Maxime Gérard, Fondateur, Cuisines Venidom

7 min Publié le 16 janvier 2025

Maxime Gérard, bonjour. Vous êtes fondateur de l’enseigne Cuisines Venidom. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Merci à vous.

Pouvez-vous nous rappeler l’originalité du concept Cuisines Venidom sur le marché des cuisines ?

Comme son nom l’indique, Cuisines Venidom est une enseigne où nous venons à domicile, Venidom = venir à domicile. Notre particularité est d’avoir un camion-magasin plutôt que d’avoir un showroom traditionnel. Nous avons fait le choix d’avoir un véhicule utilitaire aménagé avec trois cuisines d’exposition à l’intérieur et plus de 120 porte-échantillons qui nous permettent de montrer chez le particulier les modèles que nous proposons.

Depuis quand est-il développé en franchise ?

Dans quelques mois, on va fêter les 14 ans. Déjà 14 ans que j’ai créé le concept et il a été lancé en franchise en 2016, donc bientôt neuf ans.

Et où en est son développement en franchise ?

En ce moment-même, nous avons deux nouveaux adhérents à Argentand et à Blois et nous serons une vingtaine à la fin de l’année.

Et quels sont vos objectifs de développement en franchise pour l’année 2025 ?

Je vais vous faire une lapalissade le plus possible de plaisanteries mises à part, on envisage entre six et huit nouveaux franchisés pour l’année prochaine.

Est-ce qu’il y a des régions ou des villes où vous souhaitez compléter votre maillage en priorité ?

J’aimerais toujours continuer avec ce qu’on appelle le développement en tâches d’huile ou en escargots. Nous avons pas mal d’adhérents dans le Sud-Ouest, mais j’aimerais beaucoup avoir des franchisés à Limoges, Angoulême où Brive qui sont des secteurs très porteurs et où j’espère un jour avoir des franchisés.

Le siège de l’entreprise est basé dans quelle région ?

Dans le Périgord, dans le très beau Périgord à Périgueux, où justement, demain, nous avons tous nos franchisés qui viennent. On va inaugurer notre nouveau siège social, un bâtiment au saturbois respectueux de l’environnement avec des panneaux photovoltaïques, on est visible depuis l’autoroute avec ce bâtiment qui a 200 mètres carrés de bureaux et 250 mètres carrés d’ateliers, puisque je vous le rappelle, on fait toujours nos camions magasins en interne dans nos locaux.

Pour ce développement en taches d’huile, quels profils de franchisé vous recherchez en priorité ?

Il va y avoir trois profils. Soit un concepteur vendeur ou un directeur de magasin, par exemple, qui connaît le métier de la cuisine équipée, qui est salarié et qui a envie de se lancer à son compte. Des installateurs, là justement les deux qui sont en formation sont des installateurs qui apprennent le métier de concepteur vendeur et évidemment de gestionnaire. Ou alors des personnes en complète reconversion. Je prends toujours cet exemple-là, mais parce qu’il est marquant. Notre franchisé de Clermont-Ferrand était assistante maternelle pendant sept ans et suite à la formation de six semaines, ça fait aujourd’hui trois ans et demi qu’elle ait franchisé Venidom et on l’a formée de A à Z.

Cette formation de six semaines, comment elle se déroule concrètement ?

Il y a cinq semaines in situ à Périgueux, trois semaines de formation, une semaine où ils rentrent chez eux pour ingérer le contenu et ensuite deux semaines de nouveau Périgueux, puis une semaine complète de suivi avec mon directeur de réseau et moi-même. Nous allons directement chez eux pour le démarrage d’activité.

Comment est-ce que vous déterminez le potentiel d’une future implantation ?

On travaille avec une société qui fait du géomarketing. On leur produit états locaux du marché qui nous permet de voir le nombre de foyers, le revenu moyen par habitant, etc. Et on travaille avec un vrai partenariat pour déterminer les zones de chalandises idéales pour eux.

Un camion, un magasin rayonne sur quelle distance en général ?

Généralement, on part du principe qu’il faut faire 45 minutes maximum autour du domicile du franchisé.

D’accord. Et quels sont les investissements à prévoir pour ouvrir une franchise Cuisines Venidom ?

Pour donner aux auditeurs une idée par rapport à un magasin traditionnel, il faut investir entre 450 minimum et 600 000 € pour des magasins. Chez Cuisines Venidom, il y en a pour moins de 100 000 €, puisque tout inclue le droit d’entrée, la formation, ce qu’on appelle le pack communication, le camion, son agencement, vraiment tout inclus. Il y en a pour 95 000 € hors taxes, évidemment.

Comment le futur franchisé procède-t-il pour se faire connaître au lancement de son activité, n’ayant pas de magasin, j’ai envie de dire ?

Justement, ça fait partie d’une journée complète de formations qu’on évoque, et je l’ai fait d’ailleurs il y a deux jours. On a 17 moyens de trouver des clients via des constructeurs de maisons individuelles, des agents immobiliers, des importeurs d’affaires comme les courtiers en travaux, les courtiers en financement. En fait toutes les personnes qui sont en relation avec des porteurs de projets, on va prospecter. La prospection fait partie intégrante du métier de franchisé Cuisines Venidom et on a déterminé 17 moyens de trouver des clients.

Quel est le délai, en général, entre la signature du contrat et le lancement d’activité ?

Même pendant la formation c’est arrivé, justement, Nathalie dont je parlais de Clermont-Ferrand, qui a vendu des cuisines pendant la formation. Ça peut aller très vite. Au lendemain de la formation, on peut signer des contrats. Rien n’empêche d’être très proactif et d’avoir des demandes de devis et des ventes de cuisines, salles de bains ou de dressing d’ailleurs, dès le lendemain de la formation.

Et combien de temps il faut à un ou une franchisé(e) pour amortir son investissement ?

Généralement, c’est deux ans, deux ans et demi.

Est-ce que la conjoncture, l’inflation ont un impact sur votre activité ?

On parle beaucoup en ce moment de l’inflation et de la baisse des ventes en cuisines équipées. Je regardais une étude de l’IPEA qui est spécialisée justement sur la statistique des meubles. On a perdu 9 à 10% par rapport aux années après Covid. Donc, on revient à des ventes qui sont plutôt stables, années Covid, aux années 2018, 2019. Il y a toujours des cuisines équipées qui se vendent sur le pilote de Périgueux ou même sur les points de vente franchisés. Les cuisines se vendent toujours. Certes, 9%, 10% de moins qu’en 2021, 2022. Mais il faut replacer dans le contexte, c’était des années folles, vraiment folles. Donc, on vient à des rythmes normaux et le marché se porte bien.

Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

Le mieux, justement, c’est de prendre contact avec nous, de venir au siège social, de faire ce qu’on appelle une journée découverte, voir le camion-magasin. Il y aura un focus sur les chiffres du marché, la rentabilité économique. On lui proposera un prévisionnel gratuit et sans engagement via notre de cabinet d’experts comptables partenaires qui, justement, étudiera la possibilité de devenir franchisé. Et c’est un beau métier qui nous permet, sans magasin, sans salarié, de concevoir et vendre des projets qui vont changer la vie des clients. C’est quand même un achat très important pour un particulier. Donc, il y a quand même de belles années devant nous et franchisé Venidom, c’est un métier qui, tous les jours, fait qu’on est heureux de proposer des aménagements, des solutions qui changent la vie des clients.

Maxime Gérard, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes fondateur de l’enseigne Cuisines Venidom et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.