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      MP3 (12.24 Mo)

      Thierry Langlois, Dirigeant de l’enseigne L’Atelier 5, nous présente son concept de vêtements sur mesure pour homme et femme et ses objectifs de développement en partenariat sur le marché français.

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      Thierry Langlois, bonjour. Vous êtes Dirigeant de l’enseigne L’Atelier 5. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Bonjour monsieur Pompougnac. Ravi d’être avec vous pour vous expliquer ce que nous faisons et échanger avec vous.

      Précisément, pouvez-vous nous présenter le concept de l’Atelier 5 ?

      L’atelier 5 est un réseau qui se tourne vers le vêtement sur mesure pour hommes et femmes. Notre ambition est de pouvoir proposer une alternative au prêt à porter en offrant tout le vestiaire de l’homme réalisé sur mesure et personnalisé. Et nous avons développé récemment une offre aussi pour femmes. Notre objectif est d’habiller l’homme et la femme dans leur vie de tous les jours ou pour un mariage ou une cérémonie.

      Quand a été lancé votre réseau ?

      Le réseau a été lancé en début 2012, et aujourd’hui nous avons ouvert notre onzième boutique à Saint Germain en Laye.

      Ces 11 boutiques sont en propre ou en franchise ?

      Il y a dix boutiques qui sont en partenariat, et la boutique de Rouen, qui est la première du réseau, qui m’appartient.

      Pourquoi avez-vous décidé de développer votre réseau en partenariat ?

      Parce que c’est toute ma vie professionnelle qui a été menée dans différentes maisons de couture, Thierry Mugler, Lanvin, Yves Saint Laurent. Et ayant travaillé sur le développement de réseaux pendant toutes ces années, j’ai choisi cette voie pour l’Atelier 5 parce que j’estimais, il y a maintenant un petit peu plus de 11 ans, que le potentiel était là pour conceptualiser une histoire autour du sur mesure et de la personnalisation et pouvoir la développer à plus grande échelle.

      Quels sont vos objectifs de développement dans les années qui viennent ?

      Écoutez, nous avançons petit à petit, sans vraiment vouloir aller trop vite pour éviter les échecs, ce qui fait qu’on se donne plutôt un délai de consolidation après chaque ouverture et ensuite, on se tourne vers d’autres projets. L’idée est, bien entendu, de continuer à se développer sur le marché français et ensuite pouvoir proposer à l’export une idée autour de l’univers du sur mesure à la française.

      Quels sont les critères pour devenir un partenaire à l’Atelier 5 ? Quel profil vous recherchez en priorité ?

      Le profil est très ouvert puisque nous avons autant d’hommes que de femmes dans notre histoire. L’âge de mes partenaires est là aussi très varié. Nous sommes là de toute façon pour nous assurer, tout d’abord, qu’il y a une vraie prédisposition au contact humain et à l’envie de s’investir dans une histoire personnelle, et ensuite, nous apportons les compétences à travers une formation et un suivi de nos partenaires.

      Quels sont les investissements à prévoir ?

      Les investissements sont assez raisonnables dans le sens où nous ne sommes pas à la recherche pour nos projets de boutiques situées dans des emplacements de première catégorie. Nous avons développé un outil digital très performant qui nous permet d’aller chercher le gros de notre clientèle pour le mariage et la cérémonie en direct. Une boutique en emplacement deux nous suffit dans les villes moyennes ou de grande importance et nous avons ensuite un mode de fonctionnement qui est plutôt très modélisé et qui fait que nos concepts sont implantés dans chaque boutique et ne sont pas trop coûteux à mettre en place. Je dirais qu’une enveloppe entre 50, 60 et 80 000 € nous permet d’être ouverts, prêts à travailler dès lors qu’il n’y a pas de droit d’entrée à régler ou trop élevé.

      Est ce qu’il y a des régions prioritaires où vous souhaitez implanter votre enseigne ?

      Je dirais très factuellement qu’hormis Paris et l’Île de France où le potentiel est bien entendu plus important, je suis ouvert aux régions dans lesquelles nous ne sommes pas encore implantés.

      Et pour finir, quels conseils vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?

      De nous rencontrer, de venir nous visiter pour voir que tous nos projets sont toujours là, présents, se développent, sont en progression, offrent une situation tout à fait opportune pour pouvoir se projeter et éventuellement même ouvrir une deuxième boutique, étape sur laquelle mes partenaires sont en train de réfléchir aujourd’hui, puisque mon partenaire a ouvert Saint Germain en Laye, et c’est une réflexion qui est aujourd’hui chez la plupart de mes partenaires, ce qui semble prouver qu’ils sont dans une bonne direction avec un projet rentable.

      Thierry Langlois, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes dirigeant de l’enseigne L’Atelier 5 et que votre actualité est à retrouver, notamment, sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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