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      Jean-Philippe Blasco, directeur réseau Vet’affaires - Interview du 26 février 2014

      Interview
      26 février 2014

      Il nous reste 35 à 40 villes à couvrir à raison de 5 à 6 ouvertures annuelles. La périphérie, plus dynamique que le centre-ville, offre de belles opportunités en franchise.

      Quel bilan dressez-vous de l’année 2013 ? Quels ont été les grands chantiers engagés par la marque et le réseau ?
      Nous avons tenu nos objectifs d’expansion l’an passé en ouvrant 6 magasins à Metz, Troyes, Avignon, Dieppe, Calais et Maubeuge, des formats de 800 à 1 000 m² implantés en périphérie et combinant offre textile et chaussures. Le réseau regroupe 133 magasins en France, tous exploités par des partenaires sur la base d’un contrat de dépôt-vente ou de franchise. S’il nous avait fallu procéder à quelques fermetures de sites en 2012, ce ne fut pas le cas en 2013.
      Plusieurs évolutions majeures sont intervenues ces derniers mois : l’introduction de grandes marques dans nos rayons (Nike, Naf Naf, Hello Kitty…), le développement soutenu de notre offre chaussure sur tous les segments (femme, homme et enfant) et, enfin, le lancement de la carte club permettant aux clients, moyennant une cotisation annuelle, de bénéficier de réductions allant jusqu’à 60 % hors périodes de soldes.
      Vêt’Affaires consolide ainsi son statut de spécialiste de la vente de textiles, chaussures et accessoires pour toute la famille aux prix les plus bas du marché. Aujourd’hui, la griffe compte plus de 6 millions de clients et commercialise plus de 40 millions de produits parmi quelques 5 000 références.

      Vêt’Affaires a adopté un modèle 100 % franchise depuis 2011. Sur quels critères personnels et financiers recrutez-vous vos partenaires ? Quel est le potentiel d’expansion de l’enseigne ?
      Il nous reste 35 à 40 villes à couvrir à raison de 5 à 6 ouvertures annuelles. Sur 2014, la chaîne va inaugurer 6 points de vente en région parisienne, à Béziers, à Toulon… La périphérie est depuis quelques années plus dynamique que le centre-ville et continue d’offrir de belles opportunités en termes de locaux commerciaux.
      Vêt’Affaires, c’est presque de la grande distribution : le franchisé doit avant tout savoir vendre et gérer ses équipes (4 ou 5 personnes par point de vente). Les franchisés qui nous rejoignent – parfois des couples – ont en général 35 ou 40 ans et disposent déjà d’une expérience dans le commerce et la distribution, mais pas forcément textile.
      Le candidat doit disposer d’un apport personnel d’environ 80 à 100 000 euros pour un investissement global moyen par projet compris entre 250 et 300 0000 €. Le stock d’articles, en dépôt-vente et renouvelé en permanence par le franchiseur, ne nécessite aucun financement. Cette formule minimise les risques et facilite l’obtention des financements.

      Comment appréhendez-vous la conjoncture, le e-commerce et l’environnement concurrentiel renforcé par la récente arrivée en France de Primark, la grande chaîne succursaliste irlandaise à petits prix ?
      Vêt’Affaires fait partie des chaînes de grande diffusion, un créneau qui a mieux résisté que les indépendants, les succursalistes et les chaînes spécialisées. Au sein de notre réseau de magasins, force est de constater que la croissance d’activité est davantage portée par l’évolution du panier moyen que par la fréquentation.
      La marque dispose de son site marchand, développé en propre, auquel nous cherchons à associer au mieux nos franchisés pour promouvoir à la fois la marque et les points de vente. Le cross canal et cette complémentarité entre internet et les magasins physique sont bénéfiques pour le réseau.
      Primark est incontestablement un acteur de poids et un beau concept ! La chaîne (deux magasins à ce jour à Marseille et à Dijon) va selon moi d’abord faire du mal aux grands opérateurs de la fast fashion que sont Zara et H&M. Puis, dans un second temps, aux Kiabi, La Halle et autres Gémo, positionnés au-dessus de Vêt’Affaires en termes de prix.

      80 000 €
      Apport personnel
      10 000 €
      Droit d'entrée
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