Yves Thuriès : quand la franchise chocolatier rime avec excellence artisanale et proximité
Dans un secteur de la chocolaterie de luxe en pleine mutation, la franchise chocolatier Yves Thuriès se distingue par son approche singulière. Avec 76 points de vente dont 42 franchises, cette enseigne fondée en 1991 cultive délibérément un réseau à taille humaine. Son créateur, double meilleur ouvrier de France, a bâti un modèle qui séduit aussi bien les reconversions professionnelles que les commerçants expérimentés. Entre maîtrise des matières premières, accompagnement personnalisé et positionnement premium, l’enseigne propose une proposition crédible pour les candidats à la franchise chocolatier qui recherchent authenticité et rentabilité.
Le chocolatier récoltant : une différenciation majeure sur le marché
La franchise chocolatier Yves Thuriès revendique un statut rare dans l’univers franchisé : celui de chocolatier récoltant. Concrètement, l’enseigne possède sa propre plantation de fèves de cacao à San Fernando en Équateur, ainsi qu’une pépinière de noisettes à Baleyssagues dans le sud-ouest français. Cette intégration verticale constitue un avantage compétitif déterminant, particulièrement dans le contexte actuel de volatilité des cours du cacao.
Yann Fourtet, Responsable Réseau Franchise, explique : « L’objectif pour la marque est clairement identifié, c’est de pouvoir maîtriser l’origine de nos matières premières qui sont juste essentielles. » Cette maîtrise permet non seulement de garantir la qualité gustative des produits, mais aussi de limiter l’impact des hausses de prix qui ont secoué le secteur ces derniers mois. Le double titre de meilleur ouvrier de France du fondateur, unique dans le monde de la franchise chocolatière, renforce cette image d’excellence artisanale qui séduit une clientèle exigeante.
Reconversion professionnelle : la franchise comme opportunité
Le parcours d’Isabelle Gord illustre parfaitement l’accessibilité de cette franchise chocolatier pour les profils en reconversion. Titulaire d’un bac+5 en urbanisme, elle exerçait dans un secteur très éloigné de la chocolaterie avant son licenciement économique post-Covid. « Ma profession d’urbaniste était très chronophage et demandait beaucoup d’énergie. On faisait 70 heures par semaine« , confie-t-elle. Un bilan de compétences l’a orientée vers une franchise commerce de bouche et la chocolaterie, domaine pour lequel elle nourrissait une passion personnelle.
À Istres, ville proche de Salon de Provence, elle a repris une boutique existante en septembre 2021, soit seulement six mois après son premier contact avec l’enseigne. Les résultats obtenus démontrent la viabilité du modèle économique franchisé : progression significative du chiffre d’affaires, rajeunissement de la clientèle et fidélisation réussie dans une commune non touristique. « Aujourd’hui, on a des adolescents, des jeunes adultes qui viennent acheter du chocolat« , se réjouit la franchisée. Cette démocratisation d’un produit premium sans dénaturer son positionnement constitue l’un des succès de son implantation.
Un modèle économique sans royalties et un accompagnement sur-mesure
L’investissement pour ouvrir une franchise Yves Thuriès se situe entre 150 000 et 250 000 euros, avec un apport personnel du franchisé de 50 000€ des droits d’entrée de 19 500€ HT. La particularité financière majeure réside dans l’absence de royalties : seule une redevance communication de 2% est demandée. Cette structure de coûts allégée permet aux franchisés de dégager plus rapidement de la rentabilité, un argument de poids dans un contexte économique tendu.
La formation pour les nouveaux franchisés s’articule en trois temps sur environ un mois : quinze jours en immersion dans les boutiques pilotes, une semaine au siège de Marsac-sur-Tarn près d’Albi avec les chocolatiers et les services support, puis un accompagnement lors de l’ouverture. « C’est une formation qui était bien pensée parce que vous aviez une partie théorique et une partie vraiment sur le terrain« , témoigne Isabelle Gord. Les boutiques, d’une surface comprise entre 30 et 60 mètres carrés, sont conçues pour être gérées avec un effectif réduit : la franchisée d’Istres emploie une vendeuse à 30 heures et recrute un renfort lors des périodes de pointe comme Noël.
Développement maîtrisé et opportunités territoriales ciblées
Contrairement aux réseaux qui visent une expansion massive, Yves Thuriès assume une stratégie de développement sélective. « Notre enseigne n’a pas vocation à être en réseau de plusieurs centaines de boutiques. Nous souhaitons rester un réseau à taille humaine« , affirme Yann Fourtet. Avec une moyenne de cinq ouvertures annuelles, l’enseigne cible prioritairement les villes préfectures, les zones urbaines et les destinations touristiques. « L’avantage de la franchise Yves Thuriès, c’est que c’est une franchise qui est plutôt petite, donc on a encore un caractère très familial« , appuie Isabelle Gord, pour qui cette proximité a été un élément décisif.
Le positionnement privilégié reste le centre-ville, à proximité des marchés couverts et des commerces de bouche. Les zones géographiques prioritaires pour le recrutement de franchisés concernent actuellement l’Est de la France, le Nord et la Bretagne, territoires où l’enseigne souhaite renforcer sa présence. Cette approche mesurée garantit un accompagnement personnalisé de chaque franchisé chocolatier et préserve l’exclusivité territoriale, deux éléments essentiels pour la réussite des points de vente.
