Bricomarché fait évoluer son concept - Brève du 17 juin 2009

A l’occasion de ses 30 ans, l’enseigne de bricolage du groupement des Mousquetaires a présenté un nouveau concept et une nouvelle identité visuelle. Bricomarché reste fidèle à ses valeurs : prix bas et proximité. Mais adapte son modèle pour coller davantage aux attentes des consommateurs.
L’évolution s’articule autour de trois axes de travail. Sur le fond, d’abord, le réseau a décidé de rationnaliser son portefeuille de marques propres. Non sans rapport, sans doute, avec la diminution des délais de paiement prévue par la LME. D’ici à 2010, ses points de vente n’en proposeront plus que 15 (contre 21 aujourd’hui). Elles couvriront, en revanche, davantage de familles de produits. Objectif affiché : aller vers « une meilleure visibilité et une segmentation plus lisible pour le client. » Sur la forme, ensuite, l’enseigne souhaite renforcer la séparation, dans ses magasins, entre l’achat utile et l’achat plaisir. Pour faciliter le premier, le vrac sera désormais de rigueur au sein des pôles bricolage et bâti. Les rayons décoration et jardinage devant à l’inverse être valorisés par une théâtralisation plus poussée.
Enfin, et pour servir d’écrin à ce nouveau concept, Bricomarché a choisi d’adopter une identité visuelle « plus actuelle », tout en conservant le rouge et le noir, comme liens avec son histoire. Façades sur lesquelles viendra en outre s’apposer, dès janvier 2010, le nouveau logo Mousquetaires, dévoilé lui aussi récemment.
Plus d’une centaine de magasins auraient déjà opéré la mutation. L’enseigne s’est fixée comme ambition d’en avoir transformé 400 de plus d’ici la fin de l’année. Pour mémoire, son parc français, stable depuis plusieurs années, en compte 534 en tout, tandis que la chaîne exploite également 87 unités à l’étranger (Pologne et Portugal).
Numéro 3 français des grandes surfaces de bricolage et premier réseau d’indépendants, Bricomarché a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros, en progression de 0,7 % par rapport à 2007. Ce qui lui permet de revendiquer une « bonne résistance », par rapport à un marché globalement en recul de 1,1 % sur la même période.