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      Richard Gigou, Directeur du développement Olly Gan - Interview du 3 juin 2013

      Olly Gan s’inscrit dans une dynamique positive depuis cinq ans. Notre but est de doubler le parc pour atteindre 250 magasins.

      Le prêt-à-porter masculin est le segment de l’habillement qui a le mieux résisté en 2012, une nouvelle année difficile pour les distributeurs du secteur. Comment se comporte Olly Gan, propriété depuis deux ans du fonds Syntegra Capital ?
      Olly Gan s’inscrit dans une dynamique positive avec cinq années consécutives de hausse d’activité à périmètre constant, à rebours d’un marché général de l’habillement effectivement baissier ces dernières années.
      L’an passé, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros, en progression de 11 % en non comparable, de 3,55 % à périmètre constant. Pour mémoire, le réseau avait conclu l’exercice 2011 à +5,9 % en comparable. C’est un motif de fierté pour nous : la grande majorité des magasins, succursales et affiliés, sont en croissance tous les ans. La PME, avec ses 320 salariés et ses 31 ans d’expérience, est solide.
      La mode masculine semble moins soumise à un effet « bulle » que ne l’est la mode féminine. L’homme a globalement tendance à se montrer plus rationnel dans ses achats de vêtements et marche moins aux coups de cœur.

      Quel est votre rythme de développement ? Quelles sont vos priorités d’implantation en direct et avec des partenaires affiliés ?  
      A fin mars, Olly Gan regroupait 127 magasins : 93 succursales et 34 affiliés, un ratio qui nous semble optimal pour une bonne maîtrise du réseau. Avoir près de 100 succursales est un gage d’expérience et de validation du concept qui nous crédibilisent aux yeux de nos partenaires, des commerçants, des personnes en reconversion ou des investisseurs.
      Nous sommes sur un rythme de 10 à 12 ouvertures par an. En 2012, Olly Gan s’est implanté en commission-affiliation à Coulommiers, Challans, Cholet, Apt, Langon et aux Sables d’Olonne. En direct, nous avons signé de belles adresses comme Lyon Part Dieu et Val d’Europe. En termes d’emplacement, 75 à 80 % du parc est basé en centre commercial, en comptant les galeries commerciales de centre-ville.
      Olly Gan est déjà bien présent dans le sud-est, sa région d’origine (le siège est à Aix, ndlr) mais aussi en Rhône-Alpes, dans les régions de Bordeaux et Toulouse. Nous avons récemment attaqué la Bretagne, d’abord en succursale avec des boutiques à Vannes, Quimper, Saint-Nazaire et Brest. Nos priorités sont désormais l’Est, le Nord, la région parisienne et le sud-ouest dans des villes telles Bayonne, Tarbes ou Mont-de-Marsan.
      L’objectif, à terme, est de doubler notre parc pour atteindre 250 points de vente en France. Sans aller au-delà : Olly Gan n’est pas une grosse enseigne mass market.

      Quels sont justement les fondamentaux du concept et de la marque par rapport à l’environnement concurrentiel ?
      Olly Gan, c’est une qualité élevée de produits à des prix abordables – par exemple 299 euros le costume – avec deux univers distincts : le city et une ligne plus décontractée, casual. Le panier moyen en magasin est de 125 euros. Le cœur de cible de la griffe n’est pas le petit jeune de 25 ans (seulement 6 % des clients) mais l’homme de plus de 35 ans, CSP moyen+.
      Nous n’avons pas souhaité nous engager, comme beaucoup, dans une guerre des prix et de promotions incessantes toute l’année. Nous restons fidèles à notre créneau et à notre positionnement, au-dessus de chaînes comme Celio, Jules et Brice, davantage entrée de marché.

      30 000 €
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