Notre concept reste attractif pour des commerçants entrepreneurs cherchant à se positionner sur le prêt-à-porter enfant avec une marque sécurisante.
Pouvez-vous nous rappeler l’ADN de la marque et ses fondamentaux ? Comment a évolué l’activité en 2013 sachant que la consommation textile recule ces dernières années ?
Sur un positionnement moyen de gamme plus, La Compagnie des Petits habille les bébés et les enfants de 0 à 12 ans en proposant des collections ludiques et colorées de haute qualité différenciant la marque des spécialistes mass market. Notre panier moyen en magasin s’établit à 55 euros. En termes de prix, la griffe se situe au-dessus de concurrents tels Okaïdi, DPAM, Z et Tape à l’œil.
Effectivement, 2013 a été une année plutôt difficile pour tous les acteurs de la distribution en France et en Europe. Comme bon nombre d’opérateurs textiles, La Compagnie des Petits a conclu l’exercice en négatif à périmètre constant. La fréquentation est un des indicateurs les plus touchés. Le point positif est que nous conservons un très bon indice de vente (nombre moyen d’articles vendus par ticket, ndlr).
Dans ce contexte, il s’agit de conserver une attitude positive : l’entreprise a donc continué d’investir fortement sur les collections sans négliger le développement. Le réseau a ainsi inauguré six magasins en 2013 (Menton, Cahors, Dunkerque, Villefranche…), tous en commission-affiliation et en centre-ville. La Compagnie des Petits demeure attractive pour des entrepreneurs cherchant à se positionner avec une marque sécurisante.
Quelle est l’étendue de votre réseau de distribution et comment s’inscrit le recrutement de partenaires affiliés dans votre stratégie de développement ?
Début février, le réseau français totalisait 105 boutiques : 54 succursales, 3 magasins d’usine, 32 affiliées et 16 franchisées qui basculeront progressivement en commission-affiliation. A l’international, La Compagnie des Petits dispose de deux filiales en Espagne (7 ouvertures l’an passé) et en Belgique.
Nous visons 5 à 7 inaugurations cette année et une progression de 3 à 4 unités du parc, sachant que quelques arbitrages sont nécessaires dans la période actuelle, notamment en centre commercial où quelques bailleurs se montrent particulièrement fermés quant à la renégociation de charges et de valeurs locatives déconnectées de la réalité économique !
La majeure partie de notre expansion passe par la commission-affiliation, le modèle dominant depuis quelques années sachant que la chaîne est déjà bien positionnée en succursale dans bon nombre de centres commerciaux porteurs. Ponctuellement, nous pouvons saisir une opportunité en direct comme récemment avec la reprise d’un ex-magasin Game à Perpignan.
Quel serait le portrait-robot d’un entrepreneur affilié La Compagnie des Petits ? Quelles sont les conditions financières d’accès au réseau ?
Si l’on se réfère aux ouvertures 2013, ce sont autant d’hommes que de femmes qui nous ont rejoints. Certains sont ou ont été en contrat commercial d’affiliation avec d’autres marques textiles nationales.
Généralement, nos affiliés affichent une certaine maturité professionnelle et ont aux alentours de la quarantaine. C’est assez logique puisque la franchise est une formule qui a eu tendance à se professionnaliser ces dernières années. Nous recherchons en priorité des commerçants ou des salariés issus du milieu de l’équipement de la personne avec une appétence pour le prêt-à-porter enfant et disposant d’un apport personnel minimum de 80 000 euros.
Rejoindre La Compagnie des Petits reste une aventure et un projet à taille humaine : les magasins, d’une superficie de 60 m², sont facilement gérables avec des effectifs réduits et avec l’appui d’équipes au siège en réponse quasi-permanente pour les problématiques du quotidien.