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      Christophe Rollet, directeur général Point S - Interview du 19 septembre 2012

      Interview
      19 septembre 2012

      Nous avons pour l’heure ciblé 30 franchises Point S capables d’accueillir un centre auto. Et aimerions atteindre 50 unités sur ce modèle, à la fin de 2013.

      Vous venez d’annoncer le lancement d’un concept de centre auto Point S. Comment est né ce projet et pourquoi cette diversification vers la vente de produits en libre-service ?
      Point S a commencé à se diversifier il y a 8 ans environ, en se lançant dans l’entretien rapide (vidange, freinage, etc.). Cela a très très bien fonctionné, et nous a permis de compenser la baisse des volumes et surtout des marges réalisés dans le pneu, notre spécialité historique. Aujourd’hui, nos franchisés réalisent en moyenne 30 % de leur chiffre d’affaires sur l’entretien, et cela peut aller jusqu’à plus de 50 % pour certains d’entre eux.
      Cette évolution vers le métier de fast-fitter était une première étape. Mais la bataille du pneu continue de faire rage et il nous fallait trouver un levier supplémentaire pour permettre à nos franchisés de continuer à gagner autant d’argent qu’avant. Nous l’avons recherché dans ce que j’appelle la « spécialisation à travers la diversification ». Ou comment donner à chaque centre, selon son emplacement, sa taille, sa typologie de clientèle et son savoir-faire, le moyen, sur-mesure, d’améliorer sa rentabilité. Le lancement de notre concept de centre auto s’inscrit dans cette stratégie, en permettant à nos franchisés qui en ont une d’optimiser leur surface de vente.

      A quoi, précisément, vont ressembler ces centres autos Point S ? Combien vos franchisés actuels et futurs devront-ils investir pour adopter le concept ? Quelles nouvelles qualités vont-ils devoir déployer ?
      Nous avons un peu élagué le modèle développé par les principales enseignes de centres autos pour nous concentrer sur des produits à rotation relativement rapide. Il n’y aura pas, par exemple, dans les centres autos Point S de larges rayons dédiés au son, à la CB ou au tuning. Ils proposeront, en revanche, des équipements de confort type housses et tapis, des accessoires d’attelage et de remorquage, des produits de nettoyage et d’entretien… Le tout, composé de marques reconnues, mais aussi de produits Point S. Nous continuons d’en développer les gammes et espérons qu’ils représenteront à terme 20 à 30 % de l’offre de nos centres autos.
      Notre concept sera disponible en trois modules pour les franchisés : une version de plus de 200 m², une autre de 100 à 200 m², la dernière, enfin, d’une surface inférieure à 100 m². Si bien que chacun pourra adopter la déclinaison qui lui convient. L’échelle des investissements requis est donc large, mais disons qu’une enveloppe de 100 000 euros, en moyenne, est à prévoir, pour un ROI attendu entre 3 et 5 ans.
      Il y a, au fond, peu d’écart entre les compétences requises pour gérer une unité de réparation rapide et un centre auto Point S. La seule grande différence de savoir-faire réside dans la mise en avant des produits, le merchandising. Ca n’était pas notre spécialité, ni celle de nos franchisés ; ça doit le devenir. Ce sera notre rôle de centrale d’y parvenir, notamment à travers la formation.

      Quels sont vos objectifs de développement pour ce concept ? L’ensemble de votre réseau français de 430 centres franchisés est-il appelé à l’adopter ?
      Nous avons pour l’heure ciblé un peu plus de 30 franchises Point S existantes, capables d’accueillir un centre auto. Elles sont en majorité installées sur des parkings de supermarchés, ou le long d’axes très passants. Le concept sera aussi proposé aux prospects souhaitant rejoindre notre enseigne, qu’ils soient nouveaux dans le métier ou exercent déjà sous une autre bannière, même si notre démarche ne sera absolument pas offensive vis-à-vis de nos concurrents.
      Nous aimerions ainsi atteindre 50 centres autos ouverts d’ici la fin de 2013. Si le concept rencontre le succès escompté, nous accélérerons peut-être ensuite. Mais l’objectif n’est absolument pas de passer tous nos points de vente en centres autos. Nous déploierons le modèle de manière posée et rationnelle. Et ce, sous l’œil attentif des directions internationales de Point S (l’enseigne fédère plus de 2 500 points de vente dans 27 pays, Ndlr), qui attendent avec impatience, je peux vous le dire, que nous prouvions la pertinence du concept  pour l’adopter à leur tour…

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