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      Christophe Dalibert, directeur du développement - Interview du 18 mars 2010

      Le jury des Espoirs de la franchise a reconnu l'aspect novateur de notre concept et récompensé le travail de toute une équipe.

      Votre concept qui associe restauration rapide « de qualité » et épicerie est l’un des lauréats de la 10ème édition des Trophées des « Espoirs de la franchise et du commerce organisé » : en quoi réside réellement votre originalité ?
      Délitrateur existe depuis 10 ans en Belgique, où l’enseigne est développée par le groupe Delhaize et regroupe 30 points de vente, dont 28 en franchise. Un magasin pilote en France est ouvert en propre à Bourg la Reine, en région parisienne, depuis novembre 2009 sur 350 m², dont 180 m² de vente et 100 m² d’espace restauration pour la consommation sur place avec une cinquantaine de places assises.
      Le concept est très axé sur les clients actifs, urbains, modernes, qui aiment l’efficacité et les produits avec du goût, sans conservateur. Délitraiteur veut faciliter la vie à ces clients, en restant ouvert de 7 h à 22 h, 365 jours par an, avec une organisation par préoccupation repas. On y rentre pour faire ses courses et les emporter, ou pour consommer sur place des plats cuisinés que l’on peut rapidement réchauffer au micro-onde, avec un ticket moyen de 10 à 11 € pour un plat de 400 g, un dessert et une boisson. Une partie de nos plats cuisinés porte la marque Daily Délices : il s’agit de produits exclusifs préparés par notre propre cuisine centrale.

      Votre pilote en France a ouvert il y a peu : quel est votre programme d’ouvertures cette année dans l’Hexagone ? Quels franchisés et quels emplacements recherchez-vous ?
      Nous allons ouvrir deux magasins en propre à Issy les Moulineaux, en région parisienne, en mai prochain puis à Paris, dans le quartier Beaubourg, en juin. Deux autres implantations en propre sont prévues au 2ème semestre 2010, car c’est notre rôle de franchiseur de valider le concept, puis 5 premières ouvertures en franchise devraient intervenir fin 2010 – début 2011.
      Nos prochains points de vente seront davantage adaptés au marché français, qui est plus concurrentiel : il nous faut donc aller plus loin dans la différenciation, en proposant  plus de prêt à manger et moins de prêt à cuisiner.
      Le concept intéresse surtout des entrepreneurs déjà en activité dans la restauration ou la distribution ou des cadres supérieurs de la grande distribution qui veulent se mettre à leur compte. Les investissements à prévoir sont assez lourds, donc les futurs franchisés devront disposer d’un apport personnel en adéquation avec notre concept. A savoir, 125 à 150 000 € pour un investissement global de 400 à 600 000 €, en fonction du droit au bail.
      En Belgique, où il existe beaucoup moins de concurrence, les points de vente Délitraiteur réalisent un chiffres d’affaires compris entre 1,5 et 3 M€, soit environ 2,2 M€ TTC en moyenne. Ils enregistrent de bons résultats en sortie de ville, à proximité des banlieues résidentielles. En France, ce type d’implantations peut fonctionner sur certains axes, mais nous allons d’abord privilégier le centre-ville des agglomérations à forte densité de population et aux revenus supérieurs à la moyenne

      Que représente pour vous le Trophée des « Espoirs de la franchise » ? Quels contacts avez-vous générés sur le salon Franchise Expo Paris ?
      Cela représente une certaine fierté pour l’équipe, qui travaille sur le projet depuis un an, et pour l’enseigne d’être reconnue par un jury de professionnels. Je crois que l’enseigne est vraiment novatrice, et ce prix semble le prouver. Mais je sais aussi qu’il n’est jamais simple de développer un réseau, même s’il est novateur.
      Or, Délitraiteur est un concept qui n’est pas évident à expliquer, car il est nouveau, sur le marché français : le plus important à travers notre pilote, c’était de voir comment le consommateur français allait réagir au plat cuisiné le midi. Les premiers enseignements sont plutôt encourageants. Beaucoup de professionnels de la distribution, de l’agro-alimentaire et de la restauration ont manifesté leur intérêt lors du salon Franchise Expo Paris : le plat cuisiné semble correspondre à ce qu’ils recherchaient.
      Il faut savoir qu’un réseau de 30 points de vente en Belgique équivaut, proportionnellement, à 200 points de vente en France : j’espère que le concept aura le même succès en France qu’en Belgique.

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