Nous souhaitons ouvrir encore 40 à 50 magasins But sur le territoire pour regrouper 350 à 370 implantations en France métropolitaine.
Où en est le développement de l’enseigne But en propre et en franchise ?
Où en est le développement de l’enseigne But en propre et en franchise ?But compte 320 magasins en France : 210 en intégré et 110 en franchise. Depuis que nous avons relancé le développement de l’enseigne en franchise il y a trois ans, nous ouvrons une dizaine de magasins franchisés par an. Nous prévoyons 10 à 12 ouvertures sous cette forme cette année, et un peu plus sur les trois prochaines années, à condition de pouvoir conjuguer les emplacements et les candidats.
But est une enseigne très dynamique, qui a les moyens de son développement et qui est très appréciée par les franchisés : chaque semestre, cinq à six nouveaux franchisés nous rejoignent et réalisent très rapidement des chiffre d’affaires et des résultats significatifs.
Nous avons procédé à deux ouvertures de points de vente en mars 2022, à Crest et Neufchâtel, et nous souhaitons encore implanter 40 à 50 unités sur le territoire pour regrouper 350 à 370 magasins en France métropolitaine. Nous sommes également à l’affût des opportunités qui pourraient se présenter pour développer la franchise But à l’international.
Quelle sont les villes que vous avez identifiées pour y implanter des magasins But en franchise ?
Il est encore possible de viser un maillage sur de plus petites villes, sur des communes situées à 30-40 minutes d’un de nos points de vente existants, pour y implanter des magasins de 1 000 à 2 000 m².
Nous ciblons en priorité les régions où nous sommes encore peu présents en franchise : le Sud en général, et le Sud-est en particulier. Même s’il y a déjà une forte densité d’implantations sur toute la France, toutes les villes sont ouvertes.
But a 50 ans cette année : c’est une enseigne de proximité qui a déjà toute sa place dans la vie des Français. Nous voulons offrir à nos clients un magasin But à un quart d’heure, 20 minutes de chez eux.
Un de nos franchisés a par exemple ouvert un magasin à Riom, au nord de Clermont-Ferrand : entre le magasin But de Clermont Nord et celui Riom, il y a 15 minutes de trajet, mais ce sont deux communes différentes avec des populations différentes et des typologies de consommateurs différentes. Tout l’intérêt de la franchise repose sur cette complémentarité.
Pour autant, la franchise n’est pas réservée aux petits villes, c’est une question d’opportunité : il existe aussi des magasins franchisés dans de grandes villes comme Bordeaux ou Saint-Etienne. Si un candidat se présente dans une ville comme Nice avec des locaux de 3 000 ou 3 500 m², on le suivra !
Quels emplacements recherchez-vous en priorité ?
Le développement de la franchise repose sur une conjugaison entre les opportunités de foncier qu’ont les candidats, la disponibilité et la présence ou l’absence de l’enseigne sur une ville donnée.
Sur une commune de 5 000 habitants, on peut implanter un magasin de 1 000 à 1 200 m², tandis que sur une ville de 100 000 habitants, il faut plutôt prévoir 3 000 à 5 000 m². Nous développons beaucoup de magasins de 1 000 à 1 200 m² en ce moment : tous les But que nous sommes en train de développer avec de nouveaux franchisés, ou avec des groupes, s’expriment sur 1 000, 1 200 voire 1 500 m² de surface de vente, plus 600 à 800 m² de dépôt, pour aborder un marché de 5 à 10 000 habitants.
Quels profils de franchisés recherchez-vous en priorité ?
Nous sommes ouverts à tous types de profils. L’idéal est de recruter des candidats issus de notre métier, le métier du commerce. Mais aussi des patrons associés à leur magasin, présents dans leur magasin, pas forcément issus de l’ameublement, mais au moins du commerce. Un magasin de 1 200 m² emploie 6 à 10 personnes qu’il faut manager, animer donc pour devenir franchisé But, il faut avoir une proximité avec les clients, avec les collaborateurs et être animateur.
En mars 2022, nous avons exposé sur Franchise Expo Paris pour la 2ème fois depuis la relance de notre développement en franchise : la 1ère fois, c’était en septembre 2021. Beaucoup de personnes étaient très surprises de nous voir sur le salon, et de découvrir une enseigne rajeunie, modernisée, beaucoup plus dynamique.
L’histoire de But a commencé par la franchise puis, il y a 10-15 ans, les magasins franchisés ont été rachetés afin de constituer un groupe intégré important. C’est pourquoi il y a dans le réseau des multi-franchisés historiques : certains sont là quasiment depuis le début, exploitant jusqu’à cinq magasins, voire plus. Nous animons le chef d’entreprise indépendant de la même façon que le groupe qui pilote cinq ou six magasins.
Quels sont les investissements à prévoir pour devenir franchisé But ?
Tout dépend de la surface, car l’aménagement et stock sont les plus gros postes de dépense mais, pour rassurer les banques, il faut un minimum d’apport personnel de 150 à 200 000 €. Tous les dossiers passés ces derniers temps ont obtenu les relais bancaires nécessaires pour ouvrir un magasin neuf, sachant que nous aidons les candidats, internes comme externes, à obtenir un échelonnement de paiement pour le stock.
Quels sont selon vous les atouts de la franchise But ?
L’enseigne se positionne sur un marché dynamique actuellement, qui a su profiter pleinement de la crise Covid : le recentrage sur le « bien chez soi » de la part des consommateurs a permis de booster le marché de l’équipement de la maison.
But est dans une spirale positive qui s’est accélérée ces trois ou quatre dernières années avec un renouvellement de l’offre, une modernisation des magasins qui nous permet d’être leader après Ikea
Nous avons évolué vers une offre plus moderne, multi-familles : cuisine, literie, salon, décoration. Nous prenons plaisir à essayer d’offrir à nos consommateurs un produit pour les premiers équipements de la maison et jusqu’au 3e-4e quartile, pour les consommateurs qui souhaitent réinvestir
Notre parc de points de vente nécessite beaucoup de travaux de modernisation depuis quelques années : il y a trois ans, nous lancé un nouveau concept magasin avec une expérience client plus séduisante, axée sur la décoration mais pas que, avec un parcours non-imposé mais explicite. Nous sommes train de de le déployer : 15 magasins l’ont adopté en 2021, et une dizaine d’autres sont en cours de transformation actuellement.
Où en est la digitalisation de votre activité ?
Notre nouveau concept magasin comporte des écrans animés avec de l’information, et nos vendeurs sont équipés de tablettes pour élargir l’offre : c’est particulièrement intéressant dans un magasin de 1 000 à 1 200 m².
Notre modèle repose sur plusieurs piliers : le magasin est un pilier majeur, mais le web aussi. Nous avons un site qui fonctionne plutôt très bien, adossé à une market place. L’intérêt du web pour But, c’est d’avoir 320 magasins associés à notre site web pour le retrait de la marchandise à proximité du client. Enfin, nous venons de racheter Drawer, un distributeur de mobilier en ligne et objets de décoration design qui propose une offre très complémentaire de celle de l’enseigne
