Meuble : les enseignes ont « limité la casse » en 2009 - Brève du 27 janvier 2010

C’est un repli certes, mais un repli « raisonnable », estiment les professionnels. En 2009 et selon les chiffres dévoilés le 22 janvier par la Fédération française du négoce, de l’ameublement et de l’équipement de la maison (Fnaem), le marché du meuble a, à surfaces évolutives, reculé de 3,1 %, à 9,3 milliards d’euros.
Une baisse sans commune mesure avec les effondrements observés parallèlement en Espagne ou au Royaume-Uni, par exemple. Et qui traduit la relative bonne résistance des acteurs hexagonaux, alors même que plusieurs facteurs ont, l’année passée, joué en leur défaveur, fléchissement du marché immobilier en prime à la casse en tête.
A surfaces comparables, autrement dit sans compter les ouvertures de nouveaux magasins, le secteur a tout de même cédé 4,8 % de chiffre d’affaires. Par types de produits, si la literie résiste (-0,3 %), les ventes de meubles de cuisine ont reculé de 2,6 %, celles de meubles de salle de bains de 5,3 % et celles de fauteuils et canapés de 6%.
Côté circuits de distribution, les spécialistes salon et l’ameublement milieu de gamme sont à la peine. A l’inverse, le jeune habitat gagne encore des parts de marché (22,8%). Et c’est donc logiquement qu’Ikea conforte sa place de numéro 1 du secteur, conquise en 2008, devant Conforama et But.