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      Christophe Fabry, directeur réseau Mado et les autres - Interview du 1 octobre 2013

      Interview
      1 octobre 2013

      La croissance du parc Mado Et Les Autres passe par la commission-affiliation avec l’objectif d’atteindre 80 à 100 magasins à raison de 6 à 8 ouvertures annuelles.

      Marque phare du groupe textile Mado (concepteur, fabricant et diffuseur des griffes de prêt-à-porter Mado et les autres, Mia Sonna et Mellem), comment Mado et les autres structure-t-elle son réseau de distribution ?
      Mado et les autres totalise aujourd’hui 60 boutiques à l’enseigne : 35 succursales et 25 affiliées. Le réseau tend progressivement vers la plus stricte parité puisque nous n’avons désormais plus spécialement vocation à ouvrir de nouvelles succursales, sauf opportunité comme cette année à Cognac et à Mulhouse.
      La croissance du parc passe par la commission-affiliation, avec l’objectif d’atteindre 80 à 100 magasins à raison de 6 à 8 ouvertures annuelles. En parallèle, nous gérons le réseau multimarques – 400 détaillants en France – en essayant de réaliser un maillage optimal entre les multimarques, les succursales et les affiliés.
      En 2013, la chaîne a inauguré 7 nouvelles boutiques en France à Avignon, Champagnole, Dijon, Lannion, Amiens, Montbéliard et à Cambrai, le premier point de vente de la chaîne en centre commercial. Un second suivra début 2014 à Mont-de-Marsan.

      Quel est l’ADN de la marque et du concept ? Quels profils d’entrepreneurs recherchez-vous en commission-affiliation ?
      Mado et les autres habille la femme de 40 à 55 ans à la recherche d’une mode créative et différente (asymétrie, superposition, mélange des matières…), non standardisée mais accessible en terme de prix. Les magasins jouissent d’une surface de vente de 70 à 90m².
      Nous privilégions plutôt un profil de commerçant chevronné, voire des investisseurs désireux d’exploiter plusieurs affaires sur leur zone. Le réseau compte ainsi plusieurs multifranchisés.
      Angoulême, Le Mans, Nîmes et Marseille sont quelques-unes des villes ayant vocation à accueillir prochainement un magasin Mado et les autres. Sans exclure les plus petites villes : il vaut parfois mieux être bien placé dans une modeste commune avec une faible concurrence que moyennement implanté dans une plus grosse agglomération !
      L’enseigne teste par ailleurs le marché allemand et s’apprête à inaugurer, dans le centre-ville de Berlin, sa deuxième boutique outre-Rhin après celle de Lippstadt (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), ouverte l’an passé.

      Qu’en est-il de la conjoncture et de l’effet de crise, sensible dans le prêt-à-porter ?
      Jusqu’à fin 2012, Mado et les autres avait l’habitude de gagner des parts de marché sans ressentir d’effet de crise malgré un marché de la mode féminine clairement orienté à la baisse ces dernières années. L’an passé, le réseau a conclu l’exercice à +3,5 % à surface comparable, faisant suite à une progression d’activité de +6,75 % en 2011.
      Les difficultés sont en revanche plus marquées depuis le début de l’année, notamment avec une baisse de trafic en magasin, parfois jusqu’à moins 10 %. J’y vois plusieurs explications dont une météo particulièrement défavorable pour les distributeurs de prêt-à-porter ainsi qu’un déplacement des dépenses des ménages sur des secteurs tel que le tourisme, le bricolage ou la téléphonie.

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