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      Cristiano Sereni, Président de l’enseigne Amorino - Interview du 21 juin 2010

      Nous allons accélérer notre rythme de développement en 2011.

      Vous avez lancé votre concept il y a quatre ans, à une époque où, hormis Häagen-Dasz, il n’y avait pas d’autre réseau structuré en France. Depuis, plusieurs concepts se sont positionnés sur le créneau de la crème glacée. Comment appréciez-vous cette situation ?
      Cette concurrence me semble d’autant plus saine qu’il y a en France un marché à ouvrir. La consommation est plutôt stable et demeure largement inférieure à celle de nombreux pays européens. Alors si une certaine émulation contribue à tirer le marché vers le haut, cela ne peut être que profitable à tout le monde. Et si nous avons initié le mouvement, tant mieux. A nous de nous démarquer par la haute qualité de nos produits et l’attractivité de notre concept.
      Par ailleurs la situation économique fait que beaucoup de gens sont aujourd’hui attirés par la franchise. Ce sont des conditions favorables pour le développement… à condition de ne pas dériver du bon modèle économique. Notre approche est de viser un développement pérenne, d’implanter des franchisés qui gagnent de l’argent. Cela passe par un bon emplacement, de bons produits, un partenaire capable de féconder l’ensemble, et une tête de réseau qui apporte toute l’aide nécessaire.

      Après avoir démarré prudemment, vous venez de dépasser le cap de la trentaine d’unités, situées surtout en région parisienne, quels objectifs vous fixez-vous pour les mois qui viennent ?
      Nous avons ouvert notre premier établissement en 2002 et amorcé le développement en franchise en 2006. Depuis, le rythme est allé en s’accélérant : nous comptons aujourd’hui 34 unités, dont 21 en région parisienne. Bien sûr notre concept est qualitatif et nous ne visons pas à être présents partout. Mais il reste un nombre important de grandes villes et de zones touristiques, où nous pouvons implanter un point de vente, sur un emplacement numéro un.
      Notre rythme de développement qui était jusqu’à présent d’environ une dizaine d‘ouvertures par an, devrait s’accélérer en 2011. Nous nous sommes évidement donnés les moyens d’accompagner cette expansion, en termes d’équipes chargées de l’animation du réseau, mais aussi en nous dotant d’un nouveau site de production de glaces qui va nous permettre de poursuivre notre croissance.

      Vous avez également ouvert des unités hors de l’Hexagone. Comment abordez-vous cette nouvelle étape et quels objectifs souhaitez-vous atteindre, à terme, à l’export ?
      Depuis un an et demi, nous avons en effet pris pied dans différents pays européens : en Italie (Milan), en Espagne (Barcelone et Saragosse), en Grande-Bretagne (Londres et Oxford), en Allemagne (Munich) et en Autriche (Innsbruck). Partout, nous nous appuyons sur des master-franchisés. L’idée est de proposer la même offre qu’en France même si les marchés sont différents.
      En Italie par exemple nous sommes présents depuis la rentrée 2009 et notre boutique milanaise fonctionne très bien. Pourtant, il y a une forte concurrence mais celle-ci est surtout le fait de nombreux artisans indépendants. Nous nous distinguons par notre capacité à proposer les meilleures matières premières en provenance directe des pays de production.
      Par ailleurs nous avons créé une filiale aux Etats-Unis, où nous souhaitons assurer le développement nous-mêmes. Une première boutique doit voir le jour en octobre prochain. Notre objectif est de fédérer, fin 2012, une centaine de magasins à l’échelle internationale.

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