Frédéric Pruvost, Franchisé, Repar’Stores

7 min Publié le 2 février 2023

Frédéric Pruvost, bonjour. Vous êtes franchisé de l’enseigne Repar’Stores à Boulogne-sur-Mer. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Merci. Bonjour à vous.

Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant d’intégrer l’enseigne Repar’Stores ?

Donc moi en fait, avant d’intégrer Repar’Stores, j’ai été conseiller en assurance. J’ai fait ça pendant huit ans dans différentes sociétés. J’ai fini dans un gros groupe qui était la Macif, donc j’étais conseiller en agence.

Et qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans la création d’entreprise ?

Mon boulot en lui-même ne me plaisait plus, les consignes que l’on me demandait d’appliquer c’était plus en phase avec ma façon de voir les choses. Ensuite, c’était devenu trop sédentaire pour moi. Donc j’ai cherché à me réorienter et si possible, je cherchais une solution dans l’entrepreneuriat. Je n’avais plus envie d’être salarié, d’avoir cette notion de hiérarchie.

Comment est-ce que vous avez choisi le secteur d’activité pour vous reconvertir ?

Donc moi j’avais déjà de bonnes compétences, enfin un bon niveau manuel. J’avais déjà, à titre personnel, rénové une maison, donc je voulais trouver quelque chose qui allie le côté manuel et le côté commercial puisque c’était là où j’avais le plus de compétences. J’ai donc fait des recherches sur internet. Au début je voulais me lancer seul et j’ai bien vite vu et compris que la franchise était quand même un moyen de démarrer plus facilement et plus vite. Donc au fur et à mesure de mes recherches, j’ai trouvé Repar’Stores.

Et qu’est-ce qui vous a séduit dans ce concept Repar’Stores ?

Le concept en lui-même, c’est vrai que c’était une activité que je ne connaissais pas, je ne savais pas que ça existait. Donc ça partait déjà d’un bon point puisque je ne la connaissais pas et que ça n’existait pas sur mon secteur donc c’était déjà pour moi un bon début. Ensuite, sur le papier, c’était l’apport personnel puisque je disposais pas forcément d’une grosse trésorerie au départ et donc Repar’Stores remplissait, à ce niveau-là, correctement les critères. Donc j’ai contacté un Repar’Stores, j’ai donc contacté Guillaume Varobieff, que j’ai rencontré. Je suis descendu à Montpellier pour le rencontrer et discuter avec lui. Donc on a vu à ce moment-là mon secteur d’implantation qui était, par chance, encore disponible. Il m’a présenté l’activité, tout le business plan, etc. Et donc ça m’a séduit. La personne en elle-même, qui était donc Guillaume, était quelqu’un de très sympathique, très accueillant, une mentalité qui m’a plu et le concept m’a plu, je me suis lancé.

Combien de temps a duré votre parcours, j’allais dire avant de démarrer entre le moment où vous avez eu l’idée du projet et la signature du contrat on va dire ?

Ça a été très rapide. J’ai démissionné de mon poste en juin et je suis rentré en formation mi-septembre pour un début d’activité au 1ᵉʳ novembre 2016.

D’accord. Comment avez-vous choisi votre ville d’installation ?

C’était là où j’étais en poste à l’époque en assurance. C’était le secteur le plus proche de chez moi et celui qui me plaisait également. Parce que moi, donc sur Boulogne sur Mer, je suis sur un littoral donc ça reste un cadre plutôt sympathique.

D’accord. Comment avez-vous été formé et accompagné lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?

Quand on arrive chez Repar’Stores, il y a une formation initiale qui est dispensée de six semaines au centre de formation de Repar’Stores, qui est donc maintenant basé à Montpellier, et pendant ces six semaines on apprend à décortiquer des volets roulants. Mais donc dans un premier temps c’est des formations théoriques et pratiques avec des franchisés qui sont basés autour de Montpellier. Donc on alterne la théorie et la pratique pendant ces six semaines. C’est six semaines assez intenses où on voit également la partie commerciale et la partie comptable. On devient des chefs d’entreprise donc on a toute la partie administrative également à apprendre à gérer.

D’accord. Qu’est-ce qui a séduit l’enseigne Repar’Stores dans votre profil ? Quelles qualités ils recherchent particulièrement chez leurs candidats ?

Ils recherchent des personnes qui ont envie d’entreprendre, qui ont quand même un minimum de capacité manuelle et qui ont également un esprit de famille, c’est quelque chose qui tient à cœur à Repar’Stores et aujourd’hui moi ça fait depuis 2016, ça fait plus de six ans que j’y suis et c’est quelque chose qui est encore ancré fortement chez Repar’Stores. Il y a vraiment cet esprit de famille, on n’est pas sur un esprit purement business.

En termes d’investissement combien il faut prévoir ?

Alors à titre personnel, il y a l’apport qui est l’apport minimum de 5 000 € et ensuite, au niveau du business plan et des banques, moi à l’époque c’était 45 000 € qu’il fallait investir. Aujourd’hui je sais que ça a augmenté légèrement, on approche les 50 000 € mais tout ça c’est lié à des prêts bancaires, de sa poche, concrètement, on sort l’apport de création de société qui est de 5 000 €.

Et comment a évolué votre activité depuis votre lancement en 2016 ?

Très bien. Aujourd’hui, j’ai deux secteurs, j’ai le secteur de Boulogne et de Calais. J’ai trois camions qui circulent et donc un chiffre d’affaires qui augmente d’année en année correctement.

Trois camions qui circulent ça veut dire que vous avez deux salariés ?

Deux techniciens tout à fait.

D’accord, très bien. Et vous avez des projets encore de vous développer davantage ?

Oui, tout à fait. Cette année, je recrute une assistante téléphonique pour mettre directement au local parce qu’aujourd’hui j’ai un bureau et un dépôt sur le secteur de Boulogne. Et normalement, sur le deuxième semestre, je devrais recruter un aide poseur pour assister les techniciens sur les chantiers de pose.

Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à se reconvertir pour devenir franchisé comme vous l’avez fait ?

Moi à l’époque quand j’ai parlé de mon projet de reconversion ça faisait peur aux gens. C’est quand même quelque chose qui est assez méconnu. Il faut prendre contact avec Repar’Stores. Ils vont savoir rassurer la personne, voir si elle est aussi capable de se lancer dans ce projet, mais il faut tenter. Repar’Stores c’est aujourd’hui une très belle aventure et ce n’est pas quelque chose qui va s’arrêter demain. C’est un beau concept, une belle entreprise, une belle famille.

Et si ce n’est pas indiscret en termes de revenus par rapport à votre profession antérieure, vous vous y retrouvez ?

Oui, aujourd’hui oui. Et même des revenus qui sont aujourd’hui supérieurs à ce que ce que j’avais précédemment, et une qualité de vie différente.

Frédéric Pruvost, je vous remercie pour vos réponses. Je rappelle que vous êtes franchisé de l’enseigne Repar’Stores à Boulogne sur Mer et donc à Calais et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

Merci à vous de m’avoir consacré du temps.

Merci beaucoup Frédéric.