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      Romain Rouxel, Directeur de la franchise V and B : « Nous continuons à vouloir ouvrir au moins une vingtaine de points de vente par an mais nous mettons surtout un point d’orgue à concrétiser la réussite de chacun des points de vente qui ouvrent. »

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      Romain Rouxel, bonjour. Vous êtes directeur de la franchise V and B. Tout d’abord, merci d’avoir accepté l’invitation de Franchise magazine.

      Bonjour à vous Vincent. Merci de m’avoir convié pour ce podcast.

      Où en est le développement de votre enseigne en franchise ?

      Aujourd’hui, on poursuit toujours un développement actif de notre réseau. On est arrivé à 280 points de vente depuis 2001, avec une forte croissance qu’on a eue depuis 2010. On continue à vouloir ouvrir toujours au moins une vingtaine de points de vente par an. On est dans cette dynamique encore pour l’année prochaine et je pense pour les trois années à venir. Mais on met surtout un point d’orgue à concrétiser la réussite de chacun des projets qui ouvrent. On préfère ouvrir un petit peu moins, mais qu’ils soient tous une vraie réussite, que d’aller trop vite et d’avoir des échecs.

      Pouvez-vous rappeler quel est le positionnement de V and B sur le marché des caves et des bars ?

      Aujourd’hui, je pense qu’on peut considérer qu’on est leader sur le marché du cave-bar en France et l’un des principaux acteurs du marché de la cave également sur la France, avec 280 points de vente. Et puis, on va tâcher de maintenir cette position et de poursuivre notre expansion.

      Je crois que vous venez de faire évoluer votre identité graphique. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus à ce sujet ?

      L’enseigne a plus de 20 ans maintenant. Comme toute société, on est aujourd’hui identifié avec une bonne notoriété, mais rester figé sur nos acquis, ça ne fait pas partie de notre culture. Et on sait pertinemment qu’on a besoin de se renouveler en permanence. On avait renouvelé l’architecture intérieure pour la moderniser et capter une nouvelle clientèle il y a de cela quatre ans. Et pour aboutir le projet sur une identité graphique qui avait déjà 20 ans, quasiment aujourd’hui, on devait se pencher sur le sujet. Et les choses qu’on a réalisées avec l’agence 4A et nos de l’équipe marketing que je remercie à nouveau puisque je pense qu’on a abouti sur un résultat qui est réellement à notre image actuelle et qui est dans la lignée de ce qu’on veut devenir demain.

      Vous avez également décidé d’élargir votre offre à des boissons sans alcool. Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu pourquoi ?

      Aujourd’hui, on avait une offre déjà qui était très complète sur le marché de l’alcool, mais depuis quelques années, on cherchait à développer une gamme sans alcool digne de ce nom. C’est un marché qui a une croissance à deux chiffres aujourd’hui et c’est surtout une réelle demande de notre propre clientèle à vouloir consommer du sans alcool à emporter ou sur place. On a eu l’opportunité de pouvoir intégrer le capital de Gueule de Joie qui nous a sollicité, qui est un leader français, la distribution par le web du sans alcool sur un marché un peu premium. Cette opportunité et cette rencontre a conduit à la réflexion d’intégrer cette gamme et son expertise au sein de nos points de vente et nous allons déployer tout au long de l’année l’offre au sein de nos points de vente.

      Quel profil de franchisé est-ce que vous recherchez en priorité ?

      Notre profil de franchisé, il n’y en a pas de manière type. Ce que je peux vous dire, c’est qu’on a des franchisés qui sont tous des clients et des adeptes de notre concept, des franchisés qui partagent nos valeurs et qui ont le même état d’esprit. Et ensuite, une capacité à être commerçant, manager et gestionnaires que l’on cultive avec eux tout au long du parcours d’intégration chez nous et au cours du coaching qu’on réalise au quotidien.

      Et justement, quelles formations vous proposez à vos nouveaux franchisés ?

      On a un programme de sept semaines de formation. On a trois semaines théoriques qui ont lieu au siège et quatre semaines au sein de nos magasins formateurs. Et ensuite, on accompagne pendant 15 jours nos franchisés lors de leur ouverture, implantation et ouverture, voire de reprise de points de vente. C’est de la même manière. On a un accompagnement tout au long de l’année à travers notre service coaching, une formation continue grâce à la V and B Academy, l’académie qu’on a montée, une formation continue qui est proposée aux franchisés et à ses équipes et désormais, notamment, un diplôme équivalent bac+2 pour des équipes qui souhaiteraient intégrer un magasin en alternance chez nous.

      Quel budget faut-il prévoir pour ouvrir une franchise V and B ?

      On est sur un investissement moyen de l’ordre d’à peu près 475 000 €, stocks compris, BFR compris, clé en main. Et puis, il peut y avoir des variations en fonction des régions, des négociations avec les propriétaires. On peut être au plus bas, aux alentours des 400 000 et monter jusqu’à 600 000 € en fonction de chacun des projets. Mais la moyenne est autour de 475.

      Quels sont vos critères d’implantation ? Quel type d’emplacement vous recherchez ?

      On a deux types d’emplacement qu’on recherche. Notre cœur de métier de la périphérie fait que c’est notre premier levier de développement. On est sur des surfaces de plus de 350 mètres carrés jusqu’à 500, en périphérie de ville, avec une surface de terrasse de minimum 100 mètres carrés, une forte capacité de stationnement à proximité et un environnement idéalement mixte, commerces et activités. En parallèle, on a aussi des implantations qu’on réalise en cœur de ville, où là, on est sur des agglomérations de plus de 100 000 habitants, une implantation en centre-ville d’une surface de minimum 200 mètres carrés avec une terrasse de minimum 50 mètres carrés.

      Quelle région et quelle ville vous souhaitez couvrir aujourd’hui pour compléter votre maillage du territoire ?

      On a un plan de développement qui est davantage orienté sur l’Est de la France, et l’Île-de-France aujourd’hui, avec une veille à densifier toujours notre maillage sur notre région historique qui est la moitié ouest de la France, mais qui commence à être relativement dense aujourd’hui. On a un V and B à quasiment 30 minutes de n’importe quel habitant sur la moitié ouest de la France et on cherche à le densifier que dans la mesure où il ne cannibalise pas un établissement. Et sinon, notre priorité s’oriente vers Sud-Est, Nord-Est, un peu au centre et l’Île-de-France.

      Et pour finir, quel conseil vous pourriez donner à un porteur de projet qui hésiterait à se lancer avec votre enseigne ?

      Le conseil, c’est que s’il se pose la question, il faut qu’il ose, parce qu’il faut tenter dans la vie. Nous rencontrer et déposer un dossier de candidature, c’est aussi partager sa réelle envie ou non de vouloir accéder à la franchise V and B, ne pas se mettre de frein et puis aller au bout de ses rêves, quitte à ce que ça soit un refus, soit un abandon, mais en tout cas, oser, ça fait partie intégrante de nos valeurs. Je conseille à n’importe qui qui se pose cette question-là et qui en a l’envie de le tenter, en tout cas.

      Romain Rouxel, je vous remercie. Je rappelle que vous êtes directeur de la franchise V and B et que votre actualité est à retrouver, notamment sur les sites Franchise Magazine et AC Franchise.

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