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      La Côte d'Ivoire s'intéresse à la franchise - Brève du 30 mars 2007

      Brève
      30 mars 2007

      Fragilisée par de nombreux troubles armés, la Côte d’Ivoire tente de relancer son économie. Les autorités gouvernementales s’intéressent ainsi à la franchise pour développer le commerce et les entreprises, ainsi que pour initier de nouvelles activités. Témoin leur visite au récent salon Franchise Expo Paris.
      Leur premier défi : familiariser leur population avec la franchise. Bien-sûr, McDonald’s ou les chaînes hôtelières du groupe Accor sont déjà implantés dans le pays depuis longtemps. «Mais les ivoiriens n’imaginent pas qu’ils peuvent être à la tête de l’une de ces grandes enseignes», explique Abou Coulibaly, secrétaire général adjoint de la présidence de la république de Côte d’Ivoire.
      Avant d’attirer de nouveaux réseaux étrangers, le but du gouvernement est de vulgariser la franchise comme facteur de développement auprès de ses propres entrepreneurs locaux. «Non seulement de nombreuses personnes pourraient devenir franchisés, mais certains de nos entrepreneurs ont un profil de franchiseur : leur concept est bon et ils pourraient facilement le dupliquer», remarque Gbamadé Tamela, conseiller commercial de l’ambassade de Côte d’Ivoire en France.

      Les autorités ivoiriennes ont donc prévu d’organiser plusieurs colloques dans l’année (un en juillet et l’autre en janvier) pour sensibiliser ses acteurs économiques sur le sujet. Cependant, la Côte d’Ivoire entend avancer prudemment. «Nous voulons mettre en place un cadre, une législation spécifique pour éviter les travers dans lesquels la franchise a pu tomber en France dans les années 1980», explique Abou Coulibaly.

      Le gouvernement souhaite également créer une agence pour garantir la pérennité des entreprises et faciliter leur accès aux financements, ainsi qu’une fédération ivoirienne de la franchise. Des gages de sécurité qui – si la stabilité politique du pays se maintient – pourraient faire revenir les entrepreneurs français dans les prochaines années, puisque c’est le deuxième défi que s’est donné la Côte d’Ivoire.