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      7 min

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      MP3 (7.12 Mo)

      Mina Zanat, Directrice pôle franchise du Groupe Viasphère, nous fait part de ses objectifs de développement pour le réseau de services à domicile Merci+.

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      Sommaire

      Pour une écoute simplifiée de ce podcast interview de Mina Zanat, Directrice du pôle franchise du groupe Viasphère, rendez-vous directement à la partie qui vous intéresse.

      Transcription du podcast

      Mina Zanat Bonjour, vous êtes directrice pour franchise du groupe Viasphère, auquel appartient le réseau Merci +. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Avec grand plaisir.

      Quel bilan dresseriez de ces derniers mois rythmé par la crise sanitaire ? Quel impact ça a eu sur l’activité de votre réseau ?

      Sur l’activité de notre réseau, il y a eu un impact positif. Ça fait bizarre de l’entendre, mais la crise sanitaire nous a permis, je pense à tous de se remettre en question et surtout donner l’opportunité à des candidats à la franchise qui réfléchissaient longtemps à basculer de carrière et de devenir un chef d’entreprise, de justement prendre conscience qu’il fallait franchir le pas.

      Donc, ça a eu un impact assez positif en interne de la part de nos franchisés. Merci + se développait en plusieurs marques ou plusieurs enseignes du réseau, mais aussi pour les candidats externes. Ça nous a fait vraiment prendre conscience qu’il y a une réelle demande pour des ouvertures chez Merci +.

      Est ce que vous avez dû faire évoluer votre savoir faire afin de vous adapter à cette période particulière ?

      Alors, justement, nous avons fait le choix avec le groupe Viasphère de ne pas subir la crise sanitaire, mais plutôt investir. Je m’explique. Alors nous avons pris la décision d’auditer notre marque Merci + qui nous a permis aussi d’investir dans des outils qui pourraient justement avoir plein de bénéfices pour nos franchisés et pour les futurs franchisés. On voulait se différencier de la concurrence. On a mis en place un outil opérationnel qui s’appelle Einstein qu’utilisent les franchisés, qui a été fabriqué par nos équipes et les franchisés en sont vraiment très, très contents. Ça leur permet de gagner du temps, de développer leur RH, de développer leur clientèle avec des nouveaux services additionnels. Nous avons réécrit l’histoire. Le covid nous a permis de réécrire une histoire de Merci +.

      Est ce que vous avez le sentiment que les métiers des services à la personne sont plus valorisés, mieux reconnus qu’avant la pandémie ?

      On se bat au quotidien. Ce sont des métiers effectivement qui, pour moi, ne sont pas assez valorisés, qui, aujourd’hui, nous permettent de se battre à toutes les enseignants. Il n’y a pas que nous et on se bat ensemble pour valoriser le métier des nounous, des auxiliaires de vie et des femmes de ménage ou autres. Aujourd’hui, nous avons mis en place des formations pour valoriser le métier. Nous accompagnons effectivement les aides ménagères dans leurs prestations de ménage à domicile, de repassage et aussi aussi de jardinage, puisqu’on en fait aussi.

      Donc, ça permet aussi de les valoriser et de les fidéliser et que ces personnes restent auprès de nous pendant de longues années.

      Où en est le développement de votre réseau ?

      Alors, le Salon de la franchise et la sortie de pandémie nous a permis cette année d’en ouvrir plus chez Merci + et d’accompagner suite au salon, on a eu une centaine de prospects potentiels que nous traitons par marque chez Viasphère. Chez Merci +, nous sommes à une vingtaine de franchisés en cours d’accompagnement pour 2022.

      Ce sont vos objectifs de développement, ouvrir une vingtaine d’agences supplémentaires ?

      Notre objectif était de 15 et on ira un peu plus de 15. Donc nous sommes très satisfaits.

      D’accord. Et ça, ça vous permettra de passer la première implantation sur le territoire à la fin 2022 ?

      Nous serons 65 68.

      Et quel est le potentiel pour l’enseigne merci + sur l’ensemble du territoire ?

      Le potentiel et le besoin des foyers est vraiment présent. Ce que nous travaillons aujourd’hui, c’est la qualité de service qui est déjà présente dans l’amélioration, avec des services additionnels pour pour tous les foyers. Mais aussi, le cœur de notre métier, c’est le recrutement. C’est vraiment la valorisation du métier, le recrutement. Donner envie aux personnes de travailler chez nous, c’est notre objectif.

      Quels sont les critères pour devenir franchisé Merci + ?

      Envie d’entreprendre. C’est la première qualité. Le premier critère que nous étudions avec le candidat. Aimer le métier aussi, parce que être chef d’entreprise dans une entreprise qui fait du ménage à domicile, du repassage et du jardinage, c’est de prendre conscience que voilà le cœur du métier c’est le RH, c’est les aides ménagères, c’est de valoriser le métier donc il faut aimer l’humain. Il faut aimer le métier et aussi avoir une âme de chef d’entreprise.

      Quel est le budget à prévoir pour quelqu’un qui souhaite ouvrir une franchise Merci + ?

      Le budget varie en fonction de l’implantation. Il varie entre 60 000 € et 80 000 €.

      Est ce qu’il faut un local commercial avec vitrine pour exercer ?

      Il est préférable d’avoir un local avec vitrine pour une visibilité pour proximité client parce qu’on travaille énormément sur la proximité clients et intervenants.

      Quels types d’emplacements pour chercher du coup, pour implanter ces agents ?

      Par rapport à la localisation aujourd’hui, il y a énormément d’opportunités chez Merci +. Donc, nous travaillons en étroite collaboration avec Territoire et Marketing qui nous permet effectivement d’implanter au maximum et donc d’amener l’opportunité aux franchisés, d’ouvrir ou une franchise sur un territoire à fort potentiel en termes de nombre de population je parle, mais pas en potentiel client parce que le foyer a besoin toujours d’aide ménagère. En revanche, nous avons créé un nouveau service pour tout ce qui est zone semi-rurale, qui est de la micro franchise avec des droits d’entrée bien sûr minoré pour pouvoir combler tout le territoire français.

      D’accord, et en termes d’apport personne, du coup, quel est l’apport personnel à prévoir pour la franchise Merci + et pour cette micro franchise ?

      Alors, en général, l’apport personnel il varie entre 20 et 25 % et le reste avec des prêts bancaires, peu importe l’investissement. Pour une franchise, donc, l’investissement est entre 60 000 et 80.000 €. Pour une micro franchise, il est plus dans les 30 000 à 40.000 €, donc l’apport devrait être de 25 %.

      Comment se déroule la formation de nouveaux franchisés ?

      Nous avons une formation initiale qui dure quatre semaines. La formation initiale consiste à apprendre le métier, à apprendre aussi comment échanger avec le client, comment vendre, comment recruter, où trouver les personnes pour le recrutement, la qualité, la qualité de service. Le métier en soi, c’est à dire comment faire le ménage, comment repasser, comment jardiner, mais aussi d’une formation sur les logiciels métier, que ce soit le logiciel d’exploitation ou le logiciel de paye. Et ça finit par effectivement du social pour recruter les personnes, mais aussi une immersion au sein des agences, que ce soit franchises ou succursales. Donc une semaine. Tout ce que nous aurons appris, en théorie, ce sera appliqué en agence avant ouverture.

      Et enfin, quels conseils donneriez vous aux porteurs de projets qui hésiteraient à se lancer dans votre métier ?

      Il ne faut pas hésiter. Il faut venir nous voir. Nous allons vous convaincre que c’est un bon business. Les personnes dans les foyers ont besoin aujourd’hui, suite à cette période Covid où ils ont pris conscience qu’il fallait bien vivre, vivre sereinement et rentrer chez soi dans une maison propre et avec une qualité de service qui est présente.

      Mina Zanar, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes directrice du pôle franchise du groupe Viasphère et que votre actualité est à retrouver notamment sur les Franchise Magazine et AC Franchise.

      Merci beaucoup.

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