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      Nicolas Langer, directeur général Beauty Bubble - Interview du 11 février 2015

      Interview
      11 février 2015

      Nous souhaitons doubler la taille du réseau d’ici la fin de l’année pour approcher les 100 salons, la taille critique pour continuer à démocratiser la coiffure low-cost.

      Il y a cinq ans, vous lanciez Beauty Bubble, un concept novateur de coiffure express low-cost dédié aux grandes zones de flux. Comment a évolué le concept et qu’en est-il de la visibilité de l’enseigne ?
      La chaine compte 43 bulles ou kiosques : 30 en direct et 13 franchises implantées en grande surface dans des hypermarchés Carrefour. Beauty Bubble attire 400 000 clients par an dans ses micro-salons de 10 m² situés dans les axes à fort passage : métros, gares, aéroports et hypermarchés.
      Le concept repose sur des coupes ou brushings express pour toute la famille réalisés en 10 ou 15 minutes sur cheveux secs à partir de 10 €. Depuis fin 2014, nous testons de nouvelles offres et des services beauté complémentaires sous la forme d’un bar à ongle, à soins et à maquillage conçu comme un relais de croissance pour attirer de nouvelles clientes.
      Nous commençons à avoir du recul sur l’activité, l’emplacement et le business model. S’il nous a fallu fermer 4 salons – des succursales – en raison de flux un peu excentrés, les 43 salons actuels sont tous au-dessus du seuil de rentabilité. Les salons franchisés réalisent entre 100 000 et 170 000 € de chiffre d’affaires annuel.

      Quelles sont vos ambitions de développement cette année ? Quelle est votre stratégie d’implantation ?
      Nous souhaitons doubler la taille du réseau d’ici la fin 2015 pour approcher les 100 points de vente. En tant que précurseur, il faut atteindre cette taille critique pour continuer à démocratiser la coiffure low-cost.
      Nous avons identifié 200 sites disponibles répondant à nos critères d’implantation. L’essentiel des ouvertures se feront en grande surface au sein des pôles beauté d’hypermarchés Carrefour, Auchan et Géant Casino, un gros vivier pour Beauty Bubble.
      Ces partenariats noués avec la grande distribution nous permettent d’être au plus près des clients dans leurs parcours d’achat en leur proposant des services de qualité, rapides et correspondant à leurs attentes.
      En parallèle, nous continuons, selon opportunité, d’ouvrir dans les gares (récemment Gare Saint-Charles à Marseille) et les stations de métros/RER à l’image du salon inauguré sur le quai du RER A de la station Auber, à Paris. Pour ce type de sites, nous n’ouvrons qu’en succursale car les dossiers sont longs, techniques et plus gourmands en capitaux.

      Quels sont les profils d’entrepreneurs que vous cherchez à recruter ? Quelles sont les conditions d’accès financières à la franchise ?
      Nos franchisés ont deux grands profils. Ce sont en premier lieu des professionnels de la coiffure, soit des indépendants exploitant plusieurs salons et désirant diversifier leur portefeuille ; soit des gérants fragilisés par la conjoncture et souhaitant bénéficier des services et de la notoriété d’une enseigne.
      L’autre profil, ce sont des non-professionnels du métier mais des entrepreneurs avec une bonne approche commerciale, comprenant  la logique du concept et sachant s’entourer du personnel diplômé et qualifié nécessaire. Selon les créneaux horaires et les flux, il faut un, deux ou trois coiffeurs sur le point de vente.
      Ouvrir un salon Beauty Bubble coûte 20 000 euros clé en main avec une box franchise entièrement packagée. L’enseigne sera de retour cette année sur Franchise Expo Paris (du 22 au 25 mars à la Porte de Versailles) pour y présenter son concept et son business model franchise.

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