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      Guy Laffargue, dir. du développement - Interview du 4 juin 2009

      Interview
      4 juin 2009

      Pas de course à l’inauguration, mais des projets de qualité : voilà comment je pourrais résumer nos objectifs

      Quelle sera la stratégie du Jardin des Fleurs à l’avenir, face à une concurrence exacerbée par le rapprochement, survenu l’année dernière, entre Rapid’Flore et le groupe Monceau Fleurs ?
      Une chose est sûre : nous n’allons pas aller attaquer nos concurrents sur leur propre terrain, celui du low-cost. On ne peut pas vivre tous sur le même créneau, c’est impossible. Au Jardin des Fleurs, nous souhaitons donc nous positionner sur le moyen à haut de gamme. La qualité du produit va être, plus que jamais, notre cheval de bataille. Nous avons référencé de nouveaux fournisseurs hollandais dans cette optique. Et nous mettrons l’accent sur l’accueil et le conseil en magasin, deux éléments que nous avions peut-être laissé un peu de côté ces derniers temps. Nous sommes d’ailleurs en train d’étudier de nouveaux modules de formation pour nos adhérents et leurs équipes, sur ces thèmes. Enfin, nous avons lancé récemment un « consumer magazine » pour nos clients, avec des reportages, des dossiers tendance, des astuces pour réaliser des créations florales, etc.

      Votre réseau n’a guère progressé, en nombre d’unités, depuis 2007. Comment l’expliquez-vous ?
      Les fournisseurs de fleurs profitent d’un marché hyper concurrentiel pour aller courtiser, directement chez eux, les franchisés. Résultat : au bout de trois à quatre ans passés dans le réseau, certains adhérents en viennent à se demander s’ils ont raison de continuer à payer des redevances. Une partie décide de nous quitter, ce qui explique le turn-over observé dans nos rangs. Seulement, ils oublient que seule une centrale puissante pourra leur permettre d’avoir accès à toutes les références de fleurs et de plantes. Sans compter qu’un franchiseur apporte aussi toute une palette de services à son réseau, et en particulier la communication et la formation, deux choses primordiales et difficiles d’accès pour un indépendant. Je pense que de toute façon demain ce sera dur pour les fleuristes qui restent seuls. Ne serait-ce que parce que, de fait, les réseaux deviennent omniprésents.

      Votre enseigne fédère actuellement 69 franchises. Quels sont vos projets en matière de développement ?
      Pas de course à l’inauguration, mais des projets de qualité : voilà comment je pourrais résumer nos objectifs. Nous visons 12 à 15 reprises et/ou ouvertures par an. Nous resterons par ailleurs fidèles à nos fondamentaux en matière d’implantation, en nous concentrant sur les axes entrants et sortants des villes, où notre modèle est le plus pertinent. Et où nous sommes en mesure de proposer à nos franchisés d’implanter trois types de points de vente différents : des unités classiques de 120 m², des magasins bis de 80 à 100 m² et des magasins satellites de 30 à 50 m².
      Pour ce qui est de l’étranger, notre tentative à Prague n’ayant pas été fructueuse, nous avons choisi de faire une pause. Pour l’instant nous préférons nous concentrer sur l’Hexagone. Mais peut-être y reviendrons-nous plus tard, si des partenaires dignes de ce nom sont intéressés pour développer la marque dans leur pays.

      50 000 €
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