Issu d’une famille d’entrepreneurs, Thibault Percepied, 31 ans, a rejoint la franchise de portage de repas Les Menus Services fin 2015, après 6 ans d’expérience en restauration collective.
Franchisé 
depuis décembre 2015 sous enseigne Les Menus Services (portage de repas à domicile) à Châtillon, en région parisienne, Thibault Percepied est âgé de 31 ans. Il n’avait pas 30 ans lors de ses premiers entretiens avec le franchiseur, en février 2015. Mais cela ne l’a pas empêché de se lancer : « Je l’ai rassuré sur le sérieux de mon parcours, sur ma motivation et sur mon expérience », explique-t-il.
Avant de postuler, Thibault Percepied a en effet travaillé dans la restauration collective, chez Sodexo, pendant 6 ans. D’abord comme directeur de restaurant puis directeur régional, en charge de 9 sites sur l’Ile-de-France. « Le 1er restaurant que j’ai géré, à Saint-Cloud, faisait aussi du portage de repas », se souvient-il.
« Le portage de repas est un marché de niche où la concurrence est moins forte que dans les services à la personne. »
C’est pourquoi, au moment de se mettre à son compte à l’occasion d’un plan de départs volontaires, le jeune homme, issu d’une famille d’entrepreneurs (un grand-père et un père hôteliers, un frère restaurateur), s’oriente vers la franchise Les Menus Services. « Le portage de repas est un secteur très porteur, qui sera en croissance pendant les 30 prochaines années, souligne Thibault Percepied. De plus, c’est un marché de niche où la concurrence est moins forte que dans les services à la personne ».
Au-delà de son affinité pour le métier, le futur franchisé est séduit par le marketing de l’enseigne. A l’époque, l’agence en propre Les Menus Services de Paris 15ème livre aussi une quinzaine de villes du 92 : Thibault Percepied rachète à son franchiseur ce portefeuille représentant une quarantaine de personnes âgées bénéficiaires.
« Ma spécificité, c’est que je ne suis pas parti de zéro : j’avais déjà un chiffre d’affaires au démarrage et j’ai pu embaucher dès le premier jour. »
Trois banques sur quatre acceptent de le financer pour réunir les 180 000 € nécessaires, dont 80 000 € de rachat de portefeuille : Thibault Percepied apporte 60 000 € et emprunte le reste. « Ma spécificité, c’est que je ne suis pas parti de zéro, résume le franchisé. J’avais déjà un chiffre d’affaires dès le premier mois et, dès le premier jour, j’ai pu embaucher une diététicienne et un livreur ».
Après avoir démarré « quasiment à l’équilibre », le jeune entrepreneur, qui faisait office de livreur, en embauche un 2ème au bout de 6 mois, puis un 3ème au bout de 9 mois. Son agence emploie aujourd’hui 3 livreurs et une diététicienne, et livre 140 bénéficiaires. « Sur mon business plan, j’ai déjà plus de deux ans d’avance : comme si j’étais en année 4 au bout de 18 mois, indique Thibault Percepied. J’ai réalisé un chiffre d’affaires de 420 000 € en 1ère année clôturée, et je devrais atteindre 450 à 600 000 € en 2ème année ».
Jeune marié et futur papa, Thibault Percepied cherche un nouveau challenge professionnel « pour alimenter la machine », dit-il. Le chef d’entreprise, qui se verse une rémunération depuis mai 2017, envisage déjà de reprendre une 2ème agence ou des villes proches.
« Mon conseil aux futurs franchisés c’est d’oser, de franchir le pas. Le franchiseur transmet les clés du succès : il n’apporte pas tout, mais fait gagner du temps, précise Thibault Percepied. Il faut aussi creuser par soi-même en allant sur le terrain pour voir d’autres franchisés ».