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Nicolas Sicard, Directeur général, Class’croute
Nicolas Sicard, Directeur général du réseau Class’croute : “Le marché de la livraison de repas est en pleine évolution, et notre concept évolue avec le marché”.
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Sommaire
- Où en est votre développement en France et quels sont vos objectifs pour 2026 ?(00:20)
- Est-ce que vous avez procédé à des évolutions du concept, de l’offre, que sais-je ?(01:17)
- Pour le développement du réseau, quel profil de franchisé vous recherchez en priorité ?(03:30)
- Sachant que le Réseau est né en 1987, j’imagine qu’il y a des opportunités d’établissement à reprendre. Qu’est-ce que ça peut représenter ?(04:55)
- Quelle est la part des multifranchisés au sein du réseau ?(06:30)
- Quel investissement un candidat doit-il prévoir pour rejoindre votre enseigne ?(07:15)
- Combien de temps faut-il infranchiser pour amortir cet investissement ?(07:42)
- Et pour finir, quel conseil vous auriez envie de donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?(08:43)
Nicolas Sicard, bonjour. Vous êtes président directeur général du réseau Class’Croûte. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise Magazine.
Bonjour Vincent, je vous en prie avec plaisir.
Alors, l’enseigne Class’Croûte, comme on sait, est positionnée sur le marché de la livraison de repas et traiteur pour les entreprises.
Où en est votre développement en France et quels sont vos objectifs pour 2026 ?
Donc effectivement, comme vous l’avez dit, Class’Croûte, c’est une enseigne historique du paysage français de la restauration, qui parle à beaucoup de collaborateurs qui tous les jours consomment nos produits.
On est né en 1987. On a effectivement développé l’enseigne sur l’ensemble du territoire jusqu’à 120 établissements. A la suite du Covid, il y a eu un petit repli qui a été observé de façon assez stratégique. Et là, actuellement, on a encore 85 établissements qui sont déployés partout dans les grandes villes de France et même dans les villes moyennes de province. Et on a 51 franchisés actuellement dans le réseau. Cette année, ça a été une année consacrée à de nombreux sujets, mais on a fait assez peu de développement.
On prévoit d’ouvrir l’année prochaine 4 établissements sur le territoire français.
Est-ce que vous avez procédé à des évolutions du concept, de l’offre, que sais-je ?
Oui, en fait, c’est classiquement et assez logiquement. Le marché est en pleine évolution. Et on est, même si on est né en 87, il y a 40 ans, on évolue aussi, évidemment, avec ce marché. Je pense que tout le monde peut le dire et toutes les enseignes peuvent le dire. Il n’y a plus aucun concept qui n’est véritablement abouti ou qui est arrivé et qui peut vivre comme ça sans jamais se renouveler pendant les années qui suivent. Donc, c’est ce qu’on fait, nous, au quotidien. On a une stratégie qui est plus à moyen terme, mais on a aussi la capacité d’être très agile dans la façon dont on évolue.
On peut parler de la partie offre, évidemment. C’est ce qui nous intéresse, nous, en tant que réseau de restauration. Donc, la partie offre a beaucoup évolué, à la fois dans la façon dont on source les produits, la façon dont on les fait au quotidien, mais aussi dans la façon dont on les anime. On sait que nous, on a une clientèle qui est une clientèle plutôt captive de collaborateurs qui commandent chez nous très, très régulièrement, à la fois de façon individuelle, mais aussi à travers des cantines digitales et aussi toutes nos clientèles, évidemment, B2B, qui nous fait confiance au quotidien pour les plateaux repas, les buffets en entreprise, etc. Et donc, ces gens-là évoluent aussi. Ils ont des besoins qui évoluent et on évolue avec eux.
On anime beaucoup plus nos gammes. Vous voyez, si on prend l’exemple, par exemple, des plateaux repas qui sont des offres qu’on valorise le plus et qu’on vend le plus, on est numéro un sur ce secteur, la distribution des plateaux repas, on a choisi de restreindre légèrement notre gamme, par exemple sur les plateaux classiques, mais de l’animer beaucoup plus en proposant beaucoup de plateaux d’animation saisonnière pour les gammes festives, les gammes d’été, les gammes de rentrée, etc. C’est comme ça qu’on évolue.
Ça, c’est une partie, évidemment, de ce qu’on fait au quotidien pour se mettre en rapport avec les besoins du marché, mais on a au long cours plusieurs gros sujets, notamment une transformation IT et digitale qui est au cœur de nos préoccupations actuellement et qui commence là. C’est une actualité toute chaude que je vous révèle, puisqu’on a mis en production, comme on dit chez nous, ces nouveaux outils informatiques et digitaux la semaine dernière sur le premier établissement franchisé après l’avoir testé sur un établissement succursaliste.
Pour le développement du réseau, quel profil de franchisé vous recherchez en priorité ?
Là aussi, ça a beaucoup évolué. C’est vrai que ce qui a permis d’être un réseau solide et ce qui a fait notre force pendant des années, ce sont les profils opérateurs. Là aussi, rien de très original dans les réseaux de restauration.
On cherche souvent des bons opérateurs et qui puissent ensuite avoir la capacité de développer avec nous leur business à travers d’autres ouvertures, etc. On voit que la répartition des poids métier chez nous, puisqu’on a trois métiers, on a un métier qui est purement du B2C, puisqu’on s’adresse directement aux consommateurs à travers des boutiques ou de la livraison de petits paquets dans les entreprises, mais on a beaucoup développé le poids métier de l’entreprise et du B2B a beaucoup évolué chez nous et ce qui fait évoluer naturellement aussi le profil de nos candidats ou les profils des personnes qu’on recherche puisqu’en plus d’être des bons opérateurs, c’est-à-dire qu’ils sachent produire, mener une équipe, livrer à la bonne heure le bon produit et bien organiser leur quotidien, on cherche des gens qui savent développer leur business. Cette culture, ce mindset B2B, c’est quelque chose qu’on va rechercher vers les nouveaux profils qui vont nous accompagner dans notre développement.
On cherche des gens qui sont capables de sortir de leur boutique et qui sont capables de parler d’entrepreneur à entrepreneur pour développer des business.
Sachant que le Réseau est né en 1987, j’imagine qu’il y a des opportunités d’établissement à reprendre. Qu’est-ce que ça peut représenter ?
Oui, ça a été d’ailleurs en 2024. Vous voyez, vous parliez de développement et vous m’incitez à parler de ce sujet qui évidemment mène toutes les entreprises en réseau. En 2024, on a fait un choix qui est exactement celui que vous traduisez, qui est en rapport avec notre histoire. On a une pyramide des âges dans nos franchisés qui est ce qu’elle est et tant mieux et heureusement, c’est ce qui prouve aussi qu’on reste attractif puisqu’en fait, nos franchisés, on a un taux de renouvellement des contrats qui est à 98%. Vous voyez, ça veut dire que les franchisés qui sont chez nous sont contents d’être chez nous et de porter la marque et ils la portent en général depuis de nombreuses années. Mais ce qui fait qu’effectivement, la dynamique peut parfois un peu s’essouffler et puis les personnes ont envie de passer à autre chose des fois aussi et ça nous arrive chez nous de prendre leur retraite. Effectivement, en 2024, on a choisi de mettre en place une stratégie de renouvellement du réseau. Là, actuellement, elle s’est traduite par déjà un certain nombre de passations qu’on a organisées, sur ces nouveaux candidats et puis accompagner ces passations. C’est ce qui s’est fait, je crois qu’on a fait une petite dizaine depuis 2024 et il y en a encore beaucoup, donc il y a beaucoup d’opportunités de reprise avec des business qui sont matures, qui sont à reprendre, avec souvent des équipes qui sont formées, qui sont aussi en place. Donc ça aussi, ça fait partie des choses qui peuvent intéresser évidemment des candidats à la franchise.
Chez nous, beaucoup de reprise sur des business où on a de l’historique et où on est capable de prouver que les choses sont rentables.
Quelle est la part des multifranchisés au sein du réseau ?
Alors la part en pourcentage, je dirais qu’on doit être quand même presque à 50%. On a des franchisés qui se sont développés sur des mêmes agglomérations et puis on a aussi des franchisés qui se sont développés sur plusieurs agglomérations.
Évidemment, on surveille avec beaucoup d’attention la capacité d’un franchisé à pouvoir exploiter différents établissements avec des distances importantes. Donc ça, c’est quelque chose qu’on essaye de surveiller et d’accompagner au maximum. Mais je dirais que oui, 50 à 60% des franchisés chez nous ont deux ou plusieurs ou deux ou trois ou même notre franchisé qui en a le plus en a cinq.
Donc c’est une part importante chez nous d’être la multifranchisée.
Quel investissement un candidat doit-il prévoir pour rejoindre votre enseigne ?
Pour monter un class’croute chez nous, il faut avoir un apport minimum de 100 000 euros et les investissements sont aux alentours de 350 000 euros. Alors on a différents standards, différents concepts, mais je dirais que pour monter un laboratoire avec un lieu de restauration attaché à ce laboratoire, c’est 350 000 euros d’investissement en tout et 100 000 euros pour l’apport personnel.
Combien de temps faut-il infranchiser pour amortir cet investissement ?
Alors amortir le retour sur investissement, je pense qu’il faut trois ans pour à peu près amortir cet investissement. En sachant que les chiffres d’affaires chez nous moyens sont aux alentours de 800 000 euros par établissement et que le chiffre, je crois, d’affaires moyens qui est atteignable au bout de deux ans est aux alentours de 500 000 à 600 000 euros. Ça dépend évidemment du territoire. Nous on parle de zone, puisqu’en fait on parle surtout de zone de livraison. 60% de notre chiffre d’affaires qui est réalisé en livraison. Donc ce sont des territoires qu’on exprime en nombre de collaborateurs du tertiaire, en nombre d’entreprises, etc. Donc ça dépend évidemment de ces territoires-là. Maintenant, il y a des franchisés chez nous qui arrivent à être rentables avec des chiffres d’affaires qui sont inférieurs à ceux-là, qui sont aux alentours de 350 000 à 400 000 euros, mais ce n’est quand même pas la majorité. Et on a quelques belles unités qui font 1,5 million d’euros pour les plus grosses.
Et pour finir, quel conseil vous auriez envie de donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer dans votre activité ?
Moi qui ai travaillé pour de nombreuses enseignes de restauration, je dirais que ce qui peut le faire venir ici, c’est la richesse de l’activité. C’est-à-dire que moi, en tant que restaurateur, et je l’ai fait pendant de nombreuses années, on peut avoir quand même ce petit sujet presque d’aliénation, de se dire qu’en fait on arrive dans un lieu et qu’on s’enferme dans ce lieu et qu’on a des tâches qui sont relativement répétitives. Chez Class’croute, franchement, alors là c’est une autre vie, c’est-à-dire que vous avez effectivement ce travail du quotidien qui est un travail d’opérateur et d’organisation, de manager, etc., donc le gestionnaire de son établissement, mais franchement, vous allez voir, vous allez sortir de votre établissement, vous allez développer des réseaux en B2B qui vont être passionnants.
En fait, c’est un métier beaucoup plus divers, ça comprend aussi des aspects de gestion de logistique. Franchement, la restauration, évidemment, nous c’est ce qui nous a fait naître, mais maintenant on est beaucoup plus que ça, et c’est vrai que l’avenir est devant nous, encore une fois, avec cette transformation technologique qu’on est en train de mettre en place, on va mettre à disposition de nos franchisés aussi beaucoup d’outils de CRM, à la fois des CRM B2C et B2B, qui vont être utilisés par les franchisés pour développer leur business, et puis on a une vision aussi qui est très forte chez nous, qui est novatrice, c’est que Class’croute, pour l’instant, avec une seule marque, a porté l’ensemble des propositions de valeur de l’enseigne à travers ces trois métiers, et que notre vision à nous, c’est qu’on veut créer un réseau, un groupe de restauration multimarque, où chaque marque porte la proposition de valeur de son métier, et on a déjà commencé d’ailleurs, puisque certains le savent, mais je le rappelle ici, on a, pour notamment le métier de la cantine digitale, développé et ouvert une nouvelle marque qui s’appelle MAP, et donc qui est plugée à une application mobile, etc. Donc vous voyez, les choses bougent, on bouge avec elles, et on suit le marché, et puis on est une équipe aussi extrêmement motivée, il y a 25 personnes ici au siège qui, tous les jours, font vivre Class’croute au quotidien, et on sera très heureux de les accueillir, et d’acquérir de nouveaux Class’croutiens pour faire l’avenir ensemble.
Merci beaucoup Nicolas Sicard pour toutes ces informations. Je rappelle que vous êtes président directeur général du réseau Class’croute, et que votre actualité est à retrouver notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.
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