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      Miniature-Matthieu Mateus

      11 min

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      MP3 (24.07 Mo)

      “On a tous la fibre entrepreneuriale, mais on se pose des questions : avec le recul, si j’avais su, je me serais lancé bien plus tôt“, explique Matthieu Mateus, franchisé PPF à Chartres.

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      Matthieu Mateus, bonjour, vous êtes franchisé PPF à Chartres, tout d’abord merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Bonjour à vous et merci à vous de prendre un petit peu de temps pour pouvoir m’écouter.

      Avec plaisir, pouvez-vous nous en dire plus à propos de votre parcours professionnel avant de rejoindre l’enseigne PPF ?

      Alors moi, si vous voulez, j’ai toujours été dans le milieu de la rénovation et de la rénovation énergétique, ça va faire 15 ans, donc j’ai eu un parcours assez simple, j’ai démarré en tant que commercial à l’âge de 19 ans dans ce milieu, j’ai fait un petit peu mes armes, j’ai fait auparavant seulement deux sociétés, une où je suis resté trois mois et une deuxième où je suis resté quasiment 11 ans, 6 ans en tant que commercial, puis ensuite j’ai pris le poste de responsable des ventes pour m’occuper et diriger une cellule de commerciaux toujours dédiée à la rénovation.

      Et qu’est-ce qui vous a amené à vous lancer en indépendant, en tant que franchisé ?

      En fait, si vous voulez, j’ai vécu des belles années chez mon ex-employeur et je me suis dit, quelle est la meilleure solution pour faire les choses à ton image et comme tu as envie qu’elles soient faites ? Je me suis dit, c’est le moment de se lancer et il est vrai que j’ai rejoint le réseau PPF parce que ça faisait quelques années que je regardais ce qu’ils faisaient chez eux, j’ai pris contact avec eux pour discuter un petit peu de leur politique, de leur vision d’entreprise. Là, je me suis reconnu beaucoup plus que dans ce que je faisais les dernières années et je me suis dit, voilà, c’est le moment de se lancer et de rejoindre l’aventure PPF.

      Et qu’est-ce qui vous a séduit plus particulièrement dans ce réseau ?

      Alors, c’est Sarah Bariani, la directrice du développement que j’ai eue dès le début quand j’ai commencé les discussions avec eux et ça m’a intéressé dès le premier visio qu’on a fait ensemble. Elle m’a dit, écoute, nous aujourd’hui, le projet, ce n’est pas de faire uniquement de la vente, c’est de faire du beau chantier, des chantiers propres, d’avoir une satisfaction client et c’est exactement ce que je recherchais. Moi, mon but n’était pas de faire ce que malheureusement, des fois, dans la rénovation, on connaît certaines structures qui font un peu tout et n’importe quoi. Moi, mon ambition, c’était de faire les choses bien et j’ai senti tout de suite qu’on avait les mêmes ambitions, à savoir la qualité des chantiers et la satisfaction des clients.

      Et de leur côté, qu’est-ce qui les a séduit dans votre profil ? J’imagine que c’est votre expérience du secteur.

      Oui, oui, je pense que ce qui les a très vite intéressés, c’est voilà, je venais du métier, j’avais mon expérience, je savais faire du chiffre d’affaires par mon parcours. J’avais déjà géré des commerciaux en amont, j’avais déjà une vision un peu globale justement de ce qu’était la rénovation chez le particulier, comment gérer du financement, comment gérer les aides de l’État, comment gérer, on va dire, toute la partie logistique, la partie commerce. Et ils se sont dit, je pense que ça allait être un petit peu plus rapide avec moi qu’avec certains collègues qui, des fois, ne sont pas forcément issus du métier. Ils auraient eu un petit peu plus de travail, de formation en amont qu’avec moi. Et ce qui m’a séduit énormément, c’est que voilà, aujourd’hui, au sein du réseau, on a un service dédié au montage des dossiers pour les aides de l’État pour les clients. Moi, dans mon ancienne structure, je faisais tout seul de mon côté. C’était très fastidieux, très compliqué. Alors, je le faisais pour proposer la meilleure offre à mes clients, mais ça me demandait énormément de temps de travail. Je faisais vraiment des très, très grosses semaines à rallonge pour gérer tout administratif en plus du commerce et des équipes de pause. Donc, quand ils m’ont dit qu’on a un service qui est dédié à ça, en gros, tu vends, les filles s’occupent du dossier et ensuite, toi, tu as le petit feu vert au moment où le dossier est nickel pour poser. Je me suis tout de suite dit que ça allait être une vraie force pour moi, un gain de temps et un énorme service pour l’équipe.

      Vous implanter à Chartres c’était votre projet ou une opportunité qui s’est présentée ?

      C’était les deux. Moi, je suis Chartrin depuis des années. J’ai toujours travaillé à Chartres. Aujourd’hui, j’ai fait du sport à Chartres. Je connais des commerçants Chartrins. C’est vraiment ma ville. Donc, je me suis dit, quoi de mieux que de commencer sur un secteur que l’on connaît  bien et il n’y avait pas de franchise PPF implantée à Chartres. Donc, je dirais que le hasard a bien fait les choses.

      D’accord.Vous avez quand même suivi une formation initiale, peut-être plus réduite que pour quelqu’un qui ne serait pas du métier ?

      Alors non, j’ai eu la même formation initiale que mes collègues qui étaient, on va dire, de ma promotion. Elle s’est déroulée sur deux semaines. Alors oui, avec le recul, il y a certains modules, on va dire, sur la partie technique qui, alors ça fait toujours du bien d’avoir des piqûres de rappel. Ça a toujours été bénéfique quand même. Mais oui, je pense que cette formation, pour moi, il y a des sujets parce qu’aujourd’hui, le gros atout du réseau, c’est la digitalisation des outils. Donc moi, je dirais que la partie la plus importante pour moi a été de s’imprégner des outils, de notre CRM qui est top, du nouveau aussi modèle qu’on a développé au sein de PPF qui est un réseau de mandataires dans la rénovation énergétique. Donc, je dirais qu’il y a une partie où, de par mon expérience, je n’en avais pas énormément besoin, mais la piqûre de rappel fait toujours du bien. Et moi, c’était vraiment le but de m’imprégner des outils, du climat, de la vision de l’entreprise. Donc, ça a été quand même très bénéfique et j’ai pu, pendant la formation justement, donner quelques petits tips à des collègues qui allaient démarrer, qui n’étaient pas forcément eux de la partie. Je pense que ça a été bénéfique pour tout le monde.

      Et comment s’est passé le démarrage de votre activité ?

      Alors, le démarrage s’est très, très bien passé. Aujourd’hui, j’ai eu quelques petites difficultés, comme tout le monde. Je pense que quand on démarre dans l’entreprenariat, tout n’est pas simple. Ça a été surtout des petites difficultés administratives, parce qu’aujourd’hui, quand on est une jeune structure et on fait plusieurs activités au sein de PPF, voilà, on fait de la rénovation de toiture, de l’isolation de compte, de la rénovation de façade, de l’isolation extérieure, de la pompe à chaleur, de la climatisation, de la ventilation, du traitement de l’eau, et je passe encore quelques activités. Donc, c’est très difficile d’obtenir une décennale, mais grâce au réseau, grâce à des partenariats, on a réussi à décanter ça assez rapidement. Par exemple, je vous donne un exemple typique. En moyenne, pour avoir une décennale sur des installations solaires, il faut au minimum trois ans d’activité. C’est ce que vous demandez à un assureur. Là, grâce à la force du réseau et un partenariat solide qu’on a avec notre compagnie d’assurance, j’ai pu obtenir cette décennale-là au bout de trois mois.

      D’accord. Quand est-ce que vous êtes lancé ?

      Alors, moi, officiellement, si vous voulez, j’ai ouvert l’agence le 1er février 2024. Mais pour moi, c’est ce que je dis souvent à mes salariés, surtout ma première salariée qui était là dès le premier jour avec moi, qui est mon assistante. Le temps de faire une belle agence parce qu’on reçoit de temps en temps un client. Je voulais avoir un lieu chaleureux, un lieu à mon image. Le temps de tout mettre en place, l’administratif, l’agence, acheter du matériel, acheter des camions, le stock. J’ai réellement commencé l’activité sur le terrain à partir de juin 2022.

      D’accord. Et combien de salariés vous employez aujourd’hui ?

      Aujourd’hui, j’ai six salariés. J’ai mon assistante de direction qui a été la première. J’ai quatre techniciens poseurs, donc deux équipes de deux. Et en plus de ça, j’ai un animateur commercial. Et à côté de ça, justement, ce ne sont pas des salariés, mais grâce à ce qu’a mis en place le siège, j’ai une quinzaine de mandataires indépendants dans la rénovation énergétique.

      D’accord. Et quelles sont vos idées, vos pistes pour faire évoluer, grandir votre activité ?

      Aujourd’hui, je suis très content du démarrage. On va dire que là, on va sur notre première année complète, on va finir entre 1,2 millions et 1,3 millions de chiffres d’affaires. Pour une première activité, c’est déjà très bien, mais il y a encore plein de choses à améliorer. Aujourd’hui, le but, ça va être de recruter bientôt un commercial en interne pour le former, pour qu’il prenne le poste d’animateur de mon animateur actuel, pour que lui évolue ensuite en tant que directeur d’agence pour pouvoir justement peut-être ouvrir une deuxième franchise à côté. Et après, notre réseau de mandataires aujourd’hui est composé d’une quinzaine de personnes. Le but, ça va être petit à petit, je dirais, tous les ans. Là, l’objectif avant la fin de l’année, c’est de recruter environ 5 nouveaux mandataires pour avoir une équipe de 20. Et le but sur l’année 2026, ça serait plutôt d’avoir une trentaine de mandataires à terme.

      D’accord. Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à quelqu’un qui hésiterait à se lancer dans cette activité ?

      Moi, je dirais, c’est ce que je dis souvent depuis que je suis à mon compte, je pense qu’on a la fibre entrepreneuriale au fond de nous, mais on est tous pareil, on se pose des questions. Moi, avec le recul, si j’avais su, je l’aurais fait bien avant. Mais après, on est tous pareil, je me posais des questions, je savais ce que je perdais, je ne savais pas vers où j’allais, il y a toujours la peur de se lancer. Mais en fait, une fois qu’on l’a fait, on se dit qu’on aurait dû le faire plusieurs années auparavant. Moi, quand j’ai des amis aujourd’hui dans diverses activités qui me disent, voilà Mathieu, je ne sais pas, qu’est-ce que je fais, je reste dans le salariat, j’y vais, mais je sens que je suis capable, etc. Je leur dis, vas-y, fonce. Là, plus tu réfléchis, plus tu perds du temps. Et nous, l’avantage qu’on a en plus chez PPF, même si moi, ça fait 15 ans que je suis dans le métier, c’est un marché qui est porteur aujourd’hui, c’est ce que je dis à mes commerçants et mes mandataires. Quand on arrive chez une personne et que par exemple, ça peut arriver forcément, on ne vend pas une prestation chez un client, je leur dis, c’est pas que le client n’a rien à faire. C’est que soit on n’a pas su créer l’opportunité, soit on n’a pas su lui donner confiance, soit on n’a pas su lui donner l’envie d’y aller. Mais aujourd’hui, c’est ce que je dis quand je me balade dans la rue, n’importe quelle rue de France, regardons les maisons, il y a juste à lever la tête. Tout le monde a besoin de quelque chose chez soi, d’améliorer, d’entretenir sa couverture, sa façade, l’isolation de son logement. Surtout aujourd’hui où on sait que les passoires énergétiques, plus les années passent, ne peuvent plus être louées, bientôt pour la vente, ça sera très compliqué. Aujourd’hui, on a des acquéreurs qui pour obtenir des prêts immobiliers, sont obligés de remonter les classifications thermiques du logement. Donc aujourd’hui, on est sur un marché vraiment porteur, tout le monde a besoin de la rénovation. Et aujourd’hui, chez PPF, le gros avantage, c’est qu’on a tous les outils. On a des outils, je le dis à mes salariés toutes les semaines, je leur dis mais vous ne vous rendez pas compte, moi à l’époque, je n’avais pas tout ce qu’on a aujourd’hui chez PPF. On a 10 ans d’avance dans le digital, le siège a créé plusieurs logiciels avec énormément d’intelligence artificielle dedans. Demandez à n’importe quel artisan dans la rénovation, souvent ils sont un petit peu entre guillemets à l’ancienne, à faire des devis papier, à faire des recherches sur Internet, les fournisseurs. Nous aujourd’hui, on a vraiment un service énorme avec nos logiciels. On a un CRM unique qui gère les devis, la facturation, le planning de pause. On peut faire les débours des chantiers pour savoir nos marges. On reçoit les leads grâce aussi au siège qui fait d’énormes campagnes. Internet, on a énormément de leads, on les traite directement dans le même CRM. Aujourd’hui, on a un outil qui est performant, qui réunit tout pour même moi en tant que chef d’entreprise, pour mon assistante qui est top. Et on a pour moi un des marchés les plus porteurs sur les 15, 20, 30 années à venir. Aujourd’hui, je dirais aux personnes qui veulent se lancer chez le PPF, de ne pas se poser de questions et de foncer.

      Merci beaucoup Matthieu Mateus pour votre témoignage. Je rappelle que vous êtes franchisé PPF à Chartres et que l’actualité de votre enseigne est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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