Fermer
Secteurs / Activités
      Miniature-Dominique_Ravel-1400×1400

      7 min

      7 min

      MP3 (17.18 Mo)

      Dominique Ravel, Directeur opérationnel franchise de Toma Intérim, nous fait part de ses objectifs de développement pour son réseau de travail temporaire, et pour ses nouvelles marques Toma Consulting et Toma Handicap.

      • Flux RSS
      • Deezer
      • Spotify
      • Apple Podcasts
      • Google Podcasts
      30 000 €
      Apport personnel
      24 000 €
      Droit d'entrée
      Voir la fiche

      Transcription du podcast

      Dominique Ravel, bonjour, vous êtes directeur opérationnel franchise de l’enseigne Toma Intérim. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine. Ma première question est la suivante:

      Quel est l’impact de la crise sanitaire que nous traversons actuellement sur l’activité de votre réseau Toma Interim?

      Bonjour, merci également de m’avoir convié à cette interview. Au niveau de la crise Covid, la plus grosse problématique a été quand même l’année passée, au mois de mars, quand il a fallu gérer la crise dans son premier élan, où là, on s’est retrouvé dans de grosses difficultés puisque du jour au lendemain, tous les intérimaires se sont retrouvés sans emploi. Il a fallu gérer aussi bien la partie sanitaire avec nos équipes, donc ça s’était une période très compliquée qu’il a fallu affronter avec des décisions politiques et des décrets qui arrivaient tous les deux ou trois jours.

      Donc, c’est compliqué d’avoir les bonnes informations pour gérer cette crise. Et puis, après le deuxième confinement, est revenu l’habitude, parce qu’on prends vite des habitudes, de gestion de crise. On les avait mis en place, donc on a eu un peu moins de difficultés au niveau de cette gestion. Et après, derrière, on attendait patiemment la reprise économique de 2021. À l’instant où je vous parle, les demandes en intérim, dans tous les cas, augmentent vraiment de jour en jour et de manière importante.

      Nous restons quand même sur une activité pas forcément égale à 2019, pour le moment, mais en sursaut. On ne sent encore une reprise importante de tout ce qui a pu mettre en place au niveau politique.

      Est-ce que vous avez dû faire évoluer votre savoir faire pour vous adapter à la situation?

      Alors, forcément, notre savoir faire dans un domaine de l’intérim, nous sommes très liés, forcément, à tout ce qui est Code du travail, etc. On fait évoluer notre savoir faire. Maintenant, s’il reste quelque chose de positif de cette crise que nous traversons et d’avoir vécu malheureusement, cette crise sans précédent, mais qui nous aura appris quelque part à gérer des choses exceptionnelles et à pouvoir mettre en place dans tout les cas des structures et combler peut être des postes pour pouvoir si jamais demain une crise semblable revenait, pouvoir répondre encore plus vite, en termes qualitatifs, dans tous les cas, par rapport aux demandes que l’on aura.

      Est qu’il y a des actions et des concepts que vous avez mis en place dans le cadre de la crise sanitaire que vous comptez maintenir quand tout sera revenu à la normale?

      Au-delà des barrières, je serai tenté de vous dire, que ce soit dans le monde de l’intérim ou de manière générale, je pense que certains gestes que l’on faisait il y a deux ans, on a pris l’habitude de se protéger un peu plus, de faire attention à plus de propreté au niveau des mains, je pense va devenir quelque chose de récurrent et qu’on mettra en place.

      Après le suivi au niveau de nos intérimaires, des agences sont avant tout très proches de nos intérimaires, donc on ne fera pas plus qu’avant, puisqu’on faisait déjà le maximum des choses au niveau de nos intérimaires.

      Donc, mise à part quelques gestes barrières que nous conserverons, le reste on ne mettra pas de méthodes, de process, on va dire supplémentaires, non.

      Où en est le développement de votre réseau pour cette première partie de l’année 2021?

      Alors, au niveau du développement du réseau, nous sommes toujours sur un déploiement entre 8 et 10 agences d’ouverture par an. Sur ce premier trimestre ou quadrimestre, nous avons ouvert trois agences à Montpellier, Mont de Marsan et une troisième à Mitry-Mory, qui est en cours d’ouverture. Et nous avons déjà pour la deuxième partie d’année, signé deux ou trois nouvelles agences. Donc =2021est sur un déploiement correct comme nous l’avons comme objectif.

      C’est-à-dire? Quels sont vos objectifs de développement?

      Nos objectifs de développement, on en a deux principaux. C’est d’avoir une cinquantaine d’agences sur le territoire français fin 2022. Aujourd’hui, nous avons une quarantaine d’agences ouvertes, donc une dizaine sur les 18 mois restants. Et deuxième objectif, c’est d’avoir une centaine d’agences ouvertes à horizon fin 2027.

      Concernant vos nouvelles marques, Toma Consulting & Toma Handicap, est-ce-que vous pouvez nous en dire plus?

      Au niveau de Toma Consulting, nous sommes toujours dans le test de Tomas Consulting avec un cabinet de recrutement. Donc on est sur un métier parallèle à l’intérim, toujours en phase de test avant, peut être un jour, de le déployer au niveau franchise. Quant à Toma Handicap, qui a ouvert ses portes il y a un peu plus d’un an, les premiers résultats sont très encourageants puisque nous avons pu ouvrir ouvertement au Handicap.

      Aujourd’hui, ça restera dans tous les cas, dans les années à venir, un seul point sur la carte, si je peux m’exprimer ainsi.

      Quels sont les critères pour devenir franchisé Toma Intérim ?

      Alors moi, je recherche aujourd’hui avant tout des candidats qui ont de l’appétence commerciale en BtoB, puisque le principe est d’allez rencontrer avant tout les entreprises. Cette appétence commerciale, qui est aussi bien côté entreprise d’ailleurs que côté intérimaire, c’est cette envie de connaître l’autre, ce côté humain que l’on rencontre dans cet aspect commercial. La deuxième connaissance est de connaître son secteur d’activité sur la zone d’implantation dans laquelle le franchisé veux monter son agence pour avoir tout simplement les codes, un peu de tout ce qui peut être de régionaux et départementaux et d’avoir à minima une connaissance d’un petit réseau dans l’entreprise pour faciliter le démarrage.

      Et puis surtout, avant tout, ce qui paraît logique, chez Toma Intérim, les franchisés sont vraiment 100% acteurs de leur société, donc des gens qui sont vraiment dans le côté entrepreneurial, mais en opérationnels au sein de leurs agences.

      Comment se déroule le recrutement et la formation de vos nouveaux franchisés dans le contexte actuel ?

      Au niveau du recrutement, nous travaillons avec les différents sites du monde de la franchise. Nous travaillons également avec un cabinet de recrutement et qui nous fait du chasse de candidatures. Et puis même au niveau du réseau des franchises aujourd’hui, on peut avoir des demandes suite à des gens qui sont cooptés, on va dire par le réseau qui nous sont présentées.

      Au niveau de la formation, nous avons une formation de cinq semaines qui balaye tous les systèmes qu’il faut maîtriser afin d’ouvrir l’agence.

      Tout ce qui peut concerner, bien entendu, le Code du travail, le juridique, l’aspect commercial, l’aspect gestion et communication. Et nous avons, après deux semaines au sein de l’agence, à l’ouverture, pour avoir un très gros suivi et un complément de formation après l’ouverture de l’agence. Pour pouvoir monter, faire monter nos franchisés en compétences rapidement.

      Quelles mesures, avez-vous prises pour accompagner vos franchisés, depuis le début de la pandémie ?

      Au niveau de la pandémie, nous avons mis en place très vite, juste après le 17 mars, la première date du premier confinement, des visioconférences par groupe de franchisées, pour leur apporter le maximum d’informations sur les décrets qui sortaient, sur la manière de faire des attestations ou sur tout ce qui pouvaient se passer en termes de social au niveau de nos intérimaires. Donc, on les avaient de manière très, très régulière, c’est-à-dire deux, à trois fois par semaine, en visioconférence par groupe, pour pouvoir leur amener le maximum d’informations et de soutien également, puisqu’ils en avaient besoin lors de cette crise.

      Est-ce-que vous avez eu des retours positifs de vos franchisés par rapport à votre gestion de la crise sanitaire?

      Alors oui, nous avons d’ailleurs fait faire une sorte d’audit par une société indépendante qui a questionné l’intégralité de nos franchisés. Il en est ressorti des points très positifs sur cette gestion de crise et beaucoup d’entre eux, nous ont remerciés, alors c’est pas ce qu’on recherchait, on est là aussi pour ça, mais ils nous ont remerciés du soutien et également de toutes les informations qu’on pouvait leur donner: « heureusement, qu’au-dessus de moi, j’avais un franchiseur, un back-office pour m’aider dans cette crise sans précédent parce que seul, ça aurait été forcément encore moins surmontable ».

      Dominique Ravel, Je vous remercie. Je rappelle que vous êtes directeur opérationnel de la franchise Tomas Intérim et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise..

      Merci beaucoup.

      Miniature Le Podcast Écoutez les interviews des
      franchiseurs en Podcast
      Demander une
      documentation

      Pour plus d'informations sur Toma Intérim

      Recopiez le mot dans le champ ci-dessous :

      Je suis intéressé par la franchise Toma Intérim