après les frais sont juste les frais de travaux qui varient entre 60 000 et quatre 80 000 € en fonction du magasin ou de la surface ou des travaux qui ont déjà été effectués dans le magasin. Sur un magasin neuf, sur une cellule vide par exemple, les travaux vont varier entre 60 000 et 80 000 €.

      Quel type d’emplacement vous recherchez en priorité, quelle surface ?

      Le type d’emplacement, en centre ville, donc emplacement numéro un dans la rue commerçante et des galeries marchandes qui sont déjà en activité. Ce sera plus simple pour le démarrage pour le franchisé. Pour les galeries marchandes, il y a moins de critères? Je pense que c’est plus au cas par cas. La surface minimum pour pouvoir présenter la totalité de la collection, on a besoin d’au moins 80 mètres carrés, 70 de surface de vente sûr et après on peut monter jusqu’à 150 ou 160. Après, on n’a pas besoin d’une grande réserve parce que comme on fait des livraisons toutes les semaines ou 2 à 3 fois par semaine en période forte, la réserve n’est jamais bien pleine. Généralement, il faut se concentrer sur la surface de vente.

      Pour finir, quels conseils pouvez vous donner à un porteur de projet qui aimerait se lancer dans votre activité ?

      Qu’ils nous contactent avec grand plaisir, on échangera. On est ouvert à toute demande. Après on va exposer nos critères. Puis on est toujours content de pouvoir discuter, présenter notre société et présenter notre concept à des gens donc qu’ils n’hésitent pas à nous contacter. On sera toujours là pour leur expliquer et leur présenter le concept de franchise Otago.

      Cesar Bothier, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes responsable commercial de l’enseigne Otago et que votre actualité est retrouvée notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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