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      Philippe Patusco, franchisé Camille Albane et DESSANGE à Paris - Interview du 28 mars 2024

      J’exerce toujours le métier de coiffeur, au sein de mon salon historique de l’avenue Mozart. Ce n’est pas un choix par défaut, je veux continuer à faire le métier que j’aime.

      Philippe Patusco, franchisé DESSANGE et Camille Albane à ParisQuels ont été vos premiers pas dans la coiffure puis dans la franchise ?

      Après avoir décroché mon BP coiffure, j’ai commencé le métier de coiffeur, à l’âge de 18 ans, dans un grand salon parisien. J’y ai travaillé plusieurs années, jusqu’au jour où un ami de l’école de coiffure, qui travaillait dans un salon Camille Albane, m’a vanté les atouts de l’enseigne. Ce fut pour moi un déclic, à un moment de ma carrière où j’avais envie de devenir mon propre patron. J’ai alors racheté l’unité Camille Albane installée avenue Mozart, dans le 16e arrondissement, à Paris, qui était en difficulté. Mon aventure dans la franchise pouvait commencer.

      La soif d’entreprendre ne vous alors plus quitté, puisque vous avez enchaîné les acquisitions.

      Oui, dès la deuxième année, alors que je m’étais constitué une solide épargne, j’ai racheté un deuxième salon, puis un troisième, puis un quatrième et un cinquième en saisissant des opportunités. Pendant six ans, j’ai gardé ce parc de cinq unités. J’ai ensuite repris ma stratégie de croissance externe en réinvestissant sans cesse dans mon outil de travail, au point d’avoir compté jusqu’à onze salons, sous enseignes Camille Albane et DESSANGE. A ce jour, j’en détiens dix, tous situés à Paris.

      L’année 2018 signe votre arrivée au sein de la franchise DESSANGE. Pourquoi ce choix ?

      L’envie était la même, celle de vouloir me développer en diversifiant mon portefeuille de marques : alors que la franchise Camille Albane est positionnée sur le moyen haut gamme, DESSANGE est davantage inscrit sur le segment premium. Au sein du Groupe DESSANGE International, qui porte ces deux belles marques, nous sommes nombreux à être multi-franchisés. Mon souhait a toujours été de me développer à Paris, où je suis né. Conserver cette proximité entre les salons a toujours été une priorité.

      Philippe Patusco, franchisé parisien sous enseignes Camille Albane et DESSANGEComment est organisé votre quotidien entre vos différents salons ?

      J’exerce toujours le métier de coiffeur, au sein de mon salon historique de l’avenue Mozart. Ce n’est pas un choix par défaut, je veux continuer à faire le métier que j’aime. Tous les mercredis, je sillonne Paris pour aller à la rencontre de mes salariés dans mes autres salons. J’estime qu’il est très important d’être proche d’eux, de prendre soin d’eux. C’est à nous, dirigeants, d’aller vers eux pour nous assurer qu’ils travaillent dans de bonnes conditions.

      Comment se portent vos affaires ?

      Elles sont très bonnes, même si deux de mes salons sont plus en difficulté. Nous n’avons jamais réalisé autant de chiffre d’affaires, malgré les charges qui pèsent sur nous. Certes la période Covid nous a fait du mal, mais l’activité est, depuis, très bien repartie. En 2023, mon groupe a réalisé un CA de 5 millions d’euros.

      Nourrissez-vous encore des projets de développement ?

      A 52 ans, je ne compte pas m’arrêter ! Il me reste deux à trois ans pour rembourser les PGE (prêts garantis par l’Etat) souscrits durant la pandémie. Une fois cette échéance passée, je compte bien ouvrir ou racheter d’autres salons, comme je l’ai toujours fait, pendant encore quelques années. Et peut-être moins coiffer…

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