Deux ans après sa restructuration, l’enseigne de prêt-à-porter féminin de la galaxie Mulliez veut repartir en conquête, en s’appuyant sur la commission-affiliation.
Le nouveau concept magasin lancé en 2015 ne lui aura pas suffi à contrer la crise. Un an plus tard, l’enseigne de prêt-à-porter de la galaxie Mulliez Grain de Malice était contrainte à la restructuration. De 228 boutiques en Europe (Allemagne, Autriche…), le réseau est depuis passé à 170, concentrées sur la France et la Belgique. Dont une soixantaine sous contrat de commission affiliation. C’est en s’appuyant sur ce modèle que la chaîne, présente depuis deux ans sur le salon Franchise Expo, entend relancer sa croissance. Afin de, pourquoi pas, atteindre à terme les 350 magasins.
La femme de plus de 45 ans…
Grain de Malice a par ailleurs recentré son approche commerciale. Sa cible : la femme active de 45 ans et plus, qu’elle habille de produits confortables et actuels, quelle que soit sa silhouette (du 36 au 48), conseille et accompagne, en toute convivialité, créant ainsi autour de ses boutiques, comme de son site internet, une vraie communauté de clientes fidèles. Ciblant les villes moyennes (40 000 habitants), l’enseigne mise globalement beaucoup sur la notion de proximité. Et sur les synergies avec les autres marques réunies fin 2017 par Mulliez dans le Gie Fashion3 (Pimkie, Jules, Brice…), comme Rouge Gorge Lingerie (234 adresses) dont les maillots de bains ont déjà leur corner dans quelques-uns de ses magasins.
… Et les villes moyennes
Grain de Malice recrute donc en commission-affiliation
(taux de 42 % du CA HT y compris web rattaché au magasin) moyennant 10 000 euros de droit d’entrée, 1 000 €/m² de mise au concept (surface de vente moyenne : 130 m²) puis 1,5 % de redevance de publicité, des candidats désireux d’ouvrir une boutique de prêt-à-porter en étant accompagnés. Avec en ligne de mire une dizaine d’inaugurations chaque année.