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      10 min

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      MP3 (21.92 Mo)

      Franchisé Attila à Pau, Guillaume Sautier nous raconte comment son projet professionnel et familial avec l’enseigne d’entretien et réparation des toitures lui a permis de se reconvertir, après une dizaine d’années passées à l’étranger.

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      Guillaume Sautier, bonjour. Vous êtes franchisé Attila à Pau. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Merci Vincent, c’est un plaisir.

      Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant d’intégrer l’enseigne Attila ?

      Oui, bien sûr. Moi j’ai 39 ans, j’ai fait des études dans le commerce et j’ai démarré ma carrière plutôt à l’international. Tout d’abord pour une petite société qui vendait des produits médicaux, principalement en Afrique. Et puis, j’ai intégré un plus grand groupe qui faisait de l’assistance médicale et des rapatriements sanitaires, quelques prestations de sécurité et j’ai vécu à l’étranger pendant environ 11 ans, entre l’Afrique, le Moyen Orient et l’Asie. La dernière expérience avant de rejoindre Attila était en Birmanie où je suis resté pendant trois ans, où je dirigeais la filiale du groupe en question qui compte à peu près une centaine de personnes avec toutes sortes de métiers. J’y faisais principalement du management, du développement commercial et de la gestion de business unit.

      Quel a été l’élément déclencheur qui vous a donné envie de vous lancer dans ce nouveau projet ?

      C’est un projet qui est à la fois professionnel et familial. On était à l’étranger et on était en famille. On nourrissait le projet de rentrer en France. Tout cela s’est passé pendant la période du Covid et qui plus est, dans le cas présent, on avait connu des moments d’instabilité aussi en Birmanie. Tout ça a fait qu’on avait voulu concrétiser le retour en France. Je ne me voyais pas reprendre une carrière de salarié. J’ai toujours eu envie d’entreprendre. J’ai d’ailleurs fait quelques cursus en école de commerce sur l’entrepreneuriat, donc ça me trottait dans la tête depuis un petit moment. Et puis, l’entrepreneuriat permet d’avoir un travail et une carrière engageante dans des villes où mon CV était plus employable, dans des grandes métropoles. Et ce n’était pas ce que je souhaitais. Je ne je voulais m’installer dans une ville un peu plus à taille humaine. Donc voilà, l’entrepreneuriat s’est imposé comme ça. On s’est lancé il y a à peu près un an et demi pour réaliser ce projet d’entrepreneur.

      Et qu’est-ce qui vous a séduit particulièrement dans l’enseigne Attila ?

      Tout d’abord, quand on cherche un petit peu sur les sites de franchise, etc., il faut essayer de regarder un métier qui va plaire, puisqu’il faut toujours réaliser que ce n’est pas un investissement financier qu’on fait, c’est un métier qu’on choisit. Moi, ce qui m’a plu particulièrement chez Attila, c’est l’aspect technique. Je voulais un métier technique. Je voulais un métier en B2B avec des professionnels. C’était de là que je venais, c’est ce que je sais faire et c’est ce que je voulais continuer à faire. Attila propose ça et en plus, le concept m’a parlé. J’étais persuadé qu’il était porteur. J’étais persuadé qu’il y avait un marché et qu’on était à l’abri, avec ce concept-là, d’un certain nombre de crises, etc. Et donc voilà, mon choix s’est porté au début là-dessus, je dirais, dans les phases initiales. Et puis après, évidemment, il y a eu les premiers contacts où on contacte les responsables du développement au niveau du franchiseur. Ces contacts se sont très bien passés, des discussions très riches. Et puis, plus j’ai creusé, plus j’ai discuté avec la tête de réseau, plus j’ai réalisé que c’était aussi une franchise qui avait des valeurs, qui était habitée par les gens qui y étaient et qui s’occupait de son réseau. Le fondateur est à la tête tous les jours du réseau et on sent qu’on peut progresser. On y parle souvent d’intelligence collective. C’est tout l’intérêt du réseau. J’ai vraiment retrouvé ça effectivement chez Attila.

      Comment avez-vous été formé et accompagné lors de votre arrivée au sein de l’enseigne ?

      Il y a une partie formation au démarrage. Ça se passe dans les centres de formation Attila, qui vont d’ailleurs au-delà de la formation du franchisé. Il y a des formations pour les collaborateurs aussi ensuite. Dans mon cas c’était à Montargis, mais ça pourrait évoluer aussi sur Lyon. Et là, on y balaye toutes sortes de sujets qui vont devenir les nôtres dans le quotidien de la franchise, aussi bien sur les aspects de management, la gestion, la connaissance du réseau, le métier, le logiciel qu’on nous propose, un volet technique aussi. Tout ça est une période assez intense et on nous prépare en général en promo. On parle souvent de promo, on est à plusieurs. Il y a un effet émulateur très positif et très bénéfique pour la phase de lancement qui, évidemment, cela ne change pas en franchise. Tous les projets, je dirais, entrepreneurials sont intenses au démarrage et donc on est préparé à ça au début avec la tête de réseau.

      Quelles sont les conditions et les qualités requises pour devenir un franchisé Attila ?

      C’est les qualités de n’importe quel entrepreneur au départ. C’est à dire, il faut être capable de se sortir de sa zone de confort, il faut avoir un certain goût pour le risque, se lancer un petit peu dans l’inconnu, être prêt à se déstabiliser. Il faut être très positif, il faut y croire, il faut avoir envie de changer les choses, il faut avoir envie de construire. Il faut avoir une grande disponibilité personnelle et familiale au début, puisque les horaires vont être très longs. Dans le cas d’Attila particulièrement, il faut avoir un goût, je dirais, pour le monde du bâtiment, sans forcément l’avoir connu. Moi, avec mon parcours, vous avez vu que je n’en venais pas du tout. Et pourtant, il faut quand même avoir une petite appétence pour ce métier du bâtiment. C’est un métier classique du bâtiment, mais il faut quand même aimer un petit peu ça. Et puis surtout, aimer les gens. Il faut aimer faire du management, il faut aimer l’humain, comme on dit souvent, puisque l’entreprise n’est faite finalement que de ça. On n’a pas de grosse machine, on n’a pas de brevet, on n’a pas de technologie. C’est pas une start up qui va se vendre à Google ou à Facebook dans le futur. On est aussi fort que nos hommes le sont. Et donc, si on n’a pas envie de gérer des hommes au quotidien, effectivement, ce n’est pas le bon endroit.

      Précisément, combien de personnes vous employez ?

      En ce moment on est six collaborateurs, depuis un an et demi, avec quatre techniciens de toiture, c’est comme ça qu’on les appelle, qui sont tous les jours sur chantier, un chargé d’affaires et l’assistante qui est avec nous depuis le début. Et on est en train aussi de recruter un chargé de travaux qui va commencer dans les tout prochains jours et on espère rentrer une troisième équipe, deux collaborateurs de plus d’ici la fin de l’année, ce qui nous ferait passer à dix.

      Quels sont vos projets pour développer votre activité sur votre territoire ?

      Alors déjà, dans un premier temps, on est encore en phase, je dirais, de croissance et de consolidation sur cette première agence. Dans le concept, une agence Attila avec six techniciens de toiture et une équipe au bureau, c’est en général un rythme de croisière qui se retrouve dans beaucoup d’agences. Donc, déjà, le premier objectif, c’est d’en arriver là. Après, effectivement, dans le futur, la franchise Attila permet et encourage les multi sites, donc monter une agence à côté et remettre le couvert sur un territoire annexe. Une deuxième agence. Donc, il faut effectivement passer ce cap-là. Et après, il n’est pas du tout rare dans le réseau d’avoir des franchisés qui, avec les années, ont développé une troisième agence. Il y a même quelques projets de quatrième pour certains.

      Et pour finir, quels conseils vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à effectuer sa reconversion professionnelle pour se lancer comme vous ?

      L’analyse que je fais de la franchise, je dirais par rapport à d’autres formes d’entrepreneuriat, elle permet déjà à des gens de se lancer qui sont très orientés dans l’action, dans l’exécution. C’est par exemple mon cas. On n’est pas tous forcément des grands créatifs ou on n’a peut-être pas forcément envie de passer par un long processus de création ex nihilo d’une société avec tout le concept, tout son marketing, etc. La franchise permet de prendre un concept qui a fait ses preuves et de rentrer très vite dans l’exécution. Et en fait, au fond, ça permet de gagner un temps fou. En franchise, en tout cas, c’est mon cas et mon cas n’est pas isolé. C’est le cas de beaucoup de gens qui se sont lancés aussi avec Attila dernièrement ou il y a un peu plus longtemps. On développe quand même des sociétés assez rapidement, qui sont rentables assez rapidement. Donc ça, c’est quand même un vrai atout de la franchise. Et après, dans le temps un peu plus long, au-delà de la phase de lancement, en franchise on a des moments où on participe à quelque chose qui est plus grand que notre simple agence ou notre simple unité commerciale sur le terrain. On participe à des réunions, à des commissions pour essayer de faire avancer les choses collectivement. Et ça, c’est évidemment très plaisant. L’autre aspect plaisant aussi, c’est la relation qu’on peut avoir avec les autres franchisés, qui est, de mon expérience, extrêmement positive. Ça aide énormément quand même, quelle que soit la phase où on est, de pouvoir passer quelques coups de fil, demander des conseils. Je dirais peu importe le niveau d’altitude du conseil demandé, c’est des gens qui font le même métier que vous à un autre endroit. Ils ont les mêmes problèmes que vous. Ça aide énormément, encore une fois, à gagner en sérénité, gagner du temps et pouvoir être meilleur à ce qu’on fait plus vite.

      Guillaume Sautier, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes franchisé Attila à Pau et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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