Unlimited Epil démocratise le marché de l’épilation, aspirant à devenir un acteur incontournable dans le paysage de l’esthétique.
Fondée en mars 2013 à Marseille, Unlimited Epil est un des leaders de l’épilation dite à la lumière pulsée. Quelles sont les spécificités du concept et du business model ?
Alternative à l’épilation classique, à la cire ou au rasoir, Unlimited Epil propose une épilation permanente et durable à la lumière pulsée, une technique dérivée du laser permettant de détruire le bulbe du poil et d’affaiblir les cellules germinatives. L’enseigne a contribué à moderniser et à démocratiser le marché avec des tarifs accessibles sous forme de forfaits illimités, jusqu’à obtenir le résultat escompté selon la zone traitée.
Unlimited Epil totalise 53 centres (40 à 60 m²), tous exploités en licence de marque et générant un chiffre d’affaires mensuel moyen de 10 000 à 12 000 euros dont 60 % pour l’épilation, 30 % pour le photo-rajeunissement et 10 % pour les soins amincissants.
En diversifiant ses activités, la chaîne, prochainement rebaptisée Unlimited Epil and beauty, veut devenir un acteur incontournable dans le paysage de l’esthétique.
Un flou réglementaire entoure la pratique de l’activité, dénoncée par les dermatologues. Plusieurs actions en justice ont été intentées contre des esthéticiennes, franchisées ou non. Etes-vous inquiet quant à la pérennité de votre métier ?
Les dermatologues montent au créneau, arguant de la loi de 1962 selon laquelle seule l’épilation à la cire ou à la pince sont accessibles aux non-médecins. Il y a eu des actions judiciaires mais aucune saisie de matériel ou d’appareil.
Il n’y a pas d’inquiétude à nourrir. Beaucoup de spécialistes, y compris de grands généralistes, proposent de l’épilation par lumière pulsée. Les consommateurs peuvent même acheter des appareils en grande surface !
La prochaine règlementation va probablement tendre vers un agrément accordé aux esthéticiennes, assorti d’une homologation des appareils. Dans nos centres, seules les esthéticiennes dispensent les soins. Par ailleurs, nous sommes en étroite collaboration avec le SNVD (Syndicat National des dermatologues-vénéréologues).
Quels sont vos objectifs de développement ? N’allez-vous pas trop vite en la matière, ce d’autant que le réseau ne compte aucun centre pilote ?
Le réseau grandit à raison de 2 à 4 ouvertures mensuelles. Douze nouveaux centres sont programmés dans les mois à venir (Aix, Clermont, Saint-Etienne, Vichy…). Le créneau est porteur, les parts de marché sont à prendre. Idéalement, nous visons 200 adresses d’ici trois ans en ciblant des emplacements n°1 bis de centre-ville dans des zones de chalandise de plus de 25 000 habitants.
J’ai plus de vingt ans de métier dans l’esthétique, le fitness et l’amincissement. Unlimited Epil apporte une assistance tout au long du contrat : formation initiale d’une semaine au siège, aide à l’ouverture, suivi commercial, marketing et communication avec notre ambassadeur, le nageur Frédérick Bousquet.
Quels profils d’entrepreneurs recrutez-vous ? Quel sont les coûts à prévoir ?
Davantage que des investisseurs purs et durs, nous recherchons des esthéticiennes de formation et des commerçants impliqués au quotidien dans leur(s) institut(s). Il ne faut pas forcément être issu du métier puisque les prestations sont réalisées par des esthéticiennes (1 à 2 par centre). Si le réseau abrite quelques franchisés hommes, le profil disons idéal est celui d’une femme de 40 à 50 ans en reconversion professionnelle.
Le droit d’entrée est de 8 000 euros. Clé en main, le concept nécessite un investissement de 50 000 euros. La plupart de nos chefs d’entreprise exploitent au moins deux instituts.
