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      Miniature-Gildas Hemery-1400×1400-Juin2025

      10 min

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      MP3 (21.98 Mo)

      Gildas Hemery, franchisé Attila à Nantes Ouest : “J’ai choisi d’entreprendre par la reprise plutôt que par la création, parce qu’on part avec une équipe en place en se basant sur ces chiffres connus, donc on ne part pas d’une page blanche”.

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      Gildas Hemery, bonjour. Vous êtes franchisé Attila à Nantes-Ouest. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Bonjour Vincent. Merci pour votre invitation également.

      Quel a été votre parcours personnel et professionnel avant de devenir franchisé Attila ?

      Personnellement, je suis issu d’une formation école de commerce. J’ai travaillé dans le secteur de l’informatique de gestion pendant plus de 25 ans dans différents postes, marketing, commerce, chez des éditeurs de logiciels, que ce soit sur Paris ou sur Nantes dans les dernières années.

      Pourquoi avoir choisi l’entrepreneuriat par la reprise plutôt que par la création ?

      À un moment donné, je me suis posé des questions sur la suite de ma carrière, j’ai souhaité voler de mes propres ailes. Donc, j’ai suivi d’abord un premier parcours de formation sur la reprise d’entreprise pour savoir quels étaient les tenants et les aboutissants d’une démarche comme celle-ci. Cette formation m’a conforté dans mon choix d’y aller. Alors pourquoi la reprise plutôt que la création, la reprise, on part avec une équipe qui est en place. C’est basé sur des chiffres qui sont connus, qu’on apprend à étudier, à analyser pendant le parcours de reprise. Et ça n’empêche qu’il y a aussi certains risques qui sont à maîtriser, c’est-à-dire de se faire adopter au sein de l’entreprise que l’on rachète. Mais on ne parle pas d’une page blanche, la raison du choix, qui a été la reprise plutôt que la création.

      Quand on reprend une agence en franchise, on imagine parfois que le parcours d’intégration est différent de celui d’un créateur. Est-ce que vous pouvez nous raconter comment s’est passé votre intégration au sein du réseau Attila et en quoi votre parcours a été différent peut-être de celui d’un franchisé qui part de zéro ?

      Le parcours au sein du réseau Attila commence par un premier échange avec Benoît Lahais, qui est le fondateur de la marque. Ensuite, vous avez un parcours de cooptation qui consiste à échanger et rencontrer des franchisés du réseau. Ça, c’est commun, que ce soit un repreneur ou un créateur. Ensuite, vous avez un « Go, no go » qui est prononcé par le réseau, en l’occurrence Benoît Lahais et ses directeurs. Une fois qu’on a fait ça, on suit un programme de formation. Donc, programme de formation qui est somme toute similaire au programme des créateurs. Donc, on les côtoie également pendant cette session de formation. Cette formation nous permet de balayer l’ensemble des composantes d’une agence Attila, à savoir tous les concepts techniques. Parce que moi-même, étant pas issu du secteur du bâtiment et encore moins de la toiture. Il a fallu apprendre l’ensemble des concepts et de la technique liée à la toiture, de comprendre le concept de la marque Attila, de maîtriser les outils qui sont mis à disposition par la tête de réseau pour maîtriser son activité. Ça, ça a été très enrichissant. Après, les créateurs, pendant la formation, ont aussi à cœur de maîtriser tout ce qui est phase de lancement, avec notamment la partie marketing où on communique beaucoup sur l’ouverture d’une agence, se faire connaître un maximum, prospecter, alors que lorsqu’on reprend une agence, tout ça est déjà bien établi. L’agence que j’ai reprise existe depuis 2017. Donc, agence bien établie avec déjà des équipes bien en place qui en font la différence par rapport à un créateur qui, lui, ne part de rien d’une page blanche où tout est à construire, y compris des équipes qui est un peu plus énergivore en termes de temps à passer.

      Comment s’est passée la transmission avec l’ancien franchisé ?

      Ça a été assez simple. On a organisé les choses avec mon prédécesseur tout le mois de septembre, puisque ma reprise a été faite début octobre 2024. Pendant tout le mois de septembre, on s’est fait un petit calendrier de transmission qui incluait des immersions sur le terrain avec les équipes, donc du travail en toiture avec les techniciens. Ça permet de briser la glace et de faire connaissance avec les équipes sur le terrain, de rencontrer bien sûr les clients, pas tous, mais les clients importants, de rencontrer des fournisseurs, de travailler sur la partie opérationnelle, je pense notamment, tout ce qui est devis, rapports de visites qui sont le quotidien de nos chargées de clientèle en agence. Et bien sûr, faire connaissance avec les collaborateurs, puisque nos agences, sans collaborateurs, l’agence n’a pas de raison d’être. On reste avant tout une activité de service dans le monde du bâtiment et donc faire connaissance avec les salariés en entretien tripartite. C’est une transmission qui s’est faite tout en douceur pendant le mois de septembre. Début octobre, on a fait une dernière journée de transmission avec la revue d’actualités sur la semaine passée. Et puis ensuite, je me suis plongé dans le bain avec beaucoup d’actualités dès les premiers jours.

      Justement, quelle a été l’évolution de votre activité depuis votre reprise et quels sont aujourd’hui vos projets de développement ?

      Aujourd’hui, l’agence se porte très bien. J’ai un peu plus de six mois de reprise derrière moi. On a une croissance au niveau du chiffre d’affaires qui est autour de 7 à 8%, ce qui est déjà un beau résultat puisque mon prédécesseur avait connu une très forte croissance sur l’exercice précédent. En termes d’équipe, les équipes ont été plutôt stables. Là, je suis en train de recruter de nouveaux techniciens car j’en ai un qui est en train de passer au commerce pour renforcer les équipes commerciales sur le terrain et pouvoir alimenter les plannings de nos équipes d’intervention. On va également, dans les semaines à venir, faire évoluer notre présence sur le plan digital, chose qui avait été pour l’instant laissée de côté et qui va permettre d’augmenter notre notoriété et de continuer à structurer un petit peu les procès d’entreprise pour optimiser son activité et sa rentabilité.

      Qu’est-ce qui fait, selon vous, la force du modèle de la franchise et notamment du réseau Attila pour un repreneur ?

      Le modèle de franchise, pour avoir connu ce modèle-là dans le passé, dans mes activités précédentes, c’est de pouvoir utiliser un concept défini et décrit de façon pleine et entière sur toutes ces composantes, que ce soit la partie outil, la partie commerces, la partie marketing, la partie produits. Ça, c’est très intéressant. Ça permet d’être structuré et accompagné par un franchiseur. Au sein d’Attila, c’est exactement le cas. On a la chance d’avoir une tête de réseau avec des équipes bien en place et qui nous permettent de nous soutenir sur toutes les composantes. Lorsqu’on souhaite avoir une action marketing, on appelle les services marketing. Lorsqu’on a des questions sur le plan technique lié à une toiture, des travaux à deviser ou à réaliser qui sont plus complexes que d’habitude, on peut s’appuyer sur eux pour se documenter ou deviser au mieux l’intervention. Et le deuxième point qui est important dans une franchise, y compris chez Attila, c’est que c’est la force du réseau, de pouvoir échanger de façon régulière avec nos collègues qui sont dans d’autres agences, sur un échange de bonnes pratiques, sur le recrutement, sur la façon dont est organisée une agence, sur le matériel qui est utilisé. Et ça, c’est très riche. Chose que l’on n’a pas lorsqu’on est entrepreneur hors franchise, où on est souvent confronté, en tout cas, c’est ce que l’on entend un peu partout, à la solitude du dirigeant. Dans le cadre d’un réseau dans une franchise, cette solitude est beaucoup moins présente, puisque lorsqu’on a un sujet X ou Y sur lequel on n’a pas vraiment d’orientation très précise, de pouvoir échanger avec un collègue est toujours très enrichissant.

      Et pour finir, quel conseil vous pouvez donner à un de projet qui souhaiterait se lancer comme vous en créant ou en reprenant une entreprise ?

      Pour se lancer dans ce genre de projet, la première chose à faire, c’est de définir le cadre de son projet. Et je dirais même avant ça, c’est d’échanger avec son entourage. Je pense notamment au cercle familial, proche, pour expliquer un petit peu les tenants et les aboutissants de ce genre de projet, parce que l’entrepreneuriat, c’est une vie qui est très prenante d’un point de vue emploi du temps, dans lequel on prend des risques. Des risques bien sûr mesurés, mais des risques quand même. Et pour cela, il faut que son entourage soit bien au fait et en accord avec ce genre de projet. Le deuxième conseil que je pourrais apporter, c’est de multiplier les contacts dans le cadre d’une recherche d’entreprises à reprendre, que ce soit des avocats, des experts comptables, des anciens collègues, des amis, de façon à confronter son point de vue, à multiplier les chances de détecter des opportunités sur le marché. Je pense au marché caché de la reprise. Et troisième conseil que je pourrais donner, c’est d’être bien accompagné. Donc, c’est toujours un gain de temps, une prise de risque qui est encore plus mesurée, d’avoir des éclairages avec des experts. Alors, ça peut être sur la partie comptable et la partie juridique, bien entendu, mais également sur tout ce qui est lié à la psychologie que l’on a dans une reprise, puisque c’est souvent une question d’homme, une rencontre entre un cédant et un preneur, où la dimension psychologique est très importante puisqu’il y a une négociation qui s’opère sur beaucoup de sujets. Et à un moment donné, ça peut effectivement être plus tendu que d’autres et d’avoir un regard de gens qui sont habitués à ce marché et à ce genre de sessions, c’est toujours très intéressant pour prendre les bonnes décisions, prendre les bonnes intonations pendant les discussions qu’on peut avoir tout au long de ce parcours. Voilà les trois conseils que je pourrais donner aux futurs repreneurs.

      Merci Gildas Hemery pour ces trois conseils. Je rappelle que vous êtes franchisé Attila à Nantes-Ouest et que l’actualité du réseau est à retrouver sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise

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