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      Anne Leitzgen, présidente de la Salm Schmidt - Interview du 6 avril 2012

      Interview
      6 avril 2012

      La franchise, ou plus précisément la concession en ce qui nous concerne, est l’un des secrets du succès de Schmidt et de Cuisinella

      Quelle place occupe la franchise au sein de votre groupe? Quel rôle a-t-elle joué dans le développement de vos enseignes Schmidt et Cuisinella
      La franchise, ou plus précisément la concession en ce qui nous concerne, est probablement le secret du succès de notre entreprise. Schmidt est une marque qui existe depuis longtemps – elle a fêté il y a peu ses 50 ans – mais elle n’était finalement que peu connue des consommateurs, tant qu’elle n’était vendue que dans la grande distribution. C’est le lancement d’un réseau à l’enseigne, en 1989, qui lui a permis de sortir de l’ombre. Quant à Cuisinella, elle se déploie en concession depuis sa création en 1992, ce modèle fait donc partie de ses gènes.
      Cette formule a de nombreux avantages. Elle nous met en contact direct avec la clientèle. Elle fonctionne aussi comme un formidable accélérateur de développement en nous permettant de co-financer notre expansion. Nous savons, par ailleurs, que des entrepreneurs indépendants mettront tout en œuvre pour faire fonctionner leur business. Et, enfin, les concessionnaires, nous aident à faire évoluer nos concepts. Récemment, par exemple, nous avons du réfléchir à la stratégie à adopter sur Internet. Et bien nous les avons travaillé avec eux, pour aboutir au meilleur résultat.

      Comment définiriez-vous les identités de vos deux enseignes ? Et les profils de partenaires que, par conséquent, vous recherchez pour chacune d’elle ? 
      Schmidt est le premier fabricant français de cuisines, une référence dans le domaine du moyen à haut de gamme. Cuisinella, de son côté, affiche un positionnement unique de concepteur de solutions à la fois design et abordables, mais aussi un territoire de communication impertinent, qui est sans contexte l’un de ses grands atouts. Avec ces deux marques, nous couvrons les créneaux de la distribution de cuisines, exception faite de l’entrée de gamme.
      Pour ce qui est du recrutement de nouveaux concessionnaires, les deux enseignes ont une cible assez proche. Elle n’est globalement pas issue de l’univers de la cuisine : le savoir-faire métier, nous le transmettons lors d’une formation initiale de 14 semaines. Nous cherchons surtout des entrepreneurs qui aient envie de s’investir et de mouiller leur chemise. Car c’est avec ce type de partenaires que nos concepts fonctionnent le mieux.

      Combien comptez-vous encore ouvrir de magasins Schmidt et Cuisinella en France et à l’étranger ? 
      Avec 280 points de vente, dont 8 inaugurées depuis début 2012, Schmidt s’appuie déjà sur un réseau dense dans l’Hexagone. Aujourd’hui 70 % des consommateurs français ont ainsi accès à un magasin à l’enseigne à moins de 25 minutes de chez eux. Nous estimons encore pouvoir ouvrir environ 80 concessions sur le territoire. L’international sera, dans les années à venir, un autre enjeu pour la marque. Schmidt y compte déjà 170 points de vente ; nous voudrions maintenant renforcer la présence du réseau en Allemagne, en Espagne et au Portugal.
      Le développement à l’étranger n’est en revanche pas encore d’actualité pour Cuisinella, dont le potentiel reste très important en France. Le réseau vient d’y passer le cap des 200 concessions. Nous souhaiterions en créer dans les années qui viennent 150 de plus. Des places sont disponibles un peu partout dans le pays.

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