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      Joris Escot, directeur réseau Easy Cash - Interview du 23 octobre 2013

      Interview
      23 octobre 2013

      Nous n’oublions pas nos fondamentaux, nos racines : le rachat de produits d’occasion aux particuliers. Mais souhaitons offrir une option supplémentaire à nos franchisés.

      Lancée en 2001 en franchise, votre enseigne, Easy Cash, vient seulement d’ouvrir ses 3 premières succursales. Pourquoi aujourd’hui ? Et à quoi vont-elles vous servir ?
      Nous ne voulions pas ouvrir de succursales trop tôt, pas avant de maîtriser parfaitement notre métier, nos outils et  nos méthodes. Nous atteignons aujourd’hui un degré de maturité qui nous laisse penser que le moment est le bon. Et que nous pouvons espérer faire aussi bien en propre qu’en franchise. Notre partenariat avec  le réseau conseil en immobilier d’entreprise Keops a en quelque sorte précipité les choses. Il nous a en effet donné accès à de très beaux emplacements, mais pour lesquels nous n’avions pas de candidat : pour ne pas qu’ils nous échappent nous avons dû nous lancer.
      Ces unités intégrées vont nous permettre de tester de nouveaux outils, de gestion financière notamment, avant de les déployer si les résultats sont probants à l’ensemble du réseau. Cette stratégie en propre nous permettra aussi de reprendre des magasins dont les franchisés partent à la retraite mais n’ont pas trouvé de repreneur.
      Nous avons donc déjà ouvert 3 succursales. Nous en créerons trois de plus d’ici la fin l’année et une autre en mars 2014. Deux autres projets verront encore le jour ensuite, en propre ou en franchise si nous trouvons les bons candidats. Car j’insiste là-dessus, même si nous rééquilibrons le réseau, nous donnerons toujours la priorité à la franchise, notre modèle de développement historique.

      Vous venez de créer une nouvelle fonction au sein de votre centrale, celle d’acheteur de produits d’occasion complémentaires. Pouvez-vous nous expliquer ce que ce nouveau service va apporter à vos franchisés ?
      Notre concept repose historiquement sur la capacité du franchisé à acheter des marchandises à des particuliers pour les revendre. En gros, ce sont les consommateurs qui font l’approvisionnement des magasins. Le franchisé, lui, subit sans trop pouvoir décider de la composition de son stock. D’où sa frustration de n’avoir pas toujours en rayon les bons produits, au bon moment et en quantité suffisante. De  bons produits, comme l’informatique et la téléphonie, qui sont aujourd’hui victimes dans nos magasins d’une demande plus forte que l’offre.
      Nous avons donc décidé d’aller les chercher autrement, en créant ce nouveau service. Placé sous la responsabilité de Valéry Luce, sa mission consiste, depuis juillet, à acheter à des partenaires (du monde de la téléphonie, de la distribution…) des stocks de produits technologiques d’occasion, qui sont ensuite proposés à nos franchisés. Cela permet à notre réseau d’avoir toujours disponibles les références sur lesquelles la demande est la plus forte, smartphones par exemple. Mais aussi de mener de vraies actions promotionnelles d’envergure, comme celle menée au mois de juillet qui nous a permis de proposer partout en France des milliers d’iPhones 4, testés et garantis, à 229 €.
      Nous n’oublions pas nos fondamentaux, nos racines : le métier des franchisés Easy Cash reste avant tout d’acheter aux particuliers, chaque jour, depuis leurs comptoirs. Mais souhaitions aujourd’hui leur offrir cette option supplémentaire.

      Easy Cash comptera bientôt 100 magasins en France. Quels sont vos objectifs de développement  en franchise passé ce cap ? Quelle sera, en particulier, votre stratégie en centre-ville, où vous êtes encore peu présent ?
      Nous avons ouvert l’année 2013 avec 84 magasins et devrions la finir avec 97 unités. Nous sommes donc dans nos objectifs, qui consistent à ouvrir une douzaine de nouvelles franchises chaque année. Un rythme pas si tranquille que cela, si l’on veut faire les choses bien. Développer c’est une course de fonds, pas un sprint. Car ça n’est pas le tout d’ouvrir, il faut aussi ne pas fermer. Aussi nous faisons-nous une fierté de savoir refuser des candidats ou des emplacements s’ils ne sont pas optimaux.
      En ce qui concerne notre concept de centre-ville Easy Cash City, testé depuis 2010 (3 magasins à ce jour), nous avons un peu changé notre fusil d’épaule. Nous le proposions à de nouveaux candidats ; nous préférons désormais le confier à des partenaires existants qui souhaiteraient compléter leur zone. Finalement aussi cher à créer qu’un grand magasin de périphérie et plus compliqué à gérer, il ne génère que l’équivalent en chiffre d’affaires d’une petite unité traditionnelle. C’est, autrement dit, un concept qui vaut le coup, mais s’il est dirigé par un franchisé expérimenté.
      Enfin, et même si le succès des trois comptoirs Easy Cash installés au sein de magasins But depuis le mois de mai, a été disons mitigé, ces opérations en entraîneront d’autres, c’est certain. Il reste des choses à caler, des ajustements à opérer mais, sous la forme initiale ou sous une autre, notre partenariat avec But va perdurer.

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