Le réseau de lavage automobile écologique Ecolave (60 agences franchisées en France) vient de revoir l’habillage de ses véhicules d’intervention aux couleurs de sa nouvelle signature : « le lavage auto autrement plus propre ».
Né à Nantes en 2008 et développé en franchise depuis 2009, le concept Ecolave s’est d’abord spécialisé dans le lavage automobile « sans eau » (ou plutôt « non polluant et sans rejet », puisque son procédé nécessite « moins d’un litre d’eau »). Une prestation réalisée au domicile des particuliers ou sur site pour les professionnels, grâce à des véhicules d’intervention aux couleurs de la marque. Ce qui en fait un concept sans local commercial, financièrement plus abordable (à partir de 5 000 € d’apport personnel).
Au fil des ans, le réseau a diversifié son activité en proposant des services de « smart repair » (réparation sur de petites surfaces, sans démontage), afin de constituer une offre globale : la rénovation des cuirs à partir de 2014, la rénovation des tableaux de bord depuis 2023… Désormais, la chaîne (qui revendique une soixantaine d’agences franchisées en France) propose une palette qui va du traitement de la carrosserie (polissage, lustrage, céramique), à la rénovation des optiques de phares et des jantes, en passant par l’entretien et la remise en état des tissus et la désinfection des habitacles par ozone.
En franchise depuis 2009, le réseau Ecolave revendique une soixantaine d’agences en France
Fin juin 2024, lors de la convention annuelle du réseau, les franchisés Ecolave ont découvert en avant-première la nouvelle signature de la marque : « le lavage auto autrement plus propre ». « L’enseigne consolide ainsi son positionnement à part dans l’univers du lavage automobile et réaffirme son engagement en faveur du respect de l’environnement et de la qualité des services », soulignait alors le franchiseur. Un an plus tard, « la charte graphique utilisée pour le flocage des véhicules a été entièrement revue », annonce-t-il dans un communiqué de juin 2025. « Les premiers ateliers mobiles ont d’ores et déjà été équipés du nouveau flocage, mais également du nouvel aménagement intérieur tout en alu, plus fonctionnel et durable que les précédents. L’ensemble du parc devrait bénéficier de ces aménagements dans les douze mois à venir », précise la tête de réseau.
Ce changement de signalétique revêt une importance particulière dans la mesure où les véhicules d’intervention sont l’un des principaux vecteurs de communication pour la marque. « Repérables de loin grâce à leurs couleurs vives, les véhicules Ecolave affichent les valeurs de l’enseigne : compréhension du métier du premier coup d’œil, efficacité, proximité et engagement pour la protection de l’environnement », expliquent ses dirigeants. En plus de l’habillage publicitaire, l’aménagement technique intérieur des ateliers mobiles a également évolué. « Grâce à une solution moderne conçue entièrement en aluminium, les rangements et tiroirs ont gagné en praticité et en fonctionnalité pour une organisation optimale des outils, matériels et produits fournis par l’enseigne », ajoute cette dernière.
L’enseigne Ecolave envisage à terme d’atteindre 300 implantations sur le territoire français
Également présent depuis 2014 en Suisse et au Maroc via des master-franchises, le réseau envisage à terme d’atteindre 300 agences sur l’ensemble du territoire français. Pour cela, Ecolave recherche des entrepreneurs dans l’âme soucieux de l’environnement, qu’ils soient salariés en reconversion professionnelle, indépendants, ou en recherche d’emploi. L’enseigne s’est récemment implantée en franchise à Saint-Brieuc, Bourg-en-Bresse, Annemasse ou encore Vannes.
Ecolave demande des droits d’entrée de 6 500 € « pour un secteur d’environ 150 000 à 200 000 habitants » et annonce un chiffre d’affaires « réalisable après 2 ans » de « 100 000 € et plus », pour un investissement global de 19 925 €. En 2011, la chaîne a ouvert un premier centre fixe (c’est-à-dire avec local) avant de lancer, en 2018, un nouveau concept de « centre fixe esthétique automobile » en complément de ses unités mobiles. Concrètement, après un an d’activité, les franchisés peuvent et envisager de créer un centre fixe, tout en continuant d’intervenir à domicile et sur site. A titre d’exemple, le franchisé de Vannes « envisage dans le futur d’ouvrir un local pour développer le smart repair ». Tandis que celui d’Annemasse « se projette vers une ouverture de centre fixe ».
