Venue du prêt-à-porter, où elle était franchisée multi-enseignes, Pauline Rineau a choisi de se lancer sur le marché de l’alimentaire bio sous enseigne Naturalia : son magasin a ouvert à Guérande début juin.

Forte de son expérience, Pauline Rineau a soigneusement choisi son franchiseur : « J’ai pris ma voiture et je suis allé voir tous les magasins bio. J’ai regardé les enseignes, les concepts, ce qui me plaisait, ce qui ne me plaisait pas… J’ai choisi Naturalia car c’est celle qui propose l’accompagnement le plus poussé : 5 semaines minimum ». Atout supplémentaire : « Naturalia bénéficie de la chaîne logistique de Monoprix. Pour moi, c’est un gage de qualité et de confiance », souligne-t-elle.
Entre son 1er contact avec Naturalia et l’ouverture de son magasin à Guérande, le 9 juin dernier, il s’est écoulé un an et demi. « Le plus dur a été de trouver l’emplacement, se souvient la franchisée. C’était compliqué, parce qu’il fallait une surface de 400 m² en N°1 : souvent, on trouve plus petit ou beaucoup plus grand. » C’est un développeur de Naturalia qui lui a apporté le site : un ancien magasin Halle aux Chaussures en zone commerciale, proche d’un hyper E. Leclerc.
« L’alimentaire bio est un marché porteur et j’avais envie de retrouver la proximité avec le client et le producteur, en circuit court, et la qualité. »

Malgré un été en demi-teinte, Pauline Rineau se dit « assez contente » de ses résultats depuis l’ouverture. « Dans l’alimentaire, il faut un certain temps pour que les gens changent leurs habitudes d’achat : étant nouvelle sur la zone, il faut que je fasse mon trou petit à petit ».
A terme, son but est de devenir master franchisée Naturalia : « J’ai déjà un 2ème projet pour 2022, plutôt dans la région, annonce-t-elle. Ce sont des magasins qui s’amortissent assez rapidement, ce qui permet d’en ouvrir un 2ème puis un 3ème et de se structurer ». Employant 5 salariés, son 1er magasin vise un chiffre d’affaires de 1,7 M€ en année 1, puis 2,5 M€ en année 3. « C’est un métier passionnant mais fatigant : il ne faut pas compter ses heures, au moins au début, prévient la franchisée. Il faut être extrêmement polyvalent, réactif : c’est le sens du commerce qui prime. »


