Franchises automobiles : ce que vous devez savoir avant de vous lancer

En France, plus d’un franchisé sur dix travaille dans l’automobile. Les enseignes y sont moins nombreuses qu’ailleurs (une centaine, alors qu’elles sont plus de 200 dans la restauration rapide ou les services à la personne, par exemple). Mais ce sont de grosses machines : Point S fédère 520 centres de réparation rapide sur le territoire, Midas environ 350, Éléphant Bleu plus de 400 stations de lavage et  Ada 450 agences de location… Sans parler des spécialistes du contrôle technique qui toutes tutoient le millier d’unités.

Les grands réseaux continuent de recruter

Cette densité n’empêche pas les réseaux de continuer à recruter de nouveaux franchisés. Pour des créations, sur les zones où leur maillage ne serait pas encore tout à fait complet. Pour des reprises, dans le cas de leurs adhérents approchant de la retraite et souhaitant réussir leur transmission d’entreprise. Les opportunités pour reprendre une franchise sont ainsi particulièrement nombreuses dans ce secteur, où plusieurs chaînes affichent vingt, trente voire quarante années d’existence.

Et de nouveaux concepts se lancent

Mais le secteur automobile attire également de jeunes franchiseurs, porteurs de concepts innovants. Idéal pour les entrepreneurs au caractère pionnier, prêts à participer à l’aventure collective stimulante que représente le lancement de nouveaux modèles sur un marché mature. Après la vague du lavage automobile écologique, un nouveau créneau a ainsi émergé ces dernières années : celui des agences automobiles. En bousculant les circuits classiques de l’achat-vente de véhicules d’occasion, une poignée d’enseignes s’y est fait un nom, à l’image de Simplici Car qui poursuit son expansion.

Des franchises accessibles dès 20 000 euros d’apport

Certaines franchises du secteur, à l’instar des agences automobiles, dont le concept ne requiert qu’un petit local sans équipement technique, sont accessibles aux candidats disposant de 20 000 euros d’apport personnel. La plupart, toutefois, sont plus onéreuses : 150 000 à 200 000 euros d’investissement initial (hors local) total ne sont pas de trop pour se lancer dans la réparation rapide ou ouvrir un centre-auto. Pour convaincre la banque de financer leur projet, les futurs adhérents à l’enseigne du groupement Les Mousquetaires Roady doivent, par exemple, prévoir un apport personnel de 75 000 € minimum.

Des profils d’entrepreneurs variés

Le secteur de l’automobile s’est, grâce à la franchise, ouvert à des profils de plus en plus larges avec les années. Les femmes y ont fait leur entrée. Tout comme les cadres en reconversion qui désormais côtoient les garagistes de métier, lors des conventions des enseignes. Et les investisseurs, qui ont trouvé dans les services automobiles une activité rentable. Si les enseignes recherchent des personnes au minimum sensibles à l’univers automobile, elles attendent surtout de leurs candidats un sens aigu du commerce et du service client.

Les franchises automobiles en chiffres

• 87 réseaux se développent dans les services automobiles

• Ils fédèrent 8 285 franchisés

• Ce qui représente 11 % des franchisés en activité

• Ces réseaux totalisent 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires

• Soit 4,5 % du CA total de la franchise en France

Source : Enquête annuelle de la Fédération française de la franchise, 2017.