Son CV aurait de quoi faire rêver bien des recruteurs mais c’est à la tête de trois garages Speedy qu’Elena Carmen Birloncea a choisi de s’épanouir. En Normandie, où la dynamique quinqua a vite trouvé ses marques.

« J’ai multiplié les journées découvertes, les stages en immersion, les rencontres avec franchiseurs et franchisés avant de choisir Speedy ».
Au moment de se lancer, Elena Carmen multiplie les journées découvertes, les stages, elle rencontre des franchisés et les responsables des grands réseaux du secteur. « Il me paraissait primordial de m’adosser à une enseigne de forte notoriété », explique-t-elle. C’est la philosophie régnant chez Speedy, « cette idée d’un partenariat sans subordination », qui va la convaincre de poursuivre les discussions. « Et puis, le projet que l’on me proposait collait parfaitement à ce que je voulais faire ». Il s’agit, en substance, de reprendre puis d’ouvrir, coup sur coup, deux franchises Speedy, à Argentan et L’Aigle, en Normandie. Pas de quoi effrayer l’énergique quinquagénaire, qui en quelques semaines fait ses bagages et quitte Paris, entrainant son époux dans sa nouvelle aventure.
Une étude de marché et un business plan solides
Aussi à l’aise pour démonter un moteur que pour 
De la franchise… à la multifranchise
Accompagnée par le directeur régional de l’enseigne, la franchisée va aller vite, très vite. « Ma première rencontre avec Speedy s’est faite en février 2016. Début juin je signais mon contrat, un mois plus tard je rouvrais le centre d’Argentan et dès octobre j’inaugurais celui de L’Aigle ». Leur activité s’est dès lors bien développée. L’année dernière, Elena Carmen a racheté un troisième centre, près de Deauville cette fois. Depuis, elle navigue de l’un à l’autre, et donne le la à dix salariés en tout. « Dans de petites villes comme celles-ci, les clients vous réclament, ils aiment avoir affaire à la patronne. De mon côté c’est un véritable plaisir d’être à leur contact au quotidien ». Impliquée dans ses affaires, la franchisée s’est aussi vite fondue dans la vie associative locale. Au point de devenir Présidente du club de rugby de L’Aigle, en octobre dernier. Un nouveau bastion masculin conquis par celle qui se targue de n’avoir désormais « plus rien à prouver ». Sauf, peut-être, à elle-même…
Article paru dans le numéro 268 de la Revue Numérique – Lisez plus d’articles du numéro 268 en cliquant sur ce lien
