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      Miniature-MarielleBugeaud-1400×1400 – mai-2024

      9 min

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      MP3 (20.43 Mo)

      Marielle Bugeaud, Responsable Développement de l’enseigne Vulco : « Aujourd’hui, un adhérent sur quatre est multisites et notre adhérent le plus important a plus de quarante points de vente. »

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      Marielle Bugeaud, bonjour. Vous êtes Responsable Développement France de l’enseigne Vulco. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.

      Bonjour Vincent. Merci de m’avoir convié sur ce podcast aujourd’hui.

      Alors, je rappelle que l’enseigne Vulco est spécialiste des pneumatiques et de l’entretien automobile au service des particuliers et des professionnels. Où en est votre développement en France et quels sont vos objectifs pour cette année 2024 ?

      Écoutez, on a fait une bonne année 2023 avec neuf nouveaux adhérents. On a recruté des adhérents qui venaient de l’extérieur. On a aussi des adhérents à nous qui ont ouvert un nouvel établissement. Ça peut être un deuxième ou un troisième point de vente. Et on a aussi des salariés qui, suite au départ de leur patron, ont pris la succession du point de vente. Pour nous, c’était une bonne année 2023. L’année 2024 s’annonce plutôt bien, je vais dire. On a à ce jour déjà intégré quatre nouveaux adhérents et on est sur les mêmes objectifs que l’année dernière, c’est-à-dire entre 5 et 10 nouveaux adhérents.

      Pour arriver à un total de combien de centres ?

      Au niveau des centres, on ne s’est pas fixé d’objectif. Aujourd’hui, on est à peu près à un peu plus de 200 points de vente. Nous voilà, on veut rester vraiment sur un réseau de proximité avant tout, donc on ne fait pas la course aux points de vente.

      Quel profil d’adhérent vous recherchez en priorité ?

      Alors, idéalement, c’est vraiment quelqu’un qui soit déjà issu de l’univers automobile, alors que ce soit effectivement de la voiture de tourisme ou que ce soit issu du poids lourd. Le profit idéal, c’est un garagiste qui est sous enseigne et qui veut nous rejoindre ou alors un garagiste indépendant et qui veut nous rejoindre aussi. Ou ce qu’on fait le plus souvent aussi, ce sont des salariés qui travaillent déjà dans l’univers automobile et qui veulent se mettre à leur compte.

      Est-ce qu’il y a beaucoup de femmes parmi vos adhérents ?

      Oui. Alors beaucoup, je ne dirais peut-être pas beaucoup, mais on en a quelques-unes effectivement, qui sont patronnes de leurs garages. D’ailleurs, ça va être des garages qui sont souvent sur des sites assez conséquents d’ailleurs, souvent des entreprises familiales aussi, ou alors des couples, mais c’est surtout donc la femme qui va être à l’accueil et qui va gérer toute la partie commerciale et le contact clientèle.

      Et quel est l’âge de vos franchisés ? Le plus jeune, le moins jeune, comment ça se répartit ?

      Le plus jeune, il a été recruté cette année d’ailleurs, il a fêté ses 26 ans avant de nous rejoindre. Et après, les plus anciens, il y en a quelques-uns qui ont dépassé l’âge de la retraite, ils sont très accrochés, ils se plaisent dans le réseau, donc ils ont un peu du mal à raccrocher. Donc je dirais qu’on a des adhérents, certains qui ont passé l’âge de la retraite, 70, après la moyenne du réseau, je dirais une petite cinquantaine à peu près.

      D’accord. Et quelle ancienneté pour le plus ancien, dans le réseau j’entends ?

      Ah écoutez, les adhérents chez Vulco sont vraiment très fidèles. Il y a une grosse partie qui a plus de 15 ans d’ancienneté. Donc après, il y a des succès stories. On a le plaisir d’avoir effectivement le fils ou la fille qui succède aux parents une fois qu’ils prennent leur retraite. Donc du coup, c’est vrai que tout ça, ça nous amène à des longévités, on va dire, dans le réseau Vulco qui sont assez importantes.

      Et quelle est la part des multi franchisés au sein du réseau ?

      Aujourd’hui, un adhérent sur quatre est multisite, ce qui est quand même assez conséquent. Notre plus important adhérent a plus de 40 points de vente, donc c’est quand même quelque chose qui est tout à fait réalisable chez nous d’être un franchisé multisite.

      Et comment se déroule la formation de ces franchisés ?

      Donc ils vont être conviés au siège à la Défense où ils vont passer deux jours avec nous, ils vont rencontrer les experts métiers, que ce soit au niveau du marketing, des achats, on va parler stratégie, etc. Tout dépend effectivement de leur connaissance du métier ou pas, s’ils sont plus ou moins aguerris sur la gestion d’un centre de profit, mais on va les accompagner aussi sur la partie financière, avec le contrôleur de gestion pour s’assurer que le projet est complètement viable. Donc on va bien voir tout ça en amont avec eux. Il va y avoir un accompagnement opérationnel juste avant le lancement du point de vente, à l’ouverture et après l’ouverture. Et puis voilà, en fonction, on peut leur proposer aussi des formations par des prestataires externes s’ils veulent un petit peu compléter leur champ de compétences.

      Et comment se déroule la journée type pour un franchisé ou une franchisée ?

      La journée type d’un franchisé ou adhérent, tout dépend après de l’importance du point de vente, parce qu’on a trois concepts chez Vulco. On va partir sur une agence mixte, c’est-à-dire qui va gérer à la fois des clients en B2B et B2C, avec des clients industriels, des transporteurs. Ça peut être aussi des agriculteurs et du client particulier. La journée d’un chef d’entreprise chez Vulco, c’est mettre une partie chef d’entreprise où on va mettre en avant la gestion des plannings, le contact avec le client, s’assurer aussi, pourquoi pas, d’un travail de prospection pour aller chercher des nouveaux clients sur la partie locale, pour aller aussi réceptionner et accueillir les clients grand compte qu’on peut avoir. C’est un travail aussi très différent en fonction du type de point de vente. Il peut très bien être derrière le comptoir à accueillir les clients, il peut être aussi dans son bureau à toute la partie gestion d’entreprise. C’est très varié, je vais dire.

      Quel investissement un candidat doit prévoir s’il veut rejoindre votre enseigne ?

      Les investissements vont être très variables là aussi par rapport au type de concept, parce qu’on va être sur des superficies qui vont être entre 300 et 1500 m², donc les investissements ne seront pas les mêmes, même si on n’est pas d’ailleurs situé en centre-ville parce que ça serait difficile pour notre activité aujourd’hui, donc les investissements vont vraiment être très variables. Pour vous donner une fourchette, je ne pense pas que ça servirait à grand-chose aujourd’hui, mais par exemple, quelqu’un qui vient déjà du poids lourd, qui a vraiment une expertise là-dessus et qui veut se mettre à son compte, on a un concept qui s’appelle le VTS, le Vulco Truck Service, qui est une unité mobile, l’adhérant à son camion, avec du matériel embarqué, et il va directement assurer de la gestion de parc chez les clients, donc principalement des clients industriels, ou des agriculteurs, il va faire du génie civil, de la manutention, du BTP, etc. Et donc là, on est vraiment sur un projet avec 50 000 euros, c’est un projet qu’on peut concrétiser aujourd’hui, pour vous donner une idée à peu près.

      Et combien de temps faut-il à un franchisé pour amortir son investissement ?

      On va partir sur 5 ans.

      Est-ce que la conjoncture, la hausse des taux d’intérêt, l’inflation ont eu, ou ont, un impact sur votre activité ?

      Alors, sur le développement, pas trop, pour la bonne et simple raison que pour l’année 2023, on a surtout accueilli soit des adhérents qui avaient déjà un garage indépendant, donc effectivement les coûts ils n’y en avaient pratiquement pas, puisqu’ils avaient déjà le local, le matériel, etc. Ou alors, on a fait aussi le concept Vulco Truck Service dont je viens de vous parler à l’instant. Et là, effectivement, ce sont des candidats qui bénéficient des accompagnements pour la création d’entreprises. Donc, ça a été plutôt relativement simple entre guillemets, je n’aime pas trop dire ça parce que c’est toujours un peu complexe quand même d’aller chercher du financement et des aides en région, etc. Mais ils y sont arrivés sans aucun souci. On a aussi Pretpro qui est un partenaire et qui nous accompagne aussi dans les recherches de financement pour nos candidats. Pour le moment, tout ce qui se passe en ce moment des taux n’a pas eu d’impact sur la partie développement. Sur le business aujourd’hui, ça a un impact, mais je vais dire que c’est plutôt un impact presque positif pour nous, puisqu’aujourd’hui, le Français a plutôt envie d’entretenir son véhicule et de le prolonger parce qu’il n’a pas forcément les moyens d’aller se prendre un leasing ou d’acheter un véhicule. Donc, il va chouchouter sa voiture pour qu’elle dure le plus longtemps possible. À partir de là, il va avoir une certaine attirance pour se rendre dans les centres autos comme Vulco et nos confrères pour faire réparer son automobile.

      Et selon vous, comment votre secteur d’activité va évoluer dans les années qui viennent, et comment est-ce que vous prévoyez de faire évoluer votre concept ?

      De toute façon, aujourd’hui, c’est l’électrisation du parc qui est vraiment le sujet principal. Nous, on s’y prépare déjà depuis quelques temps. Je pense que nos confrères aussi sont bien axés sur ce sujet-là. Donc, on va aussi travailler sur la partie des outils digitaux. Le numérique compte beaucoup. Là, on est en train de développer aussi, pour nos adhérents, à partir de notre outil de gestion, un logiciel qui va permettre aux clients de prendre directement des rendez-vous en ligne, donc à partir de Google ou à partir des réseaux sociaux. Donc ça, c’est un petit plus qu’on va apporter effectivement à nos clients qui pourront prendre ainsi rendez-vous dans le centre Vulco au moment qu’ils veulent, comme le fait aujourd’hui chacun pour aller chez le coiffeur ou chez les médecins avec les différentes applications concernées. Donc voilà un petit peu où on va se diriger. On va travailler le digital, le service client, l’accessibilité, toujours en faisant preuve de résilience et d’essayer de toujours innover.

      Marielle Bugeaud, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes Responsable Développement France de l’enseigne Vulco et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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