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      Jérôme Escallier, nouveau Président de la coopérative - Interview du 13 octobre 2005

      Interview
      13 octobre 2005

      La priorité n°1 est de nous forger une identité nationale commune forte.

      Quelles sont les chances de survie d’un réseau de parfumeurs indépendants?
      Nous ne sommes pas du tout inquiets par les phénomènes de concentration. Les rachats de Marionnaud par le Chinois AS Watson et d’Elytis par l’Anglo-saxon Douglas nous permettent de devenir le 1er réseau de parfumerie français en nombre de points de vente. Nos 137 adhérents, qui possèdent 201 parfumeries, ont réalisé un CA de 130 millions d’euros, en hausse de 3% à surface comparable, dans un marché atone, voire en retrait. Mais il nous faut rallier aujourd’hui les derniers indépendants restants pour nous renforcer.

      Vu l’importance numérique de votre réseau, comment expliquez-vous un tel déficit de notoriété ?
      Nous ne disposons pas des budgets publicitaires de nos concurrents succursalistes et nous avons conscience de notre manque de notoriété. Notre objectif est de devenir un acteur majeur de la parfumerie sélective. Toutefois, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. La première décision proposée par le nouveau conseil d’administration [qui vient de l’élire Président, Ndlr] est l’obligation pour les adhérents, sous peine d’exclusion, d’afficher l’enseigne et, si possible, d’adopter rapidement le concept architectural de la chaîne. De plus, une redevance communication de 1% du chiffre d’affaires a été votée. Ces deux mesures doivent permettre de nous forger une identité nationale commune plus forte, ce qui constitue désormais notre priorité n°1.
       
      Dans ce cadre, vos autres projets, dont celui d’une plate-forme d'achat, sont-ils abandonnés ?
      Nous sommes la seule enseigne d’indépendants à être parvenue à monter une plate-forme avec des marques de parfumerie. Notre ancien Président Didier Bely conserve ce dossier et espère pouvoir séduire dès 2006 un fournisseur de 1er ordre, comme Dior, qui attirerait les autres. Toutefois, le gain de notoriété est désormais devenu un objectif supérieur à celui de la plate-forme.
      Parallèlement, il faut gommer de notre organisation en coopérative le côté trop laxiste, mais aussi savoir profiter de notre statut pour rallier des franchisés déçus par leur rachat, comme nous l’avions fait avec les Beauté Actuelle repris à Marionnaud. Des pistes existent… Et nous sommes par ailleurs attentifs au devenir de la dernière franchise du marché, Beauty Success.

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