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      Miniature-Marie-Molène Laurin-2025

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      MP3 (20.38 Mo)

      “Je voulais absolument trouver quelque chose qui m’anime tous les matins : il fallait que ce soit un domaine qui me plaît“, raconte Marie-Molène Laurin, franchisée Mondial Tissus à Lannion.

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      Sommaire

        Marie-Molène Lorrain, bonjour, vous êtes franchisée Mondial Tissus à Lannion. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

        Bonjour, merci beaucoup à vous de m’avoir conviée à faire cet enregistrement et j’espère que je vais pouvoir répondre à toutes les questions que vous allez me poser.

        Pour commencer, est-ce que vous pouvez nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne Mondial Tissus ?

        Oui, bien sûr. Tout ce qui est en parcours personnel, j’ai eu un BTS MUC, Management des Unités Commerciales. J’ai toujours eu un attrait à la vente. Ma maman était commerçante, mon papa commercial. C’est vraiment naturellement que je me suis tournée vers le commerce. J’ai toujours voulu faire une franchise. A partir de mes 13 ans jusqu’à quasiment mes 23 ans, j’allais au salon de la franchise  à Paris pour trouver un projet qui me porte. Et ça s’est tourné vers Mondial Tissus, vers le tissu, parce que j’ai eu une petite fille et je pense comme beaucoup, on commence la couture quand on est maman. Du coup, j’ai eu l’opportunité de travailler dans une enseigne de tissu et ça a été une révélation. Du coup, nous avons été voir Mondial Tissus pour savoir s’il était possible de monter une franchise au magasin de Lannion.

        Intéressée par la franchise dès le départ, intéressée par le tissu, il n’y avait pas beaucoup d’hésitation sur l’enseigne ?

        Non, c’est ça. Moi, je voulais absolument trouver quelque chose qui m’anime tous les matins. Une franchise, oui, mais on passe quand même la majeure partie de son temps au travail et il fallait absolument que ce soit un domaine qui me plaît. Et ça s’est trouvé naturellement sur le tissu.

        Ce premier contact, c’était en quelle année ?

        Ce premier contact, je vous dirais bien, je crois que c’était en 2019. Avant vraiment de construire quelque chose, ça a été long. On n’y est pas allé comme ça. Il y a eu beaucoup de temps de réflexion parce que ce n’est pas rien de se lancer. Il faut être sûr de soi, de vouloir vraiment se lancer. Parce qu’être à son compte, c’est aussi avoir des responsabilités.  Donc, savoir si personnellement, j’étais prête de le faire et savoir sur le secteur sur lequel je voulais monter le magasin, si c’était porteur ou pas.

        D’accord, le secteur de Lannion. Et du coup, il était disponible ?

        Il était disponible après qu’il y ait une enseigne concurrente aussi à Lannion. Mais il était disponible. Le Mondial voulait. Alors, on n’avait pas forcément entendu parler de Lannion parce que c’est une petite zone de chalandise. On doit être à 100 000 chalands, je pense. Lannion, c’est une ville qui doit compter à peu près entre 20 et 22 000 habitants. Donc, c’était surtout savoir s’il y avait un potentiel sur une petite ville comme Lannion.

        Et donc, vous avez fait une étude de marché ?
        Oui, tout à fait. En fait, avec Mondial Tissus, ils ont un cabinet qui est breton.  Un cabinet qui nous a aidés à monter ça et savoir si c’était possible. On a fait l’étude de marché via un contact de Mondial Tissus qui nous a aidés.
        D’accord. À ce moment-là, vous aviez déjà une expérience professionnelle ?
        Alors, expérience professionnelle, pas tant dans le management. Même, je ne dirais pas du tout. C’était vraiment plutôt dans la vente, oui. J’ai toujours travaillé dans la vente, dans prêt-à-porter. Et là, pendant trois ans, dans un magasin de tissus.  Donc, moi, mon plus gros challenge a été quand même plus le côté, on va dire, le back-office. J’ai dû apprendre un peu sur le tard. Mais j’avais mon papa qui était directeur commercial. Et donc, j’ai pu m’appuyer sur ces expériences.
        D’accord. Et c’est donc cette expérience qui, je suppose, a fait que l’enseigne a retenu votre candidature ? 
        Oui, exactement. Parce que moi, seule vendeuse, je pense que non. C’est que j’avais effectivement aussi derrière mon papa,qui pouvait vraiment m’aider quand j’avais certaines questions.Et j’ai vraiment pu me reposer sur lui.En tout cas, sur le début. Donc, ça, je pense, pour Mondial Tissus, ça les a soulagés.Donc, moi, j’avais la connaissance du produit.Et j’avais mon papa pour m’aider dans tout le back-office, en fait.
        D’accord. Et à quelle date le magasin a ouvert ?
        Il a ouvert le 5 mai 2021. Donc, c’était en plein Covid, d’ailleurs. Nous étions une enseigne essentielle. Donc, on a pu ouvrir, mais du coup, en plein Covid.
        D’accord. Et comment avez-vous été formée à votre arrivée au sein de l’enseigne ? 
        Alors, en fait, on part pendant trois semaines. Je suis partie dans deux magasins pour pouvoir justement voir un peu différents managements, on va dire. Je suis partie à Sainte-Geneviève-des-Bois pendant une semaine, où on fait bien autant de la vente que de la formation. Surtout ce qui va être tous les process, parce qu’il y a quand même pas mal de choses à apprendre. Donc, je suis partie aussi à Rennes avec Mélissa, qui d’ailleurs est une franchisée maintenant, et qui était responsable de Rennes. Et pareil, qui m’a aidée dans tous les process, parce que quand on arrive le premier jour, il y a quand même beaucoup de choses à enregistrer. Et voilà, il nous aide du coup pendant trois semaines sur toutes les questions, si on en a. On passe plus de temps sur les choses qui nous sont à nous proprement utiles. C’est-à-dire, moi, la vente, ça, je l’avais acquis. Je n’avais pas de problème là-dessus. Mais c’était vraiment sur le côté un peu gestion, on va dire, comme je reviens sur un peu le back-office et tous les process qui sont à mondial tissu.
        Et comment s’est passé le démarrage de votre activité ? 
        Super bien. Comme je vous le disais, c’était un moment de confinement Et donc, il y avait en plus très peu, à ce moment-là, de magasins qui étaient ouverts. Donc, c’est super bien parti. Après, les premières années, on est toujours un petit peu, on va dire, un petit peu stressé, parce qu’il y a quand même un emploi des gens. Il faut que ça fonctionne. Donc, je pense que pour ma part, pour les deux premières années, il faut charbonner, charbonner vraiment beaucoup. Il faut être toujours présente. Donc, le démarrage, très bien. Maintenant, ça se passe bien. Mais pour moi, les deux premières années sont très importantes, en tout cas, pour le démarrage d’une entreprise.
        Combien de personnes emploient le magasin aujourd’hui ? 
        Aujourd’hui, on est cinq.Donc, j’ai quatre salariés, j’ai trois temps pleins et j’ai un mi-temps.
        D’accord. Et quel est votre projet ? C’est de continuer à faire grandir le magasin ou est-ce qu’éventuellement vous avez d’autres envies de création ou de reprise ? 
        Alors, à la base, il avait peut-être été question d’en ouvrir un second. Mais aujourd’hui, j’ai un petit peu pour le moment abandonné le projet. Peut-être pourquoi pas plus tard, mais là, j’ai des enfants en bas âge et je veux aussi pouvoir concilier le travail et de voir mes enfants Donc, ils étaient là quand j’ai ouvert et maintenant, ils sont un petit peu plus grands quand même. Mais je veux aussi un peu profiter d’eux. Je ne dis pas qu’on ne sait pas plus tard pourquoi pas en avoir un autre. Mais pour le moment, ce n’est pas le projet. Déjà, je m’occupe de ce magasin-là. Il y a des petites évolutions, je pense, à faire. Effectivement, on retravaille chaque structure, c’est-à-dire tout ce qui est habillement, s’il y a de la laine, la confection. Après, on vient adapter. Il y a un concept qui est Mondial Tissus. Et ensuite, par rapport à sa clientèle, je pense que chacun, on vient augmenter ou passer gamme et adapter le magasin vraiment à nos propres clients.
        Et pour finir, quel conseil est-ce que vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à devenir franchisée comme vous l’avez fait ? 
        Mon conseil, c’est déjà être pour moi. C’est ce qui est important. En tout cas, ce qui m’anime parce que moi, je suis dans le magasin. Je sais que certains franchisés ne sont pas forcément en magasin. Déjà, c’est un domaine qui nous plaît parce que, comme je le disais, on passe tellement de temps dans son entreprise. Il faut absolument que ce soit quelque chose qui nous anime tous les jours, un produit qui nous plaît. Et puis, le contact humain, c’est très important également. Mais quand même, bien réfléchir le pour et le contre, au moins bien le domaine et être bien sûr de pouvoir être présent en tout cas dans l’entreprise quand il y en a besoin. Parce qu’être patron, c’est aussi quand il y a des imprévus, il faut être là.
        Marie-Molène Laurin, merci beaucoup pour votre témoignage. Je rappelle que vous êtes franchisée Mondial Tissus à Lannion et que l’actualité de votre enseigne est à retrouver sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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