Laurent Communeau, multi-franchisé, La Mie Câline

8 min Publié le 5 janvier 2023

Laurent Communeau, bonjour. Vous êtes franchisé de l’enseigne La Mie Câline à Limoges. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

Avec plaisir.

Pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant d’intégrer l’enseigne ?

Avant d’intégrer l’enseigne j’ai fait tout un parcours dans l’hôtellerie-restauration, et j’ai fait tout un parcours dans la restauration traditionnelle et la restauration rapide avant d’intégrer La Mie Câline, avec une étape dans la boulangerie, à un moment donné je me suis retrouvé dans une situation de recherche d’emploi, suite à un événement perso, et puis en fait, l’association de l’expérience de la restauration et l’expérience de la boulangerie m’a permis de postuler à La Mie Câline. Et au départ je suis rentré chez le franchiseur en tant qu’animation de réseau.

Quel a été l’élément déclencheur qui vous a donné envie de vous lancer dans un projet de création d’entreprise ?

C’est de fréquenter des franchisés pendant dix ans, d’apprendre à bien connaître son entreprise aussi parce qu’en travaillant avec eux et en ayant des expériences sur d’autres enseignes, c’est vrai que j’ai pu comparer, et c’est vrai qu’à La Mie Câline j’ai retrouvé ce côté rapport humain important, où l’humain est très important au cœur de l’enseigne. Et puis à un moment donné, on se retrouve face à sa vie, on a une quarantaine d’années et on se dit « est ce que je continue à faire de la route », parce que l’animation de réseau a fait beaucoup de route, mais le métier d’animation de réseau était passionnant, mais je vais quand même rester dans cette enseigne mais je sais pas sous quel biais. Et puis une opportunité dans la ville dans laquelle j’ai habité, le franchisé a pris la décision de vendre, il avait deux magasins et il m’en a parlé et du coup j’ai dû mettre à peu près une matinée pour me décider. C’est comme ça que ça s’est passé. Si c’était à refaire je le referai puisque c’est un projet familial et j’aime bien aussi avoir ma famille avec, et l’enseigne m’a accompagné, m’a totalement motivé dans ce sens.

Donc vous qui avez été salarié puis franchisé de l’enseigne, qu’est-ce qui vous séduit ? Plus particulièrement, quels sont les points forts de La Mie Câline ?

Les points forts de La Mie Câline c’est vraiment cette relation humaine qu’il y a et l’importance de l’humain au cœur de cette entreprise, avec ses valeurs de respect, ses valeurs de loyauté, de formation, de recherche de compétences et d’entretenir ce terreau là en permanence. C’est vrai que c’est des sentiments et des valeurs que j’ai retrouvé, pas que à travers des affiches affichées dans un bureau, vraiment à travers le fonctionnement du quotidien. Donc ça c’était le côté important pour moi, par rapport à mes expériences passées dans d’autres centres. Et puis le produit est hyper intéressant dans le sens où c’est un produit qui est toujours en recherche d’une qualité et d’être dans le franco français en fait, cette enseigne vend à ses clients des produits de qualité à des prix accessibles, à des prix intéressants qui peuvent toucher tout public. Donc c’est vraiment un concept qui me plaît beaucoup par rapport à tout cet ensemble.

Comment avez-vous été formé quand vous êtes devenu franchisé de l’enseigne ? Après donc, je le rappelle, avoir été animateur de réseau.

La plus grosse formation que j’ai eu, c’est avant de passer animateur de réseau. Donc on s’appuie toujours sur un pack de compétences que l’on a déjà, qu’il faut après adapter à la nouvelle enseigne ou la nouvelle activité. J’ai fait sept mois de magasin sur des missions très spécifiques pour apprendre vraiment le métier et devenir vraiment responsable du magasin et bien comprendre ça. Donc le plus gros de la formation je l’ai fait vraiment sur la partie savoir-faire, on va dire sur les fondamentaux de l’enseigne avant d’être animateur de réseau. Donc sept mois de formation où j’ai tourné un peu sur tout le territoire français. Et puis après 9 heures d’animation, où on apprend vraiment le cœur de métier dans un volet managérial, organisationnel, où on est vraiment multicartes au niveau des métiers. On est aussi bien capable d’agir sur des problèmes financiers ou des problèmes de produits, d’hygiène, toutes ces choses-là, on a toutes ces compétences-là. Après, passer chef d’entreprise, j’avais l’état d’esprit, j’avais envie de le faire et puis après, c’est sûr que j’ai pas fait le même parcours dans la bascule d’animateur de réseau à franchisé, j’ai pas fait le même parcours que les franchisés qui rentrent parce que je l’avais fait dix ans avant. Mais par contre, on apprend beaucoup à devenir franchisé, à devenir chef d’entreprise, on apprend tous les jours, et les premières années on découvre plein de choses, ce qui créé un bon équilibre avec l’expérience d’animateur de réseau et de franchisé.

Est ce qu’il s’agissait d’une ouverture ou d’une reprise ?

C’était une reprise, mais c’était deux magasins en même temps. Donc j’ai repris deux points de vente sur le même centre-ville, à cinq minutes l’un de l’autre, mais dans deux quartiers complètement différents et avec une vingtaine de collaborateurs.

Et ces boutiques, quelles surfaces elles ont ?

Il y en a une qui fait, si je cumule les plateaux, à peu près 140 mètres carré, et puis j’en ai une qui fait 75 mètres carrés. Puis après c’est les différences de chiffres, il y’a des chiffres d’affaires un peu plus importants que l’autre par rapport à la mixité du quartier, par rapport au taux de passage, c’est une rue qui est quand même assez grosse. C’est des points de vente qui fonctionnent ensemble, mais en même temps on a la même typologie de clientèle si vous voulez, mais ce n’est pas la même, alors on a une commune comme tout centre-ville, mais on a quand même chacun notre clientèle, tout en ayant les mêmes typologies, les mêmes profils.

Quelles sont les qualités indispensables pour devenir franchisé La Mie Câline ?

Les qualités, c’est déjà celle d’une personne de confiance, une personne honnête. Pour avoir une bonne relation franchisé/ franchiseur, faut déjà qu’on soit transparent et honnête les uns envers les autres, de l’écoute et puis surtout être commerçant et commercial aussi parce que c’est deux profils différents. Le commerçant c’est celui qui fidélise, le commercial c’est celui qui développe le chiffre d’affaires. Donc c’est un peu les deux profils qu’il faut avoir, et de plus en plus de commercial aujourd’hui, et de transformer son équipe en tant que commerçant. Et puis après c’est surtout pas avoir peur de s’engager dans un commerce alimentaire dans un centre-ville avec tout ce qui se passe en ce moment, personne n’est responsable mais en même temps la réalité elle est là, voilà les mouvements sociaux, on a connu le covid, là aujourd’hui on est dans le monde de l’inflation. Les coûts de l’énergie qui flambent et le coût des matières premières. C’est vrai qu’il faut croire en soi, faut croire en son produit, faut croire en son enseigne. Parfois il faut s’accrocher.

Vous avez déjà deux boutiques. Est ce que vous avez le projet d’en racheter d’autres éventuellement, d’en ouvrir d’autres ?

Oui, j’ai un projet évoqué l’année 2023. Des opportunités qui se présentent, on ne peut pas trop encore en parler maintenant, mais j’ai un projet qui se présente. Je n’étais pas forcément dans ce schéma là au départ, c’est vrai qu’avec tout ce qui se passe je me disais que on va essayer de consolider ce qu’on a, et protéger ce qu’on a tout en essayant de développer. Mais quand il y a une opportunité qui se présente, je regarde. Là j’en ai une intéressante qui se présente.

D’accord. Et pour finir, quels conseils vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à se lancer en franchise dans votre activité ?

A partir du moment qu’on aime le commerce avec les gens, qu’on a envie de vraiment se retrouver dans une entreprise saine qui accompagne vraiment bien, l’enseigne La Mie Câline est quand même très avancée par rapport à ça. Et puis faut croire en soi et ses rêves, si on a envie de devenir chef d’entreprise la franchise c’est un super moyen. Ce que je recommande aux futurs franchisés c’est d’aller voir les franchisés dans leur magasin, d’aller leur poser des questions, d’aller les rencontrer éventuellement en immersion pour bien comprendre le métier. Après, ce choix a vraiment donné faut le faire, et on a régulièrement des personnes qui viennent nous voir, soit qui passent à travers le siège social, soit qui viennent en direct pour avoir des réponses à leurs questions. Après voilà, il faut aimer l’alimentaire, il faut aimer se lever tôt. On est un métier un peu caméléon, c’est à dire qu’on est boulangerie, pâtisserie, restauration rapide à la française, même à des moments où l’été c’est glacier, alors on voit pas mal de choses, pas mal de produits. Ce qui nous amène beaucoup de diversité et qui est intéressant pour le quotidien de tout le monde.

Laurent Communeau, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes franchisé de l’enseigne La Mie Caline à Limoges et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.