Romain Quencez, Concessionnaire, Isofrance Fenêtres et Energies

7 min Publié le 19 juin 2025

Romain Quencez, bonjour. Vous êtes Concessionnaire Isofrance Fenêtres et Énergies à Echirolles. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Merci à vous.

Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours personnel et professionnel avant de rejoindre l’enseigne ?

Oui, bien sûr, avec plaisir. Je m’appelle Romain Quencez, j’ai 34 ans. J’ai une formation à la base plutôt technique. J’ai été formé chez les compagnons du Tour de France sur les métiers de la charpente et de la construction de maisons aux Saturbois. J’ai eu une première partie où j’étais entrepreneur, donc dans la partie charpente et couverture. À la suite de ça, j’ai revendu ma première société de charpente. Je suis allé me former au commerce dans deux différentes entreprises et dans deux différents corps de métier, on va dire. L’un dans la sécurité électronique et l’autre dans la vente et le commerce de véhicules. Et à la suite de ça, j’ai remonté une entreprise spécialisée dans la rénovation énergétique qui s’appelait à l’époque AD Validem, qui est devenu MIP aujourd’hui avec deux associés. Et on a racheté une société qui s’appelle Alp Iso Renov, qui était concessionnaire Isofrance, qui a rejoint notre groupe. On a cinq agences aujourd’hui, dont cette agence Alp Iso Renov, qui est sous panneau Isofrance, qui était déjà en concession Isofrance lorsqu’on l’a rachetée. Et on a souhaité continuer le partenariat avec cette concession qui nous apporte beaucoup, beaucoup de solutions à la fois techniques, à la fois commerciales, à la fois marketing, et qui nous ont permis d’arriver dans le monde de la menuiserie et du chauffage assez sereinement avec un bon accompagnement.

Et qu’est-ce qui vous a séduit plus particulièrement chez Isofrance ?

Déjà, la mentalité. C’est vrai qu’on a pu avoir des échanges avec eux qui ont été assez constructifs dès le départ. Quand on rachète une entreprise qui est sous le panneau, quel qu’il soit, c’est toujours un peu inquiétant pour l’acheteur parce qu’il y a cette notion de pouvoir conserver le panneau et de pouvoir s’entendre avec le franchiseur. Là, en l’occurrence, dès le départ, les échanges ont été assez constructifs. On a pu échanger sur le fonctionnement que nous, on avait sur nos autres agences, sur les autres métiers, voir si c’était compatible avec ce que faisait Isofrance. On a pu aussi échanger avec eux de manière un peu plus large sur les autres métiers qu’on faisait aussi pour potentiellement les développer en partenariat avec Isofrance dans un second temps. Il y a eu des échanges tout au long de cette période de rachat et puis, depuis qu’on a repris et que du contraire avait au quotidien avec eux. Ce que j’apprécie avec cette marque, c’est qu’on a des gens derrière qui sont efficaces, qui répondent et on a une possibilité d’avoir des échanges sur chacune des problématiques qui peut y avoir pour qu’on puisse les régler et éviter qu’elles se reproduisent. C’est un réseau qui est en perpétuelle évolution dans le bon sens et ça, c’est assez agréable.

Comment est-ce que vous avez été formé et accompagné quand vous avez repris cette agence ?

Nous, on avait déjà une bonne connaissance dans la création et la gestion d’entreprise. On avait déjà aussi fait du rachat d’entreprises sur une autre entreprise du secteur grand emploi qui n’était pas dans le même métier. Et après, Isofrance nous a accompagnés pour le coup plutôt sur la formation type du métier de menuisier. On a eu l’opportunité de pouvoir aller visiter les différentes usines qui fabriquent nos produits. On a eu des formations aussi directement dans les usines avec des techniciens sur place sur la pose, sur les technicités et sur les spécificités des menuiseries fabriquées chez AMCC, qui sont les menuiseries qu’on distribue chez Isofrance et qui sont fabriquées par le groupe. Donc, on a pu avoir aussi bien sur la partie commerciale liée à la menuiserie, sur la partie logicielle et sur la partie marketing aussi, un accompagnement pour avoir des actions qui étaient bien ciblées par rapport aux problématiques et aux besoins de la menuiserie.

Quand vous avez repris l’agence, il y avait des collaborateurs en place ?

Oui, c’est une agence qui avait dix collaborateurs en place. On a conservé l’intégralité de ces collaborateurs. On avait une force de vente avec trois commerciaux qui étaient sur place. On a eu des équipes techniques avec cinq personnes. Et puis, on a de l’administratif avec une personne qui reste au bureau. Et on avait en plus assez rapidement une commerciale sédentaire qui est venue nous accompagner pour faire toute la partie relance, suivi client, satisfaction client, etc.

Et comment évolue l’activité de l’agence depuis la reprise ?

Pour une reprise, ça se passe plutôt très bien. On connaît la difficulté de reprendre une entreprise qui fonctionnait déjà très bien, qui était bien dirigée par l’ancien patron. La difficulté pour nous et le risque était d’intégrer cette entreprise à notre groupe qui avait déjà quatre agences et un mode de fonctionnement déjà établi. Donc, un an après, on peut effectivement dire que ça fonctionne. On a fait une année dernière qui était un peu moins bonne que la dernière année avant la reprise, mais qui était une année particulièrement exceptionnelle. Sur les cinq dernières années, l’année dernière a été une très belle année. Là, on fait une année cohérente par rapport aux cinq dernières années de l’agence. Donc, par rapport à la reprise, ça a bien fonctionné et on peut dire qu’aujourd’hui, le pari est gagné.

Est-ce que vous avez aujourd’hui des projets pour développer cette agence ou en créer ou en reprendre de nouvelles ?

On a surtout un projet de dupliquer ce qu’on fait à Eschirel avec Isofrance sur notre agence de Bourgoin. On est en plein avancement et en pleine réflexion pour pouvoir prendre un panneau Isofrance sur la région de Bourgoin, qui est à peu près à 1h00 de Grenoble, sur lequel on a déjà une agence qui est très bien implantée en isolation et en travaux de toiture. On sait qu’on a une demande sur la partie menuiserie aussi sur le secteur. On a l’équipe commerciale qui est à même et qui a envie de passer aussi sur le monde de la menuiserie sur cette agence. Donc, on est en train d’avancer pour ouvrir une deuxième agence Isofrance. On a transformé une de nos agences, lui a rajouté la menuiserie en partenariat avec Isofrance et la partie chauffage également.

Et pour finir, quel conseil vous avez envie de donner à quelqu’un qui hésiterait à se lancer dans cette activité en prenant l’enseigne Isofrance ?

Écoutez, nous, on est arrivé, on a toujours eu des entreprises qui étaient hors réseau et on a toujours travaillé comme ça. Et c’était une vraie inquiétude quand on a trouvé Alp Iso Renov et qu’on a souhaité la racheter, de savoir qu’on allait avoir, entre guillemets, ce franchiseur ou cette concession au-dessus de nous qui allait un peu nous pour brider sur certaines choses. Ce n’est pas le cas à Isofrance. Bien au contraire, ça nous a ouvert l’esprit sur le partenariat et le réel partenariat que ça peut donner à nos entreprises d’avoir une concession comme ça. Donc, on le duplique. C’est bien la preuve qu’on y croit et que ça fonctionne. Pour un jeune entrepreneur en plus, si c’est sa seule entreprise et si c’est sa première, d’autant plus. C’est un vrai confort et une vraie sécurité d’avoir la marque qui est au-dessus, qui nous amène un service marketing, de la communication, des produits de qualité avec une usine derrière, une capacité de fabrication et de solutions assez diverses, des partenariats avec des prix d’achat aussi qui sont très bien négociés. Donc, pour toutes ces raisons-là, il n’y a aucune raison de ne pas y aller. Et pour le coup, Isofrance est un réseau que je conseille les yeux fermés de par son adaptabilité à la personne, au projet et au type d’entreprise qu’on souhaite avoir.

Romain Quencez, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes Concessionnaire Isofrance Fenêtres et Énergies à Eschirol et que l’actualité de votre enseigne est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.