Avec la crise Covid, qui a bénéficié à l’équipement de la maison, nous restons sur deux belles années : après +40 % en 2021, nous avons réalisé en 2022 une progression de 10 %.
Quand et comment êtes-vous devenu concessionnaire Isofrance Fenêtres et Energies dans l’agglomération grenobloise ?
Quand et comment êtes-vous devenu concessionnaire Isofrance Fenêtres et Energies dans l’agglomération grenobloise ?C’était en 2012. Après plusieurs années en tant que salarié au sein d’une grande surface de bricolage, dont un dernier poste de directeur de magasin, j’ai eu envie de me lancer dans l’entrepreneuriat. Mais à deux conditions : rester dans l’univers de l’aménagement intérieur au service des particuliers et en intégrant une franchise pour bénéficier de son accompagnement et de sa renommée. J’ai alors entamé des recherches et mon choix s’est porté sur Isofrance Fenêtres et Energies, avec l’ouverture de mon point de vente à Echirolles, sur 180 m². Pour me lancer, j’ai emprunté 75 000 euros et ai apporté personnellement 25 000 euros.
Pour quelles raisons avez-vous choisi cette enseigne ?
D’une part, parce qu’elle m’a offert la possibilité de m’implanter sur Grenoble, où je souhaitais rester, ce qui n’était pas le cas de tous les autres réseaux. Et aussi parce que le modèle m’a séduit : en plus de proposer, sur la partie « Menuiserie », des produits fabriqués en France, le réseau, avec son positionnement « moyen haut de gamme » déclinant des produits de qualité, était capable de séduire le plus grand nombre. Enfin, avec, à l’époque, ses trente années d’existence, la marque Isofrance Fenêtres et Energies jouissait déjà d’une belle notoriété.
Quelles grandes étapes ont jalonné la vie de votre entreprise ?
Il y a tout d’abord l’année 2017, avec le lancement de mon deuxième point de vente, toujours dans la région grenobloise, à Crolles. Cette ouverture nous a permis de toucher la population de la vallée du Grésivaudan, qui compte plus de 40 communes au nord-est de Grenoble. Autre étape importante : le lancement, la même année, de notre offre dédiée aux solutions « Energies », déclinant essentiellement des poêles à granulés, des poêles à bois et des pompes à chaleur [à ce jour, environ 1/3 du réseau la commercialise, NDLR]. A cette époque, notre pôle « Menuiserie » était déjà bien structuré sur le plan technique et commercial et je souhaitais me diversifier en proposant une offre globale. Certes, avec 80 % de notre chiffre d’affaires réalisé sur la partie « Fenêtre » nous restons des fenêtriers, mais cette offre « Energie » se porte très bien : de plus en plus de nos clients ont des projets globaux en termes de rénovation énergétique, qui comprennent une nouvelle installation de menuiserie et de chauffage.
Comment se porte votre affaire sur le plan commercial ?
Avec notamment la crise Covid, qui a bénéficié à l’ensemble des acteurs de l’équipement de la maison, nous restons sur deux belles années : après +40 % en 2021, nous réalisons, en 2022, une progression de notre chiffre d’affaires de 10 %, pour approcher les 2 millions d’euros. Mais, depuis 6 mois, nous devons faire face à deux problèmes : la hausse des délais de livraison et des tarifs de nos fournisseurs. Malgré cela, je reste serein. La preuve, j’envisage à court terme d’ouvrir un troisième magasin dans le Voironnais, au nord-ouest de Grenoble en direction de Lyon. Le projet est déjà bien avancé.
